Ce qui est grave dans toute cette histoire c’est une fois de plus cette impossibilité de s’exprimer. Quitte à le faire avec les mots qui blessent....

Mais finalement avec ce gouvernement, il faut suivre, droit comme un as de pique, les directives "d’en haut". Hors de question de remuer un tant soit peu les choses.

Je trouve que cette femme a eu le courage de dire ses pensées réelles, en fin de compte, peu importe par rapport à cela, qu’elle ait du faire des excuses plutôt que de démissioner, qu’elle soit ambitieuse ou velléitaire.

Je serais plutôt d’accord avec l’idée qu’elle ne souhaite pas laisser sa place dans l’espoir de sauver ce qui peut encore l’être.

Cette histoire d’excuses forcées est une véritable humiliation (qu’elle a accepté certes..) mais qui montre bien le pouvoir auquel nous avons à faire face.

C’est un pouvoir puant, digne d’une dictature, où personne ne peut aller contre le "duche" sous peine d’y laisser....on ne sait pas trop quoi, mais en tout cas c’est sévère.

C’est donc une preuve de plus que notre Démocratie est en danger.

Les journalistes souhaitant réellement faire leur travail ne le peuvent plus, d’ailleurs désormais ils se font tabasser (Ben tant qu’à faire... !), les ministres sont allègrement sous contrôle (les députés, c’est pour quand ??), l’opposition est exsangue, les syndicats ont le choix entre accepter de "négocier" ah ! ah ! ah ! sinon dans X mois c’est le gouvernement qui décide à leur place.

Quant au bas peuple, ils sont toujours 5000 à descendre dans la rue quand en fait il y en a 20000...

Ahhh ! Sarkoland quand tu nous tient ! Combien de temps encore devrons nous supporter cet infâme manège ?

Donc, Paul, au-delà de votre réflexion, fort bien menée par ailleurs, vous nous confirmez, s’il en était besoin, la dérive délirante de nos institutions et de ceux qui sont censés en être les garants.

Je crains fort, et finalement peut-être que je l’espère, que toutes ces dérives ne nous amènenet à des moments difficiles pour le pays...