Je me fiche bien personnellement de ce que le Pape invente un nouveau péché. Ce qui me gêne, c’est que vous réduisiez les péchés, quelques soient leur définition aux 7 péchés dit "capitaux". "Capitaux" signifient "qui viennent en tête", avant les autres. On dit d’eux qu’ils sont les portes qui mènent à la perdition. Il n’est pas besoin de croire à l’enfer pour y vivre. Être équilibré, profiter de la vie est un souhait universel bien peu partagé. Comme c’est difficile de bien décider dans la complexité effarante qu’est devenue notre vie moderne. Le temps d’une vie est trop court pour espérer atteindre la sagesse en pasant par des "peut-être que" permanents. Il nous faut donc un guide-line. Tant qu’on lutte contre les 7 péchés capitaux, même en y succombant quelques fois, on peut espérer rester sur le chemin de cet accomplissement de soi qui s’appelle "sagesse". Le mot "péché" signifie "erreur" et ces 7 chemins, jusqu’à preuve du contraire, n’ont fait leurs preuves que comme des drogues aliénantes. A ceux qui veulent continuer envers et contre toute expérience à considérer ces chemins comme bons, on ne peut que souhaiter "bonne chance" et surtout leur demander de ne pas revendiquer des médecins, des hommes politiques et des psychologues "le droit" d’être délivrés gratuitement des légitimes conséquences de leurs paris hasardeux. Qui vivra verra, mais trop tard, qu’il y a, pour la construction de toute vie, comme de toute fusée, des règles de l’art sans lesquelles le résultat ne peut qu’être désastreux. C’est déjà bien visible, je pense. Ne trouvez-vous pas ?