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Commentaire de Martin sur AgoraVox

sur Le droit du travail selon la Commission européenne


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Martin sur AgoraVox Martin sur AgoraVox 11 avril 2008 19:25

 

L’auteur constate avec raison :

 

" on cherche à entrer en compétition avec des pays comme l’Inde ou la Chine, qui ont un coût du travail extrêmement bas ainsi qu’un droit du travail quasi inexistant. Pour en arriver au même stade, il faudrait donc détruire l’ensemble des acquis sociaux.

 

L’Europe (souvent à partir du Conseil c’est-à-dire les chefs d’État et de gouvernement) donne les orientations, et les États appliquent. Et, comme ça ne donne que des résultats négatifs du point de vue des populations, on accuse l’Europe, ce qui témoigne d’une mauvaise foi sans limite. "

 

Ce que décrit cet article c’est d’une part le fonctionnement de l’oligarchie soutenue par les lobbies et d’autre part l’idéologie que l’oligarchie impose aux citoyens : le mondialisme qui est nuisible aux Européens.

 

 

L’idéologie à laquelle se référent les cercles qui tiennent le pouvoir (au niveau des institutions de l’Union européenne mais aussi en France et dans les autres États membres) est le mondialisme. Le mondialisme est une idéologie qui domine actuellement dans les milieux politiques au pouvoir dans les pays européens, qu’ils soient de « gauche » ou de « droite ». Il faut insister sur ce fait.

 

 

La globalisation des économies a sa source idéologique dans la doctrine politique du mondialisme. Le mondialisme cherche à uniformiser les populations de la planète. Le mondialisme se soucie avant tout des intérêts des populations de la planète globalement et il est contre la préservation des intérêts ainsi que des particularités de telle ou telle population. Le mouvement issu du mondialisme est la mondialisation, qui agit pour homogénéiser la planète par un ensemble de procédés : flux migratoires massifs au niveau planétaire, uniformisation culturelle par la répétition incessante des idées destinées à s’imposer au niveau mondial, dénigrement de toute forme de nationalisme etc. La globalisation des économies, qui est un aspect de la mondialisation, agit donc contre la préservation des intérêts et des particularités des Européens d’origine.

 

La globalisation des économies a pour conséquence en Europe la perte des emplois, la destruction des moyens de production industriels et bientôt agricoles, ainsi que la dégradation des conditions de travail. Lorsque par exemple les entreprises délocalisent des emplois vers d’autres continents, au Maroc, en Chine ou ailleurs, les représentants des partis au pouvoir font parfois un déplacement électoraliste sur le lieu de la catastrophe économique et ils déplorent publiquement ces conséquences nocives de la globalisation. Mais en vérité ces politiques appartiennent aux partis politiques qui au fil des 30 dernières années ont mis en place la globalisation.

 

 

Ces orientations vers la globalisation ont par exemple été confirmées et renforcées lors du Sommet du Conseil européen de Lisbonne, en mars 2000, puis par le Traité européen signé à Lisbonne le 13 décembre 2007. Le Conseil européen réunit quatre fois par an les chefs d’État et de gouvernement des États membres de l’Union européenne. Toutes les orientations importantes de l’Union européenne sont décidées lors de ces sommets périodiques.

 

Les orientations de Lisbonne, comme d’autres orientations qui visent les mêmes objectifs de globalisation, ont donc bien été décidées par les partis politiques qui en Europe alternent au pouvoir ces 30 dernières années ou plus.

 

Les orientations de Lisbonne se situent dans le cadre de la globalisation et leur but déclaré est d’améliorer la compétitivité des entreprises de l’UE en s’alignant sur les façons de procéder qui sont courantes dans les pays tels que la Chine ou l’Inde, où n’existent pas la protection sociale et la réglementation des conditions de travail des salariés. Cela signifierait reculer vers les conditions sociales qui étaient normales en Europe au début du 19ème siècle. En résumé à la place du libéralisme on vise l’ultralibéralisme, ou en d’autres termes, à la place du capitalisme avec visées sociales, on veut le capitalisme que je qualifie de « pur » ou de « dur », c’est-à-dire sans modérations sociales.

 

Si on veut remplacer les orientations de Lisbonne, par des orientations européennes économiques que souhaite majoritairement la population européenne, quelles que soient ces orientations souhaitées par la population, il faudrait que des mécanismes existent pour permettre aux citoyens d’exprimer et d’imposer leur volonté aux politiques.

 

Car en attendant, les politiques qui alternent au pouvoir en Europe n’agissent pas dans l’intérêt à long terme des européens. Au contraire ils conduisent les Européens à leur perte.

 

En effet l’objectif de progrès dans une société humaine devrait être non pas de travailler de plus en plus mais de s’affranchir de l’obligation de travail incessant, souvent pas choisi par vocation mais contraint pour des raisons économiques, qui absorbe entièrement l’individu. Cet objectif de progrès devrait donc se traduire par la recherche de « travailler mieux avec des rendus meilleurs » : quand on fait quelque chose il vaut mieux concevoir et bien conduire la production plutôt que de faire mal et de devoir investir du temps pour les corrections, les mises aux points…

 

À quoi sert le progrès s’il n’y a pas amélioration de la productivité horaire ? S’il y a progrès alors la productivité s’améliore en permanence, dans l’industrie et dans les services. Dans ce cas pourquoi faut il travailler de plus en plus ?

 

Au profit de qui est confisqué le progrès technologique ? Sur ce thème vous pouvez lire l’article « Mondialisme, meilleure productivité, durée de travail accrue : à qui cela profite ? ».

 

 

 

 

C’est un article qui explique, en employant un langage simple, facile à comprendre, quels sont les causes et les mécanismes de la manipulation, de l’escroquerie qui vise à pousser les Européens à travailler de plus en plus. 

 

Le mondialisme, avec le globalisation des économies, se traduit obligatoirement pour les Européens par la régression sociale.

 

Mais le mondialisme n’est pas une fatalité inévitable : il a été voulu et mis en place par ceux qui depuis des décennies se succèdent au pouvoir.

 

Le mondialisme n’agit pas dans l’intérêt des citoyens européens. Pire que vers la régression sociale, le mondialisme mène vers la disparition, vers l’extinction des Européens autochtones. Sur ce thème vous pouvez lire l’article « Mondialisme, croissance économique et avenir des Européens ».

 

 

 

La propagande en faveur du mondialisme est assurée par divers groupes de pression. Concernant les lobbies (groupes de pression ) qui en France et en UE propagent l’idéologie du mondialisme. L’auteur constate avec raison :

 

" Il n’y a pas eu de contrepoids citoyen, et les syndicats semblent achetés. Ces mesures ne vont donc que dans le sens de l’intérêt des entreprises. " 

 

De nombreux articles et livres ont été écrits pour dénoncer le règne des groupes de pression au dépens de la démocratie. Qu’est ce que ça a changé. C’est pourquoi je pose la question : concernant ce sujet comme concernant les autres questions qui relèvent des décisions politiques, les articles que l’on peut écrire, sur AgoraVox ou ailleurs, peuvent-ils amener les politiques qui sont au pouvoir à respecter les règles fondamentales de la démocratie véritable ?

 

Oui les lobbies sont omniprésent et dictent le contenu des lois.

 

À Bruxelles, les lobbies sont déclarés à la Commission européenne (voir les notes en fin de l’article). La Commission européenne prétend que « ces lobbies sont la garantie que les lois écrites par la Commission sont démocratiques puisqu’elles reflètent les points de vue des groupes concernés par ces lois ». Les technocrates de la Commission font peut-être une confusion de signification entre « démocratie », « technocratie » et « oligarchie »…

 

Le paragraphe précédent est extrait de l’article « Comment contrer les lobbies de toute sorte et comment aller vers la démocratie » qui a été publié par AgoraVox.

 

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