En cette période trouble, chaque jour qui passe est parsemé de colère et d’indignation qui va crescendo dans le pays. Le moindre prétexte est occasion à libérer des années de refoulement, de privation, de trahison, de mensonges, d’humiliation. L’appropriation des J.O par les citoyens pour la défense des droits de l’homme au Tibet est un signal que chacun se doit d’interpréter pour ce qu’il contient en terme de message et de mécontentement bien au-delà du symbole.
Le peuple se réveille et fait nouveau, ce n’est pas la banlieue mais les fondamentaux de notre devenir commun qui semblent en être les motivations premières, épaulées et c’est là le second fait nouveau, par quelques députés dissidents, apportant à ces évènements, la conscience politique nécessaire à leur compréhension.
Le mouvement citoyen semble se mettre en marche, prémices que la mayonnaise commence à prendre. Existe t’il un phénomène de contagion ? Le risque de pandémie est-il bien réel ?
Cette colère grandissante, aux dires de certains, risque d’être d’autant plus violente qu’elle n’a d’égale, que la brutalité policière mise en place par l’état français contre ses propres citoyens depuis quelques années.
Reste que cette colère devra être porteuse d’un authentique message d’espoir pour éviter qu’elle ne soit autre chose que violence gratuite et c’est précisément la responsabilité que devront assumer ceux et celles qui ne manqueront pas de s’emparer le moment venu, de l’opportunité qui leur sera offerte de promouvoir une re-fondation complète de notre société et de ses institutions pour un véritable projet de société dans un devenir commun et cela, quelque soit le prix à payer en €. Faute de quoi, ce sera la fin de la démocratie programmée, pressentie et dénoncée par nombre d’observateurs dans le monde.
L’histoire future, lorsqu’elle se penchera sur les événements qui se passent aujourd’hui dans notre société, mettra en évidence qu’une porte s’était ouverte à ce moment précis de notre évolution, que cette porte était déterminante pour notre avenir et notre civilisation, selon que le peuple aurait ou non saisi cette occasion.
Une question semble désormais nous être posée ! Avons-nous rendez-vous avec l’histoire ?