"Dans l’histoire récente des finances publiques, nous avons connu successivement trois périodes :
une gestion par la gauche marquée, jusqu’en 2001, par la baisse du déficit budgétaire y compris dans sa composante - essentielle - de fonctionnement (1) tout en maintenant à un haut niveau relatif l’effort d’équipement"
Principalement due à une conjoncture économique mondiale sans précédent avec les nouvelles technologies qui a éclaté la dernière année du gouvernement Jospin, dernière année que de nombreux militants socialistes oublient où les mesures Jospin n’ont pas permis du tout de sauver la France. Cette bonne conjoncture couplée à un nombre record de privatisations a permis effectivement de faire rentrer beaucoup d’argent dans les caisses de l’état.
" une gestion par la droite marquée, jusqu’en 2005, par la hausse des déficits de l’Etat, creusés par les baisses d’impôts dans un contexte de tassement de son effort d’investissement"
depuis 2006, une politique de stabilisation des déficits de l’Etat supportée par la chute spectaculaire de ses investissements (2) et une baisse volontaire des recettes courantes (paquet fiscal)."
Effectivement les baisses d’impôts ont bien creusées les déficits, n’oublions pas non plus les 35h avec les 16 milliards d’exonération qui sont rentrées complétement en vigueur en 2000 pour le privé et donc ces exonérations ont commencé à affecter le budget du gouvernement sur la dernière année Jospin et les gouvernements suivants.
Force est de constater que depuis 30 ans les gouvernements successifs n’ont fait aucun effort pour réduire les dépenses de l’état. Seules de fortes rentrées d’argent lors de conjonctures économiques exceptionnelles permettent de minimiser les dégats, une grande partie des pays a baissé leurs dépenses publiques la France n’a pas le choix que de réformer et de baisser le nombre de fonctionnaires qui n’a fait qu’augmenter jusqu’en 2003 sans augmentation de la qualité des services publiques.