Oui vous avez raison en ce qui concerne la France et les Pays-Bas. Sans doute aussi une majorités de citoyens irlandais aurais dit NON au Traité constitutionnel. Mais en ce qui concerne l’Allemagne, la Belgique, l’Espagne, le Portugal et plusieurs pays scandinaves - je ne parle pas des pays de l’Europe de l’Est - une majorité aurait dit OUI au Traité constitutionnel.
Les raisons pour leur OUI sont tout à fait différent : les Allemands veulent toujours jouer ce rôle "formidable" d’un "Führer" en Europe (comme les Anglais et les Francais d’ailleurs) ; l’Espagne, le Portugal, la Pologne, la Tchequie, la Slovaquie, l’Hongrie et même l’Irlande sont des pays où les populations avaient gagné le plus de leur adhésion à l’UE : plus de liberté et surtout plus de prospérité. Il faut bien tenir compte les différents vues des citoyens en Europe sur leur propre vie sociale.
Mais parlons de ce que l’on prends très vite dans la bouche : une majorité de Francais avaient NON. Bon, par voie de calcul une majorité avait dit NON. Mais si cette majorité s’étend à 50,7 pourcent des citoyens, c’est pour mois plus au moins la moitié des citoyens qui était contre quelque chose. Dois-je maintenant ignorer par force de cette "majorité de 0,7 pour-cent l’autre moitié ? Avez vous aussi retenu le pourcentage de ceux qui n’avez pas donné leur voix ni à OUI ni à NON ? Pour moi cette forme de démocratie risque d’être toujours bien démagogique et trompeuse. C’est pourquoi je défend la thèse que l’Europe souffre d’une crise de la démocratie. La société civile - donc la somme de tous les citoyens qui ne se sont pas ralliés à ces deux piliers de pouvoir "politique" et "économie" - est tenue à répondre à ce defi de la crise de la démocratie en mettant au point le troisème pilier de pouvoir : la société civile avec sa participation au développement durable de chaque société nationale et par conséquent européenne. Une foi reconnu comme force réelle des peuples déclarés "souverains", la société civile parlera aussi majoritairement pour l’une ou l’autre solution de la situation concrète - et peut-être elle décidera mieux que les hommes et femmes politiques actuellement seul au pouvoir. Mais la démocratie aurait retrouvé sa santé .