Ryan Air comme les low costs travaillent à prix coutant et leurs bénefs ce sont les subventions des aéroports dont ils veulent avoir, dans la plupart des cas, l’exclusivité.
Par ailleurs, si des billets sont bien vendus aux prix mentionnés, souvent ces offres sont limitées et de plus ces compagnies facturent en sus les taxes d’aéroport, les frais de manutention, etc... Ces frais supplémentaires sont assez fréquemment supérieurs au prix du billet. De plus les aéroports retenus ne sont pas toujours d’un usage pratique : ils nécessitent des déplacements supplémentaires à des heures souvent indues.
Pour en revenir à la SNCF, il faut voir cette vente de 200.000 billets comme une action de marketing à l’instar de celles des compagnies aériennes low-costs. La SNCF offre désormais des billets Paris-Marseille ou Paris-Nice à 5 euros. Qui dit mieux ?
Par ailleurs cette offre relativement massive va assécher le marché pendant quelques temps et certains vols low-costs vont souffrir.