Curieux comme les mêmes faits et le même dégout pour les actes évoqués peuvent malgré tout amener des visions si différentes des choses.
"une évidente pathologie". Ah, bon ! C’est déjà officiel ? Ce genre de comportement ne peut s’expliquer que par la maladie de son auteur ? Qui peut le décider ? Vous ? Vous êtes médecin ? A distance ?
"cette traque indécente du malheur d’autrui". On ne montre pas les exhibitionnistes ? Pourtant, c’est leur grand plaisir. Pourquoi ne pas chercher à montrer la bobine de quelqu’un qui aime tant tripoter son oiseau devant les enfants ? Il faut automatiquement accorder l’anonymat aux délinquants et aux criminels alors.
Plus fondamentalement, votre long exposé sur l’éducation nationale et sa complicité supposée dans cette affaire est peut-être juste mais il n’est pas justifié. On ne rencontre que suppositions, présomptions et supputations mais peu de faits.
"Mais de quels collègues s’agit-il ? Le journal ne le précise pas." Vous non plus, et pour cause mais cela ne vous empêche pas de juger les profs du collège pour un soutien coupable que vous seul leur attribuez.
"Une collaboration avec la justice refusée" parce que l’inspecteur d’académie, sur les ordres du ministre aurait refusé, selon un journal, "de répondre aux questions d’enquête de personnalité demandée par le président du tribunal correctionnel". D’un conditionnel, vous nous sortez une théorie du complot. Pas très sérieux.
"ce principal n’en était pas à ses premières frasques". Là, mon vieux, vous perdez carrément le sens de la mesure : "son casier judiciaire lui aurait été épargnée" Par qui ? La Justice, l’Education Nationale, l’Elysée, le Pentagone ? Vous ne savez pas ? Ne dites rien.
Après, c’est pire. Par charité ne parlons pas des dossiers gardés 20 ans pour mater les rebelles, les protecteurs en haut lieux, le chantage d’officines. Les barbouzes ne sont pas loin. Ca tombe bien, on est dans la comédie à la française. Pour rester dans le ton de ce cinéma qui sied si bien à cet article :
C’est pas parce qu’on a rien à dire qu’il faut fermer sa gueule.
Bonjour chez vous.