la crise des vocations dans l’enseignement national est un vrai problème qui commence a en alerter plus d’un dans leurs bureaux,
finalement de toute les carrières accessibles sur concours, est ce vraiment celle là qu’il faut viser en priorité ? ça ne fait pas réver les meilleurs étudiants, ni même les candidats à la recherche que de voir l’enseignement voie de garage leur pendre au nez en cas d’échec partiel de leur cursus. Et peut on leur reprocher ?
Peut etre n’était il pas si profitable aux familles sur le long terme, cette politique de recrutement des 30 dernières années visant a placé un maximum de femmes, futur ou déja mamans et donc a travers elles leurs enfants, à l’abris économique en période de chomage de masse
sans prendre en compte l’équilibre de l’éducation national, "l’éventuel" besoin de l’enfant d’avoir besoin des 2 sexes en repères autant familial que pédagogique, organiquement et pas "symboliquement".
ni prévoir par excés de confiance idéologique la hausse de la violence issue de ce même chomage de masse et donc l’augmentation accrue de la pénibilité du travail de professeur,
et enfin fragilisé la structure de l’intérieur en plaçant l’intéret des familles de professeurs/ fonctionnaire au sens large en contradiction avec un objectif d’efficacité vis a vis de leur soucis de reproduction de leur niveau social, ce qui les les incites à accepter, tolérer, utiliser où cèder à différentes méthodes face à la logique du concours administratif auxquels ils préparent leur enfants.
Cela va du coup de fil a un collègue pour changer la note de leur enfants en passant par l’utilisation de réseaux pour négocier avec un ou plusieurs membre d’un jury, au niveau individuel,
à l’acceptation sans entraves de la diminution des heures de grammaires, première étape d’un stimuli du cogito de l’enfant qui doit percevoir et harmonisé des objets symboliques inaccessible à ces cinq sens mais perceptible par l’usage de sa pensée, l’acceptation sans entrave du passage à la méthode global et la négation des rapports annuels de la pente vers l’illettrisme et la popérisation de la langue qu’elle engendre,
autant d’élement qui n’’incitent pas au courage face à l’apreté de l’effort d’enseigner en milieu difficile pour participer d’une mise en place d’une volonté collective d’efficacité probante dans l’éducation du plus grand nombre,
mais plutôt à un nivellement par le bas en gardant l’illusion d’une éducation la même pour tous autant que possible, la façade mais pas le contenu.
De façon a générer une disctintion palpable sur concours dans l’ampleur des acquis et du savoir entre l’enfant "d’en bas" et l’enfant d’un peu plus haut, mais aussi dans la capacité de l’élève a mobiliser ces derniers,
ce qui, convenons en, élimine une bonne partie de la conccurence possible d’enfants de la masse populaire tout en gardant la façade "éducation nationale" et détournant un maximum de personne de l’ambition de préparer un concours, mauvais élèves qu’ils sont.
Puis de gérer un autre pourcentage d’élève en les privant subtilement des moyens d’exploiter au mieux leur potentiel et leur chance,
souvent surnotés pour ne pas les "angoisser", ne pas blesser leur "sensibilité", laissant indument pensée a la classe ou l’élève que sa couleur de peau, sa difficulté social, sa "pauvreté", son origine, sa religion, sa féminité ou masculinité, sont des critères avec lesquelles sa production intellectuelle est estimée et notée, logique du coeur oblige,
C’est d’autant mieux mal les préparer au niveau d’exigence intellectuel adéquat pour passé un concours, tout en confortant l’idée qu’ils ont le même diplôme et donc le même savoir,
Pour finalement leur faire admettre que c’est leurs fautes exclusives, chacun réduit à un seul individu devant une copie qui ne comporte pas son nom pour éviter une énième fois le procès en racisme, qu’ils doivent leur échecs. Ou que si coupable ils doivent trouver, c’est tout sauf le contenu allégé de leur cours et certainement pas ses si gentils professeurs.
Là, devant sa copie, plus de parole doucereuse, plus d’excuses du coeur, plus de prof qu’on connait et qu’on peut manipuler a coups de pression pour changer sa note,
là, on paye d’avoir cru que sous prétexte qu’on est colorée, pauvre, musulman, et autres mauvaise raisons, comme si ça nous empéchais de penser et d’apprendre,
on allais s’en sortir avec sa propre fainéantise scolaire à coup d’excuses devant sa page blanche numérotée. Là, on s’aperçoit qu’on sait, ou qu’on sait pas, mais aussi qu’on sait en fonction du seuil d’exigence qu’on a eut en face de soi et qu’on s’est donné a nous même pour bien savoir.
Alors profitant que rien n’est plus dupe qu’un mal sachant persuadé de savoir, il ne reste à l’élève face a son refus, sans pouvoir comparé sa copie, que l’auto culpabilisation, la frustration, et l’acceptation de son sort .
Et pour d’autres, bien sur, la joie d’avoir réussi le concours, d’avoir le job, avec l’impression d’avoir été en compétitions saine et honorable puisque confronté a des personnes de même "diplôme".
il fut un temps ou l’honneur des professeurs c’était d’éduquer les enfants comme les leurs, parce qu’enfant d’ouvriers eux mêmes, ils voyaient dans les élèves la necessité de les élever au dessus de l’aliénation du travail manuel et des abus du patronnat, l’émancipation par le savoir ça avais un sens, tout en sachant que l’habitus qui favorise les leurs permettra même la possibilité de voir leur famille gravir des échelons,
et aujourdh’ui un temps où il y a les siens, la caste administrative d’un coté, et les enfants des autres.
Le tout au détriment de l’idéal républicain et l’héritage des lumières qui n’arrange personne, ni les obscurantistes ni les dealers qui font leur empire sur les cervelles vident, ni l’objectif de reproduction du statut social des enseignants via leur descendance.
amicalement, barbouse.
09/04 10:45 - Paul Villach
@ Gilles Vous admettez donc que le blâme est une faute de la part de l’administration. (...)
09/04 09:53 - Gilles
Paul En lisant à droite et à gauche sur ce cas il semble en effet que l’administration (...)
09/04 02:36 - ocean
excellent, paul, rien à dire de mieux. Le fruit mûrit, il tombera tôt ou tard.
08/04 22:18 - barbouse
honnètement j’aimerai vous répondre que je suis cynique, que j’exagère, que je me (...)
08/04 19:32 - mascarpone58
@Barbouse Je crois que vous avez raison globalement, mais comme la "menace" (plus ou (...)
08/04 14:52 - barbouse
la crise des vocations dans l’enseignement national est un vrai problème qui commence a (...)
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