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Commentaire de Roland Verhille

sur Plan Sarkozy : ni réforme ni rigueur mais délestage dans une France en panne


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Roland Verhille Roland Verhille 11 avril 2008 10:39

On peut philosopher et avoir des lumières éclairant certaines réalités !

Mais quand même, rigueur ou pas ? Délestage, amputation des budgets ? Le philosophe pour qui les chiffres sont seulement objet d’obsession ne semble pas clairement se prononcer. Et n’ayant pas considéré les chiffres honnis, il n’a pas vu que tout ce théâtre n’est que leurre, diversion, masquant autant que possible l’action en cours, de connivence avec les « opposants », tendant à préserver le niveau actuel des dépenses publiques, indexées sur l’inflation, en coupant court leur croissance. Cesser de dépenser de plus en plus n’est ni rigueur, ni délestage, ni amputation de budgets.

Le philosophe pourrait aussi plus s’étendre sur la réduction des écarts de niveau de PIB entre les pays émergents ou pauvres et les autres, parallèlement aux écarts prétendus croissants entre les riches et les pauvres  dans nos pays « libéraux ». Passons sur l’exactitude ou non du constat. Il y a semble-t-il source d’inspiration dans le contraste entre la condamnation de la mondialisation produisant le premier résultat heureux et la si vive demande de réduction de l’écart entre riches et pauvre du même pays. Autrement dit, ce qui est voulu entre compatriotes est refusé s’agissant des pauvres d’ailleurs dans le monde.

Mais le philosophe voit juste en doutant du nouvel élan de la France. S’il était plus économiste que philosophe, ce ne serait pas un doute, ce serait une désagréable certitude. Oui, il s’agit seulement de tenter de gérer au mieux l’existant désastreux. Mais il n’a pas bien identifié les bénéficiaires ; s’il n’y avait que les réseaux, les copains, les financiers et les malins, ce ne serait pas ruineux au point où ça l’est. A moins que Bernard Dugué ne classe sous ces catégories les innombrables politiciens arrosant une multitude de gens pour acheter leurs bulletins de vote avec le porte monnaie des autres.

Oui, c’est très bien vu, la situation n’est pas si grave, elle est pire, car où que l’on porte le regard, on ne voit pas qui serait capable de sortir les Français des griffes de ceux qui les ruinent.

 


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