L’une des principales raisons du fiasco du parcours français de la flamme olympique est la surexploitation par des politiciens en mal de reconnaissance médiatique de la question tibétaine.
Que ne les a-t-on entendu, tous ces donneurs de leçons bien-pensants, lorsque les Jeux on été attribués à la Chine ? Pas de manifestations, pas de protestations, rien. Et comme par hasard, ils se réveillent aujourd’hui, rivalisant de bêtise pour attirer l’attention des caméras sur eux.
Un peu comme des gamins, qui font tout pour être derrière la caméra du reporter qui passe en direct pour pouvoir dire aux autres "regardez, je suis passé à la télé".
Parmi eux, une seule exception : RSF. Ils ont toujours dénoncé la Chine, l’attribution à celle-ci des jeux, et l’attitude de la "justice" chinoise vis-à-vis des Droits de l’Homme et de son révélateur : la liberté de la presse.
Pour les autres, que du flan. Et quand on regarde la liste des bouffons qui ont cherché à éteindre la flamme, on remarque qu’il n’y a que les loosers des dernières élections municipales (verts, altermondialistes, Modem,...).
Ces opportunistes de l’émotion médiatique feraient mieux de se cacher, de s’enterrer. La seule attitude digne et juste était celle des athlètes et leur badge "Pour un monde meilleur". Un message qui permettait à la fois de montrer la volonté des sportifs de contribuer, à leur manière, à l’amélioration de la situation des Droits de l’Homme en Chine, et leur respect de la séparation du sport et de la politique.
Et quand on voit ces abrutis tenter d’éteindre la flamme que nos champions portaient, on ne peut que se désoler d’une telle bêtise...