En gros, d’accord avec vous, et dévier vers les programmes ne me gêne pas.
Je crois que le retour aux fondamentaux est déjà bien amorcé, car j’ai pu constater que les PDE revenaient aux classiques, récitation, dictée, écritures diverses, et même au collège, j’ai vu une prof de musique exiger une recherche documentaire à écrire sur plusieurs pages (transversalité, le nouveau credo). Peut-être les tables de multiplication pourraient-elles être davantage répétées, car elles sont une base pour plus tard.
Pour le COD, je pense que là, on pourrait "alléger" la grammaire, c’est-à-dire reporter en 6e et 5e le détail des tous ces COI dont l’analyse ressemble parfois à une agrégation de grammaire - c’est en tout cas un débat récurrent chez les pédagogues et grammairiens, d’ailleurs pas d’accord entre eux sur la façon de la décrire - , et, en contrepartie s’assurer que l’ensemble des élèves a bien assimilé le COD.
Car il me semble qu’en mettant tout sur le même plan et les mêmes années, certains élèves n’y voient guère de différence et s’embrouillent un peu.
J’en profite pour faire un peu de pub : en espéranto, la notion de COD est fondamentale car marquée (finale en -n), tout le reste étant du complément qui ne porte pas de nom particulier ; d’où une des qualités propédeutiques qu’on nous accuse parfois d’exagérer. En tout cas, mes enfants ont ainsi appris le COD, notion qu’ils n’avaient pas comprise jusqu’alors.