À l’auteur, Crazy Horse, votre réplique du 8/04 11 :22.
Merci pour vos longues réponses, et merci pour leur ton général. Votre considération pour vos lecteurs m’oblige à vous répliquer. Ne vous sentez pas obligé de faire de même.
C’est vrai, votre contribution ne m’a pas laissé indifférent. Je ne conteste pas du tout votre liberté d’opinion, ni votre liberté d’expression. Et je sais que l’erreur est humaine, elle nous guette tous. J’ai écrit ce qui m’a choqué, je ne le répète pas.
Le débat, oui, je ne viendrais pas sur AgoraVox si je ne le supportais pas. Mais la formule de ce site est telle que ce sont les visiteurs et les auteurs qui en font la qualité et l’utilité. J’essaie d’y contribuer. Ceux qui y viennent pour discutailler politique ou embarquer les autres dans leur idéologie menacent son existence ; c’est peut-être ce qu’ils veulent car ils ne veulent pas de débat, il essaient de convertir les autres pour recruter des fidèles. Je vous accorde que vous n’êtes pas de ceux-là, votre bonne foi n’est pas en cause. Mais vous m’avez semblé en être une victime. Ma préoccupation n’a pas été de vous accabler. Vous avez peut-être ressenti mon commentaire comme étant ultra sévère. C’est parce que j’aimerais que ce site ne sombre pas dans la vulgarité. C’est beaucoup plus aux responsables du site qu’à vous que je me suis adressé.
Sur la régulation des banques et établissements financiers par les états : Il n’est pas contestable que ces organismes sont parmi les plus soumis au pouvoir de régulation des états, ils en ont pris la responsabilité. Il n’est pas contestable que les crises financières passées et celle présente sont des défaillances graves de ces organismes. Mon avis est que, quel que soit le contenu de ces régulations étatiques, mince ou pas, ces crises sont la responsabilité de ces états. Les imputer au « capitalisme », au « libéralisme », au « mondialisme », c’est tromper les gens en les exposant à des leurres, et c’est se tromper de remède. Le provocateur au crime est plus coupable que le criminel lorsqu’il s’agit d’un état.
Le cynisme des banquiers, je ne sais pas à quel niveau de l’organisation il se situe ; souvent, les « petits chefs » donnent l’impression de l’être alors qu’ils sont animé par d’autres mobiles.
Sur la monnaie et le travail : C’est là ou vous commettez l’erreur qui vous conduit à en commettre d’autres. Le travailleur encaissant le prix de son travail reçoit de la monnaie de celui qui achète le produit de son travail, lequel fait de même et ainsi de suite. Quelle est la source de cette monnaie. Le crédit expliquez vous. D’abord, ce n’est que partiellement vrai, car il existe une partie de la masse monétaire qui est constitué par de l’épargne (vous avez examiné la composition de la masse monétaire ?). Ensuite, il faut distinguer les différentes catégories de crédits, il y a ceux qui sont sains et ceux qui ne le sont pas. Ma protestation vise seulement ces derniers.
Les intérêts : ils ne sont pas différents des capitaux remboursés. Les deux le sont au moyen de la monnaie reçue par le travailleur en contrepartie de sa production (de richesses). Cette production n’est pas du vent. J’espère que cette explication suffira à vous convaincre qu’il y a chez vous une erreur à corriger dans votre affirmation « Cet argent (dettes et intérêts) n’existe pas ».
La mascarade dont vous dites avoir été victime en vous trompant, en m’y associant comme « bien pensant », mais c’est bien contre cela que je m’élève, car vous en êtes encore actuellement une victime à laquelle je m’efforce de venir à son secours. Et si ce ne sont pas des récitations que vous avez écrites, j’ai peut-être une chance de vous être utile en vous acculant à réfléchir encore un peu plus.
Je passe sur votre dérapage de l’avant dernier paragraphe, pour vous dire bravo sur le dernier.