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Commentaire de Roland Verhille

sur La rigueur


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Roland Verhille Roland Verhille 7 avril 2008 11:56

Surréaliste, oui, d’appeler rigueur le fait de cesser de dépenser toujours plus aux dépens des autres afin de seulement essayer d’à peu près stabiliser ses dépenses néanmoins indexées sur le coût de la vie.

Se féliciter du fait que Nicolas Sarkozy ne cesse de manger son chapeau, son paquet de promesses s’effilochant à TGV ? Qu’a-t-il fait pour déclancher son « choc de confiance » salvateur sitôt arrivé à l’élysée ? Il a découvert seulement en décembre dernier les 150 milliards d’euros de dépenses excessives coupables de nous coûter un point de croissance économique, en comparant notre niveau de dépenses publiques à celui de l’Allemagne. Faut-il donc se féliciter du maintien de ce fauteur de troubles innombrables dans le pays (chômage, pouvoir d’achat pas à la hauteur, voitures qui flambent, une cohorte de misérables selon certains, etc.) ?

Ce qui est encore plus surréaliste, c’est ce bourrage de crâne opéré selon la méthode Coué : réformes, encore réformes, toujours réformes. Des réformes pour quoi faire ? Une montagne semant de l’agitation tous azimuts,  détournant les esprits du principal, et n’accouchant que d’une souris : un déficit public réduit de 10%, 20% au mieux vendu comme la peau de l’ours bien vivant, et toujours deux jours de travail sur trois confisqués pour alimenter les paniers publics percés.

Quel mystificateur, notre nouveau président ! Il est bien au niveau de ses opposants.

 


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