Pour continuer sur l’importance symbolique, certes, du Mufti de Jerusalem, mais sur son poids malgré tout faible sur le cours des évènements qui se déroulèrent durant le second conflit mondial, on évoquera alors son pendant catholique, aumônier de la Waffen SS française, Monsignor Mayol de Luppe..
http://www.rationalisme.org/photos/pavelic.jpg
Celui-ci, peut-être moins exotique et moins photogénique qu’Hadj Amin El Husseini (moins svelte car mieux nourri..), s’en distinguait par une tendance au lyrisme. Qu’on en juge :
CITATION :
"En lettres de sang, à la pointe de ses baionnettes, c’est une page d’histoire admirable qu’écrit sur la page blanche de neige de la steppe russe, la Légion des Volontaires Français contre le Bolchévisme.."
FIN de CITATION.
Tiré d’un site un peu extrème dans ses positions, une petite évocation des liens entre nazisme et catholicisme, histoire d’équilibrer quelque peu la balance :
http://images.google.fr/imgres?imgurl=http://arxomega.perso.cegetel.net/religions/nazisme_catholique_fichiers/fac e_to_face.jpg&imgrefurl=http://arxomega.perso.cegetel.net/religions/nazisme_catholique.htm&h=220&w=171&sz=6&hl=fr&start=12&tbnid=4JjsgOakyvchSM :&tbnh=107&tbnw=83&prev=/images%3Fq%3DMayol%2Bde%2BLuppe%26gbv%3D2%26hl%3Dfr
Et l’on n’oubliera pas non plus que les régiments bosniaques musulmans, aux effectifs dérisoires rapportés à l’ensemble des forces de l’Axe, et que l’on cite toujours quand on parle d’El Husseini, étaient placés à l’époque sous la responsabilité du très catholique leader fasciste croate Ante Pavelic,
Pour les amateurs de littérature et pour illustrer la psychologie du personnage, un extrait célèbre tiré de "KAPUTT", l’ouvrage de Curzio Malaparte, à l’époque journaliste pour l’Italie fasciste :
CITATION
""Tandis qu’il parlait, j’observais un panier d’osier posé sur le bureau, à la droite du "Poglawnik". Le couvercle était soulevé : on voyait que le panier était plein de fruits de mer. Tout au moins, c’est ce qu’il me sembla : on eût dit des huîtres, mais retirées de leur coquille, comme on en voit parfois exposées sur de grands plateaux, dans les vitrines de Fortnum and Mason, à Picadilly, à Londres. Casertano me regarda et me cligna de l’oeil :
- Ca te dirait quelque chose, hein, une belle soupe d’huîtres ?
- Ce sont des huîtres de Dalmatie ? demandai-je au "Poglawnik".
Ante Pavelic souleva le couvercle du panier, et me montrant ces fruits de mer, cette masse d’huîtres gluante et gélatineuse, il me dit avec un sourire, son bon sourire las :
- C’est un cadeau de mes fidèles oustachis : ce sont vingt kilos d’yeux humains"
FIN de CITATION
gAZi bORAt