"avec des cutters"
Il semblerait surtout qu’ils aient indiqué au passage qu’ils avaient une bombe. Et une fois le poste de pilotage contrôlé, le risque était grand en cas de reprise de contrôle par les passagers.
De plus, en tant que passager d’avion avant le 11/09, quelle serait votre réaction face à un détournement ? Car du point de vue des passagers, il s’agissait d’un détournement, d’une prise d’otages. Pensaient-ils que leur vie était immédiatemment en danger ? Non.
Et j’en veux pour preuve que concernant le quatrième avion, lorsque l’info est parvenu aux passagers qu’il s’agissait d’une mission suicide, ils ont tout tenté pour reprendre le contrôle de l’avion. Les conversations téléphoniques en apportent la preuve. Il est certain que si les passagers des autres avions savaient quel sort les attendait, ils auraient agi de la même manière et se serait écrasé dans un champ aux environs de New York.
D’ailleurs, il est évident que si de nouveaux détournements devaient se produire, le souvenir du 11/09 obligerait les terroristes à prendre autre chose que des cutters sous peine de se faire charcuter à coup d’extincteur ou autres objets contondants.
Pour la théorie du complot en soi, je reste dubitatif sur les preuves techniques apportées vu le peu d’accès que ces scientifiques ont eu au site en question et aux informations des services américains. D’ailleurs, je trouverais assez hilarant que les comploteurs aient pensé à tout sauf à faire disparaitre le plus rapidement possible les déchets où se trouveraient des traces de l’élément chimique incriminé dans la pseudo-destruction contrôlée.
Car après tout...s’ils ont réussi à placer les charges, à coordonner l’impact des différents avions, à prévoir plus ou moins l’endroit de l’impact des avions pour gérer l’explosion des charges, à faire porter le chapeau à19 malheureux pirates de l’air...comment diable ont-ils pu être assez incompétent pour ne pas profiter des quelques semaines d’aveuglement émotionnel pour faire disparaitre l’ensemble des preuves ?
J’ai plutot l’impression que ces attentats ont montré la faiblesse des agences de renseignement américains encore dans leur technique made in guerre froide, du manque de sécurité de l’espace aérien, et d’un refus évident que cette faiblesse soit étalé au grand jour d’ou les zones d’ombres de la commission d’enquête.