Votre analyse des chiffres de l’INSEE n’en est qu’une parmi d’autres.
Celles fournies depuis 1982 sont tout à fait pertinentes ; que vous vouliez "étirer" les stats depuis 1959 n’est que votre choix : on pourrait aussi remonter à 1935 : pourquoi pas ?
Donc, rien ne vous légitime à traiter les autres d’affabulateur ou de menteur.
Les sommes passées depuis 1982 des revenus du travail à ceux du capital sont indiscutables, que ça vous plaise ou non.
Des économistes d’un autre renom que vous n’ont pas du tout la même analyse que la votre : je ne vois pas en quoi la votre ferait autorité.
Contentez vous donc de faire valoir vos arguments, sans essayer de discréditer malhonnètement ceux des autres.
Ceci dit, cela ne concerne qu’un des aspects du problème évoqué ici ; à savoir la précarité grandissante des travailleurs, leur baisse du pouvoir d’achat, au seul profit des puissances financières, d’où la nécessité, désormais urgente, d’une action de masse pour faire valoir les droits des citoyens, et permettre une plus juste redistribution des richesses produites.
Le "rapport de forces", ce n’est pas moi, ni les travailleurs, ni les syndicats qui l’inventons ; c’est le système ultralibéral qui L’IMPOSE, au détriment de la très grande majorité des citoyens, frappés par l’aggravation des inégalités, la généralisation de la précarité et de la misère, au profit d’une toute petite minorité.
Ceci est UN FAIT, irréductible à toutes les tentaives d’analyse que vous pourrez essayer d’en faire. C’est en partant de cette REALITE que s’impose la nécessité et l’urgence d’une mobilisation générale des travailleurs et des citoyens pour reconquérir les droits que ce système leur soustrait progressivement.
A ce titre, la perspective d’une grève générale élargie à tout l’Euroland semble l’étape nécessaire de la reprise en main par les citoyens de leur propre destin, et du changement d’un système qui va à l’encontre de leurs intérêts.
Que cela vous plaise ou non, ne change rien à cette nécessité qui doit intervenir le plus vite possible.