En raison d’un style torturé, complexe et haché, on a du mal à survivre au premier paragraphe (je ne parle pas du chapeau).
Par manque de suivi, la faute à une agrégation de phrases liées sans vraiment l’être, si l’on ne sait pas dès le départ qui est Littell, on court à l’erreur et l’on peut être amené à penser que l’ordure, c’est lui…un comble !
Passons au troisième paragraphe (le second n’est pas de l’auteur)…où nous attend, en toute fin, une perle : après avoir rappelé les liens récents entre Hitler et Vlaams Belang, l’auteur nous sert un « et il doit encore y avoir des uniformes qui dorment dans pas mal de maisons belges ou... flamandes ».
Pas mal, c’est combien ?
Pas mal, en pourcentage, c’est plus ou moins que le score du dit parti aux élections ?
Pas mal, ça justifie un poing dans la gueule ?
Quatrième…le titre du roman fait son apparition…le sec et l’humide…quatre petits mots et nouvelle digression, ceux de nos lecteurs que l’on avait récupérés par extraordinaire se sont à nouveau perdus.
Cinquième, Notre Président fait une apparition. On ne l’avait pas vue arriver, celle-là, faut être fortiche pour la placer ! Drôle de pays, la Hongrie, mère nourricière de Nicolas, elle lui aura transmis ses gènes d’extrême-droite…
Sixième, en Hongrie, toujours, comme dans la blague, « hongrois » qu’on suit et « on se rend compte » qu’on est paumé depuis le début.
Un passage par Le Pen justifie que l’on revienne stigmatiser une Belgique qui n’en demandait pas tant et si, cerise sur le gâteau, l’amalgame prend et qu’on peut revenir mettre un coup sur Sarko, c’est tout bénef !
Que reste-t-il de cet article ?
Le chapeau, peut-être, et encore…c’est TALL qui va être heureux.
Moi, un article comme ça, je sais bien ce que j’en aurais fait