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Accueil du site > Actualités > Citoyenneté > Pour une grève générale en Europe !

Pour une grève générale en Europe !

Alors que les richesses produites par les travailleurs européens n’ont jamais été aussi importantes, alors que les profits bancaires (malgré la crise, provoquée par les banques elle-mêmes, des subprimes, qui a mis des milliers de gens dans la rue) n’ont jamais été aussi faramineux (75 milliards pour les banques françaises en 2007, 3 milliards de gains dans l’année pour le seul trader John Paulson), alors que les salariés européens n’ont jamais autant été soumis au travail précaire, à la « flexisécurité » sans sécurité, au travail à temps partiel, à la dégradation des salaires, à la baisse de leur pouvoir d’achat, au transfert du produit du PNB du travail vers le capital, alors que l’inflation atteint, dans la zone euro 3,5 %, les ministres des Finances européens, réunis la semaine dernière à Ljubljana, ont appelé à (je cite) : « la modération des salaires »...

Cette fois-ci, il semble que la coupe soit pleine.

L’année 2008 doit être celle de la prise de conscience des travailleurs européens qu’il leur faut s’unir pour cesser de subir, constamment, la dégradation de leurs conditions de travail, de leur pouvoir d’achat, de leurs conditions de vie : disons même de survie.

Le temps est largement venu de mettre fin à l’avancée dévastatrice du rouleau compresseur de l’ultralibéralisme, au détriment de la grande majorité des citoyens de la planète, et au profit de seulement quelques-uns.

Comme on ne saurait attendre des pays émergents (Chine, Inde, Afrique) de sensibilisation ni de mobilisation suffisamment forte des travailleurs (soumis au régime de leur stricte survie), ni de mouvement de la part des Etats-Unis, vu la force des puissances financières sur leur système politique, ce n’est que de la part des citoyens européens que peut venir le coup d’arrêt, la crise salutaire.

Et il y a urgence.

Les syndicats européens en ont d’ailleurs parfaitement conscience. Mobilisés eux aussi à Ljubjlana, autour de la CES (Confédération européenne des syndicats, représentant 27 pays européens), ils ont, par une manifestation commune, exprimé leur colère devant la dégradation du pouvoir d’achat des citoyens.

On trouvera ici l’interview de son secrétaire général John Monks, sur la situation du marché du travail en Europe, la dégradation de l’emploi, la nécessité, enfin de la prise en compte de l’aspect SOCIAL de l’Europe, au moment où la France s’apprête à en prendre la présidence, et alors que cette préoccupation apparaît (selon une enquête réalisée par Touteleurope.fr,), comme la principale préoccupation des Français, avec l’environnement.

Le temps n’est plus aux vagues revendications sectorielles, à la défense corporatiste de certains secteurs, à l’éparpillement des négociations branche par branche, ou pays par pays (qui fait, évidemment, le jeu des puissances financières) : le temps est venu d’une nécessaire mobilisation générale des travailleurs et des citoyens européens, pour la juste affirmation de leurs droits légitimes à une plus juste redistribution des richesses qu’ils produisent.

C’est d’Europe que doit se lever le mouvement salutaire de régulation d’un système ultralibéral devenu meurtrier, livré aux seules puissances de l’argent.

C’est pourquoi il semble indispensable d’entreprendre des actions d’envergure, au niveau européen : une grève générale des travailleurs européens semble, à ce niveau, la première étape nécessaire d’une plus juste redistribution des cartes.

Secteurs privés et publics unis dans la juste revendication de leurs droits, il est temps que les syndicats européens, unis, entament l’épreuve de force qui, seule, pourra faire plier les forces mortifères de leur exploitation, et de la continuelle dégradation de leurs conditions de vie.

Halte aux effets dévastateurs d’un ultralibéralisme dérégulé : appel à la mobilisation pour une grève générale dans toute l’Europe.

Citoyens européens, à l’action !

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Pour une grève générale en Europe !

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93 réactions à cet article    


  • JPC45 11 avril 2008 16:05

    à ceux qui croit (propagande encore) que la répartition des richesse va de plus en plus au capital au détriment du travail

    http://www.optimum-blog.net/public/images/va_france.png

    de plus dans ce graphique est intégré dans la rémunération du capital la rémunération de l’épargne populaire...

    après les 15 milliards pour les riches, voici encore une contre vérité relayée par Sysyphe qui a bien du mal à maitriser ces notions mais qui relaie très bien la propagande de la LCR

     

     


    • sisyphe sisyphe 11 avril 2008 16:49

      Ben oui, mais, manque de bol, le graphique s’arrête en 97, et l’on voit bien que le courbe avait déjà commencé à s’inverser en faveur du capital : faut se tenir à jour, JPC 45.

      Pour les 15 milliards du "paquet fiscal", j’ai largement démontré, textes et chiffres à l’appui, ce qu’il en était. Depuis, d’ailleurs, en ce qui concerne les heures sup’, la commission des finances du parlement a rendu un rapport, qui démontre que ça coûte plus cher à l’état (4 et quelques milliards) que ça n’a remis d’argent dans le circuit (3,7 je crois).

      Pas de bol, JPC 45 ; les faits et les chiffres sont tétus, quoique vous en ayez.

      Pour le reste et la qualification de "propagande", c’est, en général les termes employés par ceux qui n’ont pas d’argument : je vous en laisse donc l’entière responsabilité.

      Par ailleurs, je n’ai jamais été à la LCR, ni carté dans aucun parti ni syndicat : désolé de vous décevoir : il y a encore des citoyens libres qui sont capables de penser par eux-mêmes, et d’analyser la situation, en dehors des pensées formatées.

      Mais vous, cher JPC 45, pour qui roulez vous ?


    • Fred 18 avril 2008 11:19

      euh non sisyphe, vou sn’avez jamais démontré que la majorité de l’argent irait aux plus riches. La seule chose que vous avez faite est de parler de l’utilité du paquet fiscal et là nous sommes peut être d’accord.


    • Naoh 28 juin 2008 20:51

      Cher JPC 45.

      J me permets de prendre la plume (électronique) pour prendre part au débat. Je ne suis cliarement pas de votre bord idéologique mais en débattre n’est pas le but de mon message.

      Je voulais juste parler de votre graphique. La source pour commencer ? Car celui-ci est de langue anglaise.cela m’intrigue. Deuxième point, je note que ce graphique traite des années1913 à 1997, soit 84 ans. Il manque donc la période 1998-2008 soit 10 ans. Ce qui représentearit 12 % de la courbe que vous nous proposez. Je pense que des évolutions marquées pourraient trouver place, graphiquement parlant, sur ces 12%. je ne saurais affirmer dans quel sens iraient ces évolutions, mais comme on dit, dans le doute, abstiens-toi ! Alors ce n’est pas du tout dans le but de vous incendier, mais je crois que ce document vieux de 10 ans est obsolète et qu’il n’est pas judicieux d’y faire appel... D’autant plus que nous ne sommes plus, il me semble, avec la flambée du prix de l’énergie de base, des denrées alimentaires de base, et des métaux et autres matières premières, dans une période dite "stable" économiquement, personne n’oserait me contredire, j’ose espérer !!! Donc il est difficile d’extrapoler de la suite de la courbe en remarquant son caractère relativement stable d’auparavant.

      Sinon, j’ai remarqué que ce graphique traite de la situation francaise. Hors avec les délocalisations et l’ère nouvelles de la mondialisation, je crois qu’il serait intéressant d’observer un tel graphique au niveau international. Car la situation de la France est elle représentative de celle des pays pauvre où beaucoup des grosses compagnies se sont développées ? Je crois que pour avoir une vision non tronquée de la chose, il faudrait un graphique de l’évolution internationle et jusqu’à nos jours. Ceci dit, je ne peux rien faire de mieux que de le souligner car je n’ai guère ce graphique sous la main !!! Déso,lé !

      Allez, au revoir à tous et pensez à éviter de vous vider de votre énergie en vous agrippant sur les forums car j’ai l’impression que bientôt, on aura besoin de l’énergie de tous et dans une logique de solidarité et d’entraide mutuelle pour s’en sortir !

       

       


    • valere valere 11 avril 2008 17:08

      Serait-ce un article annonciateur d’une révolte à l’échelle européenne ? Si seulement...

       


      • sisyphe sisyphe 11 avril 2008 17:17

        Pour ce cher JPC 45 :

        1979 : le coup d’état mondial

        Après une crise monétaire importante et des poussées inflationnistes, la réserve fédérale américaine dit : "c’est finis, on va augmenter les taux d’intérêts". L’objectif principal des politiques économiques n’est plus le plein emploi, mais la lutte contre l’inflation, et ainsi revaloriser les profits. C’est la fin du compromis social.

        En effet, l’objectif est donc de redresser la courbe du partage de la valeur ajoutée. Avant nous avions une répartition entre capital et travail loin d’être égalitaire, mais le travail avait encore une place non négligeable. D’après Serge Halimi, rédacteur en chef adjoint du monde diplomatique, il y a eu un transfert d’environ 8% du P.N.B français des revenus du travail vers les revenus du capital, des sommes qui auraient autre fois versé aux revenus du travail.

        Comment a-t-on réussi à transférer l’argent du travail vers le capital ?

        Au début des années 80 on explique que cet ajustement doit être provisoire : "c’est la crise tout le monde se serre la ceinture, on remet le bateau à flot et puis ça repart". On met en avant des théoriciens oubliés des années 30 comme Hayek, on voit la création de la société du Mont-Pèlerin, et peu à peu on fait taire tout autre voix. Cela s’accélère avec la chute du bloc de l’est, supprimant définitivement l’idée même d’alternative.

        En s’appuyant sur des chercheurs qui vont donner un habillage savant aux préférences économiques et financières des milieux dirigeant, on va nous expliquer qu’il faut enrichir les riches pour qu’ils puissent créer des entreprises et offrir des emplois aux pauvres. On nous présente cela comme inexorable, en ne laissant pas la parole à d’autres chercheurs comme Michel Husson, Yves Salesse, avec la Fondation Copernic, le CRID etc...

        Retour à la case départ.

        Avec Reagan et Thatcher on signe la fin claire et nette du capitalisme industriel (qui pouvait encore supporter le social) au capitalisme financier, qui ne fait plus l’essentiel de son profit sur la production, mais sur la spéculation. On supprime tous les obstacles aux mouvements des capitaux : libre circulation des capitaux, déréglementations, financement des entreprises par le marché financier et ouverture des frontières entre les divers marchés financiers et monétaires. Résultat : la sphère financière se replie sur sa propre logique et se déconnecte peu à peu de l’économie réelle. Deux chiffres pour bien comprendre l’importance de ce changement. Entre 1989 et 1998 le volume du marché des changes est multiplié par trois. Une journée de spéculation sur les devises (seulement sur les devises) représente 1.500 milliards de dollars, soit le montant des réserves en or et devises des principales banques centrales dans le monde.

        Dans cette nouvelle économie mondiale, le besoin d’un salariat qualifié avec le quel on avait un contrat social, même imparfait c’est terminé. Aujourd’hui on va chercher l’argent directement sur les marchés financiers.

         

        Au plaisir de vous lire, cher JPC 45 !


        • Christophe Arvis Christophe Arvis 11 avril 2008 17:36

          Attention aux confusions : Les libéraux, notamment de la société de Mont Pélerin (que je connais bien) sont extrêmenet critiques de la politique des banques centrales, càd des systèmes à réserve fractionnaire, qui est en général anti-libérale. Il suffit de se plonger dans les sites internet des grands think tanks libéraux pour lire les analyses. 

          La crise des subprimes a une forte origine monétaire en raison des politiques irresponsables des directeurs de Banque Centrale, notamment aux USA.

          Tant que l’on aura l’illusion de pouvoir manipuler la monnaie, l’on créera des cycles économiques et financiers artificiels, faits de bulles et de krachs.

           


        • jice 11 avril 2008 21:05

          Vu le commentaire de JPC45, je doute qu’une feuille de chou gauchiste comme le monde diplomatique, et Serge Halimi en particulier, soit une source digne d’intérêt.


        • JPC45 11 avril 2008 21:26

          ce n’est pas un pb de droite ou de gauche mais de vérité des chiffres et je suis pret à discuter mais dès qu’on creuse un peu, pas de répondant


        • sisyphe sisyphe 11 avril 2008 21:37

          Mais dis-moi, machin, tu vas arrêter de te la jouer, oui ?

          Je t’ai donné TOUS les chiffres, et tous les textes : si ceux du Monde Diplomatique, c’est du pipeau, ceux d’Attac, c’est pas sérieux, Michel Husson, Yves Salesse, avec la Fondation Copernic, le CRID, tous des tocards, les 1.000 milliards de pertes annoncés par le FMI ; de la propagande, Stiglitz, sans doute un vieux ringard, jusqu’à présent, toi tu n’en as pas avancé UN SEUL de chiffre, contradictoire, et tu viens nous gonfler, toujours en avançant masqué, sans même avoir les c... de répondre d’où tu parles ; alors, maintenant, basta : ou tu avances des chiffres et des arguments, ou tu fermes ta gueule. 

          Va jouer les cadors dans ta cour, si y en a qui arrivent à y croire, mais arrête de venir polluer ce sujet.

          Mobilisation pour une grève générale européenne : les pseudo-économistes agréés, fossoyeurs de la démocratie et des droits de l’homme à la comptabilité des épiceries ; qu’ils arrêtent de nuire.

           


        • JPC45 11 avril 2008 21:44

          Machin, rigolo, etc

          Je vois que ça vole pas haut... des mémoires spécifiques sur le sujet de la répartition entre travail et capital ont été fait qui ont démontré que les extrapolations d’ATTC et autre sont exagérés

          Après tu peux me sortir qui tu veux comme nom, je ne vois pas en quoi ça répond à ma question.


        • Frederic Stephan 11 avril 2008 17:19

          Il est temps de proposer un nouveau modèle de société.

          Le changement doit être radical et non pas minime comme en 68. Les français voient leur pouvoir d’achat baisser et constatent des toubles encore plus graves dans certains pays du tiers monde. La bulle financière, pour laquelle ils n’y sont pour rien, ménace d’exploser et d’empirer les choses. La hausse du pétrole semble ne plus vouloir se stabiliser. Et pendant ce temps là, les profits des sociétés du CAC40 n’ont jamais été autant important et le grand capital s’en met plein les poches (j’ai dit "grand capital" et pas "petits patrons").

          Alors ayez l’audace de proposer un modèle humaniste, qui ne soit pas basé sur le profit personnel mais sur le bien être de tous, et les français, et j’espère la majorité des citoyens d’Europe, suivront.


          • Fred 18 avril 2008 11:26

            Le problème est la variable humaine ; chaque personne veut plus et souvent malheureusement au détriment des autres. Plus un bénéfice est illégal, plus l’homme y tient disait Balzac. Rien n’empêchait les propriétaires de vendre en dessous du marché et limiter la bulle immobilière, le problème est que chacun veut en profiter.

             

            Le système capitaliste est le moins imparfait des systèmes, malheureusement personne n’a trouvé quelque chose de mieux. Certes la France s’appauvrit mais il n’y a jamais eu aussi peu de pauvres dans le monde.


          • Christophe Arvis Christophe Arvis 11 avril 2008 17:26

            Le débat éternel entre la répartition des richesses entre la travail et la capital est un non sens, et révèle à quel point nous sommes encore intoxiqué de culture économique marxiste.

            La part des richesses (VA) qui revient au travail sous forme de salaires est généralement immédiatement détruite car consommée. Celle qui revient au capital est réinvestie directement ou indirectement avec un effet ricochet profitable pour l’économie toute entière. CAr qu’on le veuille ou non la croissance économique repose d’abord et avant tout sur l’accumulation du capital, c’est-à-dire l’investissement qui permet le financement de l’innovation. Si la relance de la consommation de type kéynesienne fonctionnait, nous serions le pays le plus riche du monde avec notre niveau de dépense publique !!!

            Les pays occidentaux qui ont compris cela, affichent un croissance économique sur le long terme, alors que notre pays s’enfonce dans ses illusions économiques avec des effets dévastateurs : chômage élevé depuis 20 ans, dette et déficits publics considérables, croissance faible.

             


            • sisyphe sisyphe 11 avril 2008 17:32

              par Christophe Arvis (IP:xxx.x45.64.10) le 11 avril 2008 à 17H26

               
              Le débat éternel entre la répartition des richesses entre la travail et la capital est un non sens, et révèle à quel point nous sommes encore intoxiqué de culture économique marxiste.

              La part des richesses (VA) qui revient au travail sous forme de salaires est généralement immédiatement détruite car consommée. Celle qui revient au capital est réinvestie directement ou indirectement avec un effet ricochet profitable pour l’économie toute entière.

               

              Mais bien sûr : c’est bien connu, l’économie mondialisée est "intixiquée de culture économiste marxiste".

              Et la crise financière est directement liée aux agissements des trotsko-gauchistes !

              Ce que vous dites, par ailleurs, est totalement faux ; et, soit vous le savez, soit vous raisonnez sur l’économie d’il y a plus de 20 ans. Car vous oubliez la part énorme et grandissante de la part des richesses qui revient au capital, et qui n’est PAS DU TOUT REINVESTIE, mais qui ne sert strictement qu’à la spéculation : avec seul effet ricochet pour l"économie toute entière, de la livrer enbtièrement aux puissances et aux bulles spéculatives, au détriment de la valeur réelle : tant du travail, que des matières premières.

              Vous êtes soit d’une totale mauvaise foi ; soit pas au courant : alors, renseignez vous, avant de prononcer des sentences à côté de la plaque : merci.


            • JPC45 11 avril 2008 17:40

              le problème c’est que vous en connaissez rien en économie et que vous reprenez à votre compte ce que l’on pourrait entendre au coin du bar d’un café.

              En attendant donnez nous les chiffres qui prouvent vos dire (répartition richesse ?)


            • sisyphe sisyphe 11 avril 2008 17:45

              par JPC45 (IP:xxx.x35.8.126) le 11 avril 2008 à 17H40

               
              le problème c’est que vous en connaissez rien en économie et que vous reprenez à votre compte ce que l’on pourrait entendre au coin du bar d’un café.

              En attendant donnez nous les chiffres qui prouvent vos dire (répartition richesse ?)

               

              Ecoutez, mon vieux, vous avez ici-même suffisamment fait preuve de votre totale incompétence en économie ; alors, pensez bien que je me passe volontiers de vos commentaires, sur le bar du coin que, personnellement, manifestement contrairement à vous, je ne fréquente pas.

              Pour les chiffres, il vous suffit de lire autre chose que le Figaro ; par exemple tous les rapports publiés depuis des annéées par l’OCDE, dans Le Monde Diplomatique, et un tas d’autres organes, pour les avoir sans cesse sous les yeux : il n’est de pire avuegle que celui qui refuse de voir.

              Et vous n’avez toujours pas répondu à ma question : pour qui roulez vous ?


            • Dudule 12 avril 2008 04:00

              "La part des richesses (VA) qui revient au travail sous forme de salaires est généralement immédiatement détruite car consommée."

              La richesse consommée serait donc détruite, d’après vous.

              Je ne vais pas épiloguer, mais il semble manifeste que vous n’avez absolument aucune notion des questions que vous abordez.


            • Mr Mimose Mr Mimose 11 avril 2008 17:27

              Une révolte ?

              Non je pencherais plutot pour une guerre, contre l’iran par exemple pour commencer, après on verra.

              Quand je parle aux gens que je connais, tous sont persuadés que nous sommes en danger à cause du terrorisme, que Ben laden est caché derrière la porte pret à nous refiler un méchant coup de cutter.

              La propagande depuis le 11 septembre à fait son oeuvre, quand le signal sera donné, les gens iront se battre, il suffit juste de les appauvrir encore un peu, ensuite plein de haine ils voudront en découdre avec les musulmans ou n’importe qui d’autre car on leur montrera le coupable de la situation.

              Et personne ne se souviendra qu’on à employé la meme tactique dans l’allemagne nazie, mais l’ennemi était juif à cet époque.

              Regardez autour de vous, et voyez comment les gens sont remplis de la propagande qu’on leur sert avec leur repas du soir.

              Penser demande des efforts et de la volonté, regarder et repeter est bien plus confortable.


              • Mr Mimose Mr Mimose 11 avril 2008 17:41

                Cher M Arvis

                Que faut-il faire alors selon vous ? Continuez à privatiser ? Je veux bien, mais j’ai l’impression que plus on privatise, pire c’est ! Y’a de plus en plus de pauvres ! Ou sont les richesses crées ? Pas dans ma poche en tout cas !

                Alors votre petit laius economique me fait doucement rigoler ! Vous croyer convaincre qui ? Mais qui etes vous ?

                Je serais curieux de savoir quel est votre profession et vos revenus, car en parlant de la sorte on croirait entendre le fils Bouygues.

                Mais je pencherais plutot pour dire que vous etes un de ces minable gagne-petit qui veut se croire plus royaliste que le roi.

                 


              • JPC45 11 avril 2008 17:28

                sur les 15 millairs vous avez répondu à coté parce que la somme des mesures ne fait pas 15 milliards. De plus, si j’ai bien compris l’arguementaire du PS, les heures sup ça ne marche pas donc devrait couter moins cher que ce qui était prévu : 6 milliards

                donc d’un coté on ne peut pas dire que ça coute 15 milliards (en fait entre 10 et 12 quand on somme) et dire que la mesure principale sur les heures supplémentaires ne marche pas (et que donc devrait couter moins que prévu)

                Moins je constate que 3,7 millaird ont été distribué : c’est pas une bonne nouvelle ?

                Je suis preneur des chiffres après 1997, vous êtes sur de vous j’ai l’impression mais montrez moi les chiffres qui appuie votre argumentaire car les chiifres jusqu’à 1997 montre un stabilité dans la répartition.

                vous me sortez ensuite un article du monde diplomatique mais aucun chiffre (rien de surprenant quand on connait l’idéologie de ce journal) il sort ou ce 8%

                 

                 

                 


                • sisyphe sisyphe 11 avril 2008 17:41

                  par JPC45 (IP:xxx.x35.8.126) le 11 avril 2008 à 17H28

                   

                  sur les 15 millairs vous avez répondu à coté parce que la somme des mesures ne fait pas 15 milliards. De plus, si j’ai bien compris l’arguementaire du PS, les heures sup ça ne marche pas donc devrait couter moins cher que ce qui était prévu : 6 milliards

                  donc d’un coté on ne peut pas dire que ça coute 15 milliards (en fait entre 10 et 12 quand on somme) et dire que la mesure principale sur les heures supplémentaires ne marche pas (et que donc devrait couter moins que prévu)

                  Moins je constate que 3,7 millaird ont été distribué : c’est pas une bonne nouvelle ?

                  C’est ça : essayez de continuer à noyer le poisson !

                  Les 15 milliards, j’en ai détaillé entièrement les mesures : textes et chiffres à l’appui, et vous le savez parfaitement (puisque vous m’avez lu).

                  Sur la seule somme consacrée aux heures sup, que vous-même avez chiffrée à 5 milliards (en année pleine), il se trouve que le rapport de la Commission des finances de l’Assemblée qui vient de rendre son rapport pour la période de mise en place (donc, MOINS d’une année pleine), elle constate que 4,2 milliards ont été distribués par l’état pour cette mesure, pour une remise en circuit de 3,8 milliards .

                  C’est une bonne nouvelle ? Pour qui ?

                  Pour l’ensemble des contribuables qui ont payé ces 4,2 milliards, sans retout sur leur investissement ?

                  Pour le budget de l’état, plombé de ces 4,2 milliards, et qui cherche maintenant à faire des économies de bouts de ficelle sur le dos des pauvres ?

                  Si le coup des heures sup ne marche pas, l’argent, lui, a bien été dépensé.

                  Par ailleurs, comme je l’ai déjà signalé, et comme vous faites semblant de ne pas l’avoir lu, cette loi est propice aux effets d’aubaine (haures normales comptées comme des heures sup’) qui vont, également, pénaliser le budget de l’état.

                  Vous ne comprenez pas très vite, ou il faut vous expliquer longtemps ?

                  En attendant, vous n’avez pas répondu à ma question, JPC 45 : POUR QUI ROULEZ VOUS ? Merci de votre réponse.


                • Fred 18 avril 2008 11:35

                  En l’occurence, ceux qui font des heures supplémentaires ne sont surement pas les plus riches et donc l’argent dépensé repartira dans l’économie car ces personnes font rarement des économies.


                • JPC45 11 avril 2008 17:42

                  Sysyphe crois que l’on est dans un pays "ultra libéral"... avec entre 1/4 et 1/3 des actifs qui sont fonctionnaires ont a du mal à le croire.


                  • JPC45 11 avril 2008 17:47

                    sur la loi TEPA vous m’avez surtout renvoyer vers un site qui indique "Le montant projeté des mesures du "paquet fiscal" se monte à plus de 10 milliards d’euros pour l’année 2008 et 13 milliards d’euros par an à partir de 2009 "

                    http://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_TEPA

                    donc ne dites pas que vous avez répondu...


                  • sisyphe sisyphe 11 avril 2008 17:48

                    par JPC45 (IP:xxx.x35.8.126) le 11 avril 2008 à 17H42

                     
                    Sysyphe crois que l’on est dans un pays "ultra libéral"... avec entre 1/4 et 1/3 des actifs qui sont fonctionnaires ont a du mal à le croire.
                     
                    JPC 45 est un rigolo : pour lui, le libéralisme, c’est comme le nuage de Tchernobyl : il s’arrête à nos frontières !
                    Et ça vient donner des leçons d’économie et parler du bar du coin, en évoquant le "nombre de fonctionnaires" !
                    Tordant, comme garçon !

                  • JPC45 11 avril 2008 17:50

                    au fait il sont été distribué à qui les 3,7 Milliards ?

                    vous dites que c’est l’esemble des contribulables c’est à dire ceux qui paient des impôts sur les revenus donc les 50% les plus aisés : vous devriez être content de cette redistribution...


                  • JPC45 11 avril 2008 17:52

                    et c’est vous qui parlez d’arguements... je crois que vous allez jamais me répondre sur les chiffres qui soutiennent vos dire qur la répartition... mais c’est moi le rigolo...


                  • sisyphe sisyphe 11 avril 2008 17:56

                    par JPC45 (IP:xxx.x35.8.126) le 11 avril 2008 à 17H50

                     
                    au fait il sont été distribué à qui les 3,7 Milliards ?

                    vous dites que c’est l’esemble des contribulables c’est à dire ceux qui paient des impôts sur les revenus donc les 50% les plus aisés : vous devriez être content de cette redistribution...

                     

                    Une fois de plus, totalement à côté de la plaque, mon pauvre.

                    Le budget de l’état provient, en ce qui concerne les impôts, pour 50% de la TVA : payée, donc, par TOUT LE MONDE, et au même taux, que l’on soit fortuné ou misérable : révisez vos classiques, mon vieux : vous en êtes ridicule ...

                    Et toujours pas de réponse... Ma question vous gène tellement ?


                  • JPC45 11 avril 2008 17:59

                    dois je vous rappeler la définition du mot contribuable que vous avez employé

                    comme je sais que vous aimez bien wikipedia

                    Le contribuable est l’individu ou le ménage qui paye une contribution ou impôt direct à l’État.

                    Tous les citoyens ne sont pas des contribuables ; Ainsi en France, environ 50% des citoyens ne payent pas d’impôt sur le revenu (IR).

                    Des mouvements de défenses des contribuables ont vu le jour dans les dernières décennies, d’abord dans les pays anglo-saxons puis repris en France. On peut citer Contribuables Associés en France ou le Rassemblement des contribuables français de Nicolas Miguet. Néanmoins ce parti semble exister davantage pour la promotion de son leader que pour la défense des contribuables.

                     

                    et c’est moi le rigolo ou à coté de la plaque (sic)

                     


                  • JPC45 11 avril 2008 18:00

                    J’attends toujours les chiffres qui confirment vos dires sur la répartition des richesses, ça ne devrait pas être dur...


                  • Christophe Arvis Christophe Arvis 11 avril 2008 17:48

                    Je travaille au coeur des marchés financiers. Les bras m’en tombent lorsque j’entends ou je lis des propos du genre : "l’argent ne sert pas à de l’investissement productif mais à de la spéculation !!!". Mais enfin qu’est-ce que cela veut dire ??. Heureusemnt qu’il y a nombre d’opérateurs qui prennent des risques que d’autres ne veulent pas prendre. Soit le capital va directement dans le financemnt de l’activité (favorisé grâce aux réformes récentes sur l’ISF qui multiplient actuellement les fonds et autres véhiculent d’investissments), soit il s’agit d’investissemnt en produits de couvertures, sans lesquels des "investissements productifs ne se feraient pas".


                    • sisyphe sisyphe 11 avril 2008 17:53

                      par Christophe Arvis (IP:xxx.x45.64.10) le 11 avril 2008 à 17H48

                       
                      Je travaille au coeur des marchés financiers. Les bras m’en tombent lorsque j’entends ou je lis des propos du genre : "l’argent ne sert pas à de l’investissement productif mais à de la spéculation !!!".
                       
                      On s’en serait douté, que vous travaillez au coeur des marchés financiers !
                      Quant à la spéculation, vous n’y apportez que la réponse..... d’un spéculateur, qui n’infirme en rien ce que j’en disais plus haut.
                      On vient d’ailleurs de voir précisément les effets formidablement bénéfiques de la spéculation, avec la crise des subprimes, qui a coûté, selon le FMI 1.000 milliards de dollars à l’économie : bien joué !

                    • JPC45 11 avril 2008 17:57

                      j’ai une question quand je vois le niveau de vos commentaires sur l’économie et la finance : pour affirmer que la crise des subprime est liée à la spéculation, vous connaissez j’imagine la titrisation (vite sur wikipedia)

                      Pour parler de qq chose il faut connaître un minimum car sinon ça risque de pas voler haut...


                    • sisyphe sisyphe 11 avril 2008 18:04

                      par JPC45 (IP:xxx.x35.8.126) le 11 avril 2008 à 17H57

                       

                      j’ai une question quand je vois le niveau de vos commentaires sur l’économie et la finance : pour affirmer que la crise des subprime est liée à la spéculation, vous connaissez j’imagine la titrisation (vite sur wikipedia)

                      Oui : j’ai lu ce que j’avais à en connaître sur la titrisation.

                      Et, donc, selon vous, ce n’est pas de la spéculation ?

                      Bon : j’ai assez perdu de temps avec vous : d’autant que vous essayez de noyer le poisson depuis le début. Le sujet de ce topic est la nécessité d’une grève générale pour empêcher la dégradation constante des revenus du travail des travailleurs, pour s’opposer à l’ultralibéralisme qui aggrave toutes les inégalités, qui est le jouet des puissances financières et de la spéculation sur l’économie mondiale, au détriment de la très grande majorité de la planète : c’est un fait, que vous n’arriverez pas à occulter, malgré tous vos artifices.

                      Si vous voulez défendre ce système meurtrier, c’est votre choix : à chacun sa conscience, mon vieux : moi, je cesse de perdre du temps avec un embrouilleur qui, depuis le début, refuse de dire pour qui il roule, alors que ça se voit comme le nez au milieu de la figure : ayez au moins les c.... d’avouer vos opinions, au lieu de faire diversion, mon vieux.


                    • Dudule 12 avril 2008 04:25

                      "Je travaille au coeur des marchés financiers."

                      Tout s’explique ! C’était donc ça ! C’est pour ça que vous avez écrit ça :

                      "La part des richesses (VA) qui revient au travail sous forme de salaires est généralement immédiatement détruite car consommée."

                      Ainsi donc, seul le pognon qui est épargné ou spéculé, bref celui qui passe entre vos mains, n’est pas gaspillé, d’après vous ? Le pognon est créé ex-nihilo par l’entrepreneur, puis gaspillé par la populasse. Voilà une théorie économique dont je n’avais jamais entendu parler ! On ne peut pas dire vraiment que c’est nouveau, puisque c’est manifestement très antérieur à la première réflection économique qu’un être humain a jamais produite. Mais c’est nouveau quelque part, puisque personne n’avait jamais osé dire un truc pareil.

                      Vous avez acheté votre diplôme dans une école de commerce, c’est pas possible !.

                      Vous avez quand même du courage de la ramener, si vraiment vous travaillez "au coeur des marchés financiers", par les temps qui cours... ou alors vous êtes complètement inconscient, ou vous êtes une entité issue d’une autre dimension, ou vous êtes un mythomane qui lit trop les pages saumons du Figaro.


                    • 5A3N5D 12 avril 2008 10:11

                      "Je travaille au coeur des marchés financiers."

                      Comme si les marchés financiers pouvaient avoir un coeur !


                    • anny paule 11 avril 2008 18:00

                      Très drôle : quand on lit les commentaires de cet article (au demeurant, très honnête) et les "votes" qui leur sont attribués, on n’a plus à s’étonner d’avoir le petit chef que nous avons...

                      L’Europe, la France, le Monde sont en quête de paix sociale... La richesse qui circule n’a jamais atteint de tels sommets... et, à l’opposé, la misère extrême grossit chaque jour davantage.

                      En ce qui me concerne, appartenant ("encore" ? jusqu’à quand ?) à la classe moyenne qui vit correctement, s’offre des loisirs, des vacances, un certain nombre de luxes, j’ai beaucoup de mal à envisager que mes enfants (très diplômés) et mes petits enfants (encore jeunes) ne puissent espérer un niveau de vie au moins égal au nôtre. Ce déclassement progressif est intolérable...

                      La question est éminemment politique (pas besoin d’insultes, d’attaques...) et mérite d’être posée, au moins au niveau européen. De toutes façons, rien ne se passera sans la volonté des peuples... mais, pour l’instant, l’anomie dans laquelle on les maintient ne permet pas grand chose, au niveau d’une action collective. "Le monde est dangereux à vivre ! Non pas à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et le laissent faire" écrivait Albert Einstein... Il faut se demander à quel moment "ceux qui le laissent faire" et qui subissent, cesseront de regarder et auront l’audace d’entrer dans l’action...

                      Je suis loin d’être une révolutionnaire, je suis seulement consciente et critique... J’avoue espérer que les peuples prennent conscience de ce qu’ils sont, de ce qu’ils représentent, et se mettent en action. De toutes façons, le système dans lequel nous sommes va droit dans le mur... mais s’il l’atteint (et il n’en est pas loin !) il sera trop tard pour tous... même pour ceux qui "flambent" aujourd’hui ! 


                      • Annie 11 avril 2008 18:04

                        Une grève à l’échelle européenne, pourquoi pas ? la crise de l’insécurité alimentaire est en train de s’internationaliser, c’est donc envisageable. Autour des syndicats mais pourquoi pas aussi avec un renouveau des mouvements altermondialistes ? Pour proposer une solution de substitution à la mondialisation avant qu’il ne soit trop tard.

                        Il y avait aussi un très bon article sur AV sur le découplement entre les bénéfices des entreprises et les investissements, qui servaient à nourrir la spéculation virtuelle.


                        • Yohan Yohan 11 avril 2008 18:13

                          Un grève générale, même s’il y de quoi vouloir que ça pète, n’est pas souhaitable dans le contexte économique actuel. Trop de PME déjà quasiment sur le flanc n’y survivraient pas ?. Et puis qu’est-ce que ça changerait ? Nous ne sommes même pas d’accord sur la route à suivre....


                          • sisyphe sisyphe 11 avril 2008 18:36

                            Ca semble pourtant la seule façon, pour les citoyens européens, d’imposer une plus juste redistribution des richesses produites, d’exiger une régulation de la finance, une taxation des capitaux spéculatifs, une détaxation du travail : bref, de mettre le grain de sable dans l’engrenage infernal des ravages de l’ultralibéralisme.

                            Je pense qu’il y aura, à terme, beaucoup plus à gagner, qu’à perdre.


                          • sisyphe sisyphe 11 avril 2008 18:40

                            Comme je l’ai dit dans l’énoncé de l’article, le mouvement ne peut venir que des travailleurs et citoyens européens : les chinois et ceux du tiers-monde sont, pour l’instant dans une situation qi ne le leur permêt pas.

                            La contagion doit venir de la zone euro, quitte à y instaurer, dans un premier temps, une taxation des produits des autres zones mondiales, une sorte de protectionnisme : les américains ne se gènent pas pour le faire, quand leurs intérêts directs sont en jeu.

                             


                          • faxtronic faxtronic 11 avril 2008 19:15

                            je suis quasiment d’accord avec ce "arthur Mage"ce qui tiens du miracle. Nous sommes des privilegiés. Nous avons gachés nos chances. Une greve ? pour quoi faire ? quel sont les moyens de pressions ? appartenons-nous nous meme ?


                          • sisyphe sisyphe 11 avril 2008 19:35

                            par Arthur Mage (IP:xxx.x35.181.194) le 11 avril 2008 à 19H10

                             
                            Cela n’a pas de sens aujourd’hui car les différences de niveau de vie sont, en notre faveur, bien trop importantes. Je répète : ceux qui dans les pays dis du "tiers monde" travaillent à nos yeux comme des bourricots dans des entreprises notamment délocalisées se considèrent comme des nantis par rapport à leurs concitoyens qui subsistent dans une économie à nos yeux d’un autre âge. En d’autres termes, votre proposition consiste à demander aux archi-privilégiés minoritaires que nous sommes de faire grève, ce qui non seulement n’est pas très moral, mais en outre et surtout, ne servirait à rien.
                             
                            Non.
                            Le problème n’est pas que nous soyons privilégiés par rapport à ceux qui sont dans la misère.
                            Le problème est que les 3/4 de l’humanité sont dans une situation de plus en plus difficile, face aux VRAIS privilégiés, qui, eux, ne sont qu’une petite minorité, et que cette situation est liée au système de l’ultralibéralisme, qui aggrave les inégalités, PARTOUT.
                            Votre comparaison ne tient pas, parce que le coût de la vie n’a rien à voir dans les pays du tiers-monde, par rapport à celui dans les pays européens.
                             
                            Ma proposition ne consiste donc pas à demander à des "archi-privilégiés" de faire grève ; tous ceux qui sont, en Europe, au dessous du seuil de pauvreté (7 millions en France, faut-il le rappeler), n’ont rien de privilégiés, pas plus que les centaines de milliers de SDF, que les 3 millions de mal-logés, etc.
                            Donc, absolument rien d’immoral ; au contraire : une demande de plus de "moralité", sous toutes les latitudes, par une régulation des marchés financiers, une plus juste redistribution des richesses produites, sous toutes les latitudes.
                             
                            Mais, je me répète, ce mouvement ne peut venir, justement, que d’Europe, pour faire contagion, et obliger à une redistribution des cartes, dans le système global.
                            Quant à juger que "ça ne servirait à rien" : ça veut dire laissons faire, laissons se dégrader la situation : de toutes façons, bof, qu’est-ce qu’on y peut : c’est l’éternel langage du fatalisme et du renoncement, celui qui permêt à ce système de prospérer, au détriment de la très grande majorité de la population mondiale.
                             
                            Cer qui ne sert à rien, c’est, justement, ce type de discours qui, s’il avait été suivi, aurait empéché tout progrès dans l’humanité.
                             
                            Mobilisation pour une grève générale en Europe : les syndicats unis des 27 pays, ont les moyens d’enclencher cette épreuve de force ; c’est la première étape de la reconquête de leurs DROITS par les citoyens du monde.

                          • sisyphe sisyphe 11 avril 2008 20:18

                            par Arthur Mage (IP:xxx.x35.181.194) le 11 avril 2008 à 19H50

                             
                            Lorsque les cartes seront redistribuées dans le "système global", lorsque l’expression "citoyen du monde" aura une réalité, lorsque l’espérance de vie sera la même partout, lorsque les frontières n’empêcheront plus l’humanité de vivre ensemble, c’est à dire avec un socle concret de règles économiques et de valeurs juridiques communes, nous pourrons véritablement envisager d’interdire à une minorité de milliardaires de nous manger le pain sur le dos. Pas avant.
                             
                            Non, mais sérieux : c’est quoi, ce raisonnement ?
                            Ca veut dire qu’en 1789, les français n’auraient jamais dû faire la révolution, en pensant à tous ces peuples qui n’en avaient pas les moyens ??
                            Ca veut dire qu’en 36, fallait surtout pas faire la grève, pour obtenir la sécu et les congés payés, en pensant à tous ces pauvres indigènes maltraités ?
                            Ca veut dire que, chaque fois qu’on voudrait faire la grève : soit pour un progrès, soit pour juste conserver des avantages si chèremenbt acquis, ben, faudrait s’en empêcher, en hommage à tous ceux qui, partout, n’y ont pas droit ?
                             
                            Et, d’après vous, puisque c’est "pas avant", qu’il faudrait faire la grève, comment on va y arriver à (je cite) "lorsque l’espérance de vie sera la même partout, lorsque les frontières n’empêcheront plus l’humanité de vivre ensemble, c’est à dire avec un socle concret de règles économiques et de valeurs juridiques communes," : en priant, ou en le demandant au père noël ??
                             
                            Ou en attendant, que, touchés par la grâce, les puissances financières refusent à tous leurs bénéfices, et le distribuent caritativement à tous les pauvres du monde ??
                             
                            Vous avez déjà entendu parler de la nécessité des luttes sociales, ou vous vous endormez le soir avec des albums d’images d’Epinal ? Sérieux....

                          • sisyphe sisyphe 11 avril 2008 21:14

                            Eh ben, tant mieux : vos explications oiseuses, comme vos dessins, réservez les à votre tribu de soumis et de résignés : nous, on n’en a pas besoin : merci .


                          • sisyphe sisyphe 14 avril 2008 21:08

                            @ Arthur Mage

                            Bon.

                            L’éternelle répétition, ça va bien un moment.

                            Je vous ai tout dit, tout expliqué, mais rien ne vous empêchera de revenir sur votre idée fixe : c’est votre problème, mon vieux.
                            soit vous êtes d’une intelligence assez limitée, et vous n’arrivez pas à comprendre ce qu’on vous dit, soit vous êtes le parfait obsessionnel qui va continuer à ronger son os : c’est sans moi.

                            Je me suis suffisamment expliqué, clairement, alors maintenant, mon vieux, votre disque usé, vous allez vous le repasser pour vous tout seul ; et puis, emmenez le avec vous, sur les chemins de Katmandou, où, là, vous pourrez donner libre cours, et utilement, à ce qui n’est, jusqu’ici, qu’un discours creux, justifiant votre immobilisme.

                            Pour moi, basta, et ciao !


                          • autrement 17 avril 2008 19:54

                            Il est totalement indécent que les ouvriers roumains se mettent en grève : ce sont d’immondes privilégiés, beaucoup plus riches que les arméniens, ou pire , les bangladais. Quels sales égoïstes ! Beurk !

                            Vous n’êtes pas très cohérent, m. mage...

                             


                          • sisyphe sisyphe 11 avril 2008 19:04

                            Pour faire plaisir à JPC 45 ....

                             

                            bonne lecture ! ]

                             

                            http://209.85.135.104/search?q=cache:HJ4Dx3ozdvgJ:attac-finistere.infini.fr/IMG/pdf/Le_partage_de_la_valeur_ajoutee.pdf+le+transfert+des+produits+des+richesses+du+travail+vers+le+capital&hl=fr&ct=clnk&cd=1&gl=fr&lr=lang_fr&client=firefox-a

                             

                             

                             


                            • JPC45 11 avril 2008 19:52

                              merci pour ce lien mais comme je l’ai dit vous avez bien repris les argument d’ATTAC qui que compare 1982 et 2002 mais il aurait fallu faire une courbe avec plus de recul...

                              Le revenu du travail n’est pas suffissant pour traduire les transfert d’ergent vers le travail : comme je lai dit il manque les sommes importantes investies par les entreprises vers les PEE, artivle 83, et je passe sur les PERCO, PERE et les avantages comme les mutuelles santé, prévoyance etc et d’après vous ça représente combien ? plus de 120 milliards (de tête) et oui l’indicateur est tronqué

                              De plus entre temps,il y a eu une accélération de la mondialisation de nos entreprise a tel point que le bénéfices du CAC40 sont fait en grande prtie à l’étranger donc pourquoi ces bénéfices ce qui fausse le rapport

                              ATTAC, ce n’est pas des flèches en terme de maitrise des chiffres.

                              Une autre source plus sérieuse ?

                               

                               


                            • sisyphe sisyphe 11 avril 2008 20:23

                              En tout cas, certainement pas celles des économistes patentés, qui foirent systématiquement tout dès qu’ils font des prévisions, qui ont conduit à toutes les crises financières, qui se résolvent systématiquement sur le dos des citoyens (banques renflouées par les banques centrales), et qui ont conduit le monde dans la situation catastrophique où il est.

                              Des chiffres, je vous en ai donné, sur TOUT : s’ils ne vous plaisent pas, mon vieux, c’est pas mon problème. Soit achetez vous des lunettes, soit, si vous les contestez, sortez les votres : mais maintenant, assez finassé : basta !

                              Je ne vous répondrai plus : j’y ai assez perdu de temps. Ciao !

                              A l’occasion, vous nous direz, comme ça, en passant, pour qui vous roulez, si vous retrouvez vos c.....


                            • JPC45 11 avril 2008 20:54

                              en fait je m’amuse un peu avec vous car je connais un epu le sujet. Je vous renvoie vers des chercheurs qui ont travaillé sur le sujet et qui ont montré que 1980 était un point aberrant"

                              de plus, je suis sympa avec vous : sur le "camembert" on voit que la part des indépendants diminue beaucoup ? surprenant, non.

                              Pour un novice,ç apeut paraitre suprenant, pour qq un peu averti, un peu moins. je vous conseille de vous renseigner sur ce qu’est une EI, UN EURL, une SARL, un gérant majoritaire pour comprendre que définir la part salarial et la part entreprise dans ce contexte est très difficile et vous expliquera la diminution est illusoire.


                            • Annie 11 avril 2008 19:27

                              Pour répondre à l’argument que ce serait demander à des archi-privilégiés de faire grève, est-ce que cela n’a pas toujours été le cas ? En France, vous croyez que les ouvriers de petites entreprises ou même de plus grosses peuvent vraiment débrayer quand ils le veulent ? Les employés des services publics qui tournent avec le service minimum ne peuvent pas faire grève non plus. Quand j’habitais la France et faisais grève (oui vous avez perdu une grèveuse), j’avais toujours le sentiment de représenter beaucoup de gens qui ne pouvaient pas se permettre ce luxe. En fait, n’est-ce pas ce que les gens font quand ils défendent le Tibet (je ne veux pas revenir là-dessus, c’est juste un exemple), mais c’est dans une certaine mesure s’exprimer ou agir par proxy au nom de ceux qui ne peuvent pas le faire. 


                              • Dalziel 11 avril 2008 20:15

                                "appel à la mobilisation pour une grève générale dans toute l’Europe. "

                                 

                                Ca marchera jamais, il n’y a que la France qui soit peuplée par des grandes gueules n’ayant rien dans le caberlo. Dans les autres pays, les travailleurs sont conscients de leurs responsabilté et la mentalité "lutte des classes", modèle 1848 rectifié 1917 et 1945, n’y a plus cours depuis longtemps.

                                Mais enfin, si ça peut te faire rêver pendant trois ou quatre jours, imagine qu’il est arrivé, le lendemain qui chante pour annoncer le grand soir, et braille l’Internationale, hymne kitsch, à tue-tête...

                                La raison tonne en son cratère, C’est l’éruption de la fin

                                Oooouuuaaaa ! Houré Stalin !


                                • sisyphe sisyphe 11 avril 2008 20:52

                                  par Dalziel (IP:xxx.x27.164.3) le 11 avril 2008 à 20H15

                                   
                                  "appel à la mobilisation pour une grève générale dans toute l’Europe. "

                                   

                                  Ca marchera jamais, il n’y a que la France qui soit peuplée par des grandes gueules n’ayant rien dans le caberlo. Dans les autres pays, les travailleurs sont conscients de leurs responsabilté et la mentalité "lutte des classes", modèle 1848 rectifié 1917 et 1945, n’y a plus cours depuis longtemps.

                                  Mais enfin, si ça peut te faire rêver pendant trois ou quatre jours, imagine qu’il est arrivé, le lendemain qui chante pour annoncer le grand soir, et braille l’Internationale, hymne kitsch, à tue-tête...

                                  La raison tonne en son cratère, C’est l’éruption de la fin

                                  Oooouuuaaaa ! Houré Stalin !

                                   

                                  Ca, c’est de l’intervention !

                                  T’as oublié Lénine, Trostsky et Mao !

                                  Allez, retourne te prosterner devant ceux qui te mettent, comme tout bon lâche ; à moins que tu soies un de ceux qui mettent les autres, comme tout bon enfoiré (pour être poli) !

                                  Travail, famille, patrie : il schlingue salement ton discours !

                                  Vive Petain !

                                   


                                • Dalziel 12 avril 2008 08:28

                                  "Vive Petain !"

                                   

                                  Version franchouillarde du point Godwin

                                  T’es un fossile vivant, forçat de la faim...


                                • Reymo Reymo 11 avril 2008 20:47

                                   Pas de probleme !!!!

                                  C’est où et a quelle heures ?

                                  sisyphe vous n’etes assurément pas le seul à patager cette opinions , il se peut meme que l’idée fasse son chemin !!

                                  en tout cas pour moi c’est quand vous voulez !!!


                                  • Icopas 11 avril 2008 20:57

                                    Cet article arrive à point nommé d’une situation qui dérape en Europe et dans le monde.

                                    Ce qui fit le progrès social en Europe, et donc une part de sa prospérité est taillé, détruit, dévoré par une petite couche sociale qui controle l’Europe et la ploie à ses interets.

                                    La défense sociale proposée là est fondamentale, elle ne resort pas de la gauche ou de la droite tant l’une et l’autre ont prouvé qu’elles encourageaient la destruction de l’Europe sociale. les coups de gueule de la BCE ces derniers temps ont été contre un salaire minimum pour les postiers allemands, contre les infirmières finlandaises et par contre ils ont ouverts grandes les poches du bien public pour préter à taux d’amis des centaines de milliards d’euros pour que de grands groupes financiers passent leurs fins de mois.

                                    Recemment l’union européenne a condamné un mouvement de travailleurs qui réclamaient le respect d’une convention collective du travail au motif que ça portait atteinte à la liberté la libéralisation des services et de l’économie.

                                    Il ne s’agit donc plus là pour des gens de gauche ou de droite d’une question abstraite, d’un attachement ou pas à une couleur politique, met de réagir à une atteinte directe du parti de l’inégalité, du parti de la casse sociale, du parti qui souhaite écraser le souvenir et le bienfait de la libération de 1945.

                                    Cet appel arrive donc à point nommé. Un mouvement de grève générale en Europe pour inverser les choses et reprendre le chemin du progrès. Le drapeau de la liberté et du progrès social est de cette couleur.

                                    L’arrivée de lourds nuages sur le monde dûs à l’incroyable égoïsme des couches dirigeantes, en matière de sécurité alimentaire, en matière de sécurité écologique comme en matière de sécurité sociale , necessite de dépasser les clivages du partidarisme pour défendre le droit de l’écrasante majorité sociale.

                                    Une grève générale européenne peut être cet évenement fondateur de l’Europe, car l’autre Europe, l’Europe de l’UE et de la caste bourgeoise n’inspire aucun enthousiasme en même temps quelle sape pas à pas ce qui existait de bien être dans ce sous-continent, pour ses petits interets.

                                    Mais à cela il convient de relever les bruits de botte résonnant aux pourtours de l’Europe, les déploiements militaires de sarko en Afghanistan, le concassage de l’Irak à nos portes ; et il est à craindre qu’ en plus de la destruction de l’Europe sociale nous ayons en même temps les menaces liées aux consequences interminables de la guerre.

                                    Car l’ultra-libéralisme a toujours cela de curieux c’est qu’en même temps qu’il hurle contre le trop d’état en matière sociale il dilapide dans le militaire et le policier, en même temps qu’il se nourrit sur le bien public.

                                    Il y a mille raisons pour une grève européenne, la jeunesse en est la 1001eme .


                                    • Roland Verhille Roland Verhille 11 avril 2008 21:55

                                      Le texte présenté est manifestement un appel à une action partisane violente émanant d’un obscur auteur masqué et violent à l’égard de ceux qui le contredisent. Il n’est question chez lui que de rapports de force. C’est une litanie d’affirmations non prouvées contraires aux réalités prouvées.

                                      Ses « sorties » n’ont pas la moindre originalité, elles sont connues de tous, et depuis très longtemps. Il n’y a pas le moindre apport aux connaissances des lecteurs, c’est au contraire de la désinformation caractérisée.

                                      Que vient faire sur AV ce tract manifestement partisan d’un agent recruteur essayant d’embrigader des gens en les trompant à ce point. Il les égare même en leur présentant des leurres détournant l’attention du véritable coupable de l’exploitation des travailleurs. A se demander s’il n’est pas soudoyé par ce coupable.

                                      Que font les responsables d’AV, où est leur politique éditoriale. Avec de tels papiers, les lecteurs d’AV gagneraient du temps sans nuire à leur information à s’en détourner pour voir et écouter moins d’une minute les défilés avec portes voix, banderoles et autres attirails.


                                      • sisyphe sisyphe 11 avril 2008 22:12

                                        par Roland Verhille (IP:xxx.x04.2.224) le 11 avril 2008 à 21H55

                                         

                                        Le texte présenté est manifestement un appel à une action partisane violente émanant d’un obscur auteur masqué et violent à l’égard de ceux qui le contredisent. Il n’est question chez lui que de rapports de force. C’est une litanie d’affirmations non prouvées contraires aux réalités prouvées.

                                        Ses « sorties » n’ont pas la moindre originalité, elles sont connues de tous, et depuis très longtemps. Il n’y a pas le moindre apport aux connaissances des lecteurs, c’est au contraire de la désinformation caractérisée.

                                        Que vient faire sur AV ce tract manifestement partisan d’un agent recruteur essayant d’embrigader des gens en les trompant à ce point. Il les égare même en leur présentant des leurres détournant l’attention du véritable coupable de l’exploitation des travailleurs. A se demander s’il n’est pas soudoyé par ce coupable.

                                        Que font les responsables d’AV, où est leur politique éditoriale. Avec de tels papiers, les lecteurs d’AV gagneraient du temps sans nuire à leur information à s’en détourner pour voir et écouter moins d’une minute les défilés avec portes voix, banderoles et autres attirails.

                                         

                                        Aïe ! Monsieur Verhille se démasque : petit délateur lâche, kapo des forces de l’argent, il dénonce, insulte, cherche à dévaloriser : les armes du parfait petit collabo, qui cherche à faire taire toute voix dissonnante !

                                        On imagine parfaitement le monde selon Monsieur Verhille : un monde à la Soleil vert, mâtiné de Brazil, de 1984 : attention, big brother Verhille vous écoute, comme les murs...

                                        Pour monsieur Verhille, une grève générale est (je cite) : "une action partisane violente" ; mais la violence faite aux citoyens par l’ultralibéralisme est, elle, tout à fait légitime. On tremble d’avoir affaire à des individus comme monsieur Verhille si la démocratie en arrivait à baisser sa garde...

                                        Monsieur Verhille n’aime pas les : "défilés avec portes voix, banderoles et autres attirails."

                                        Il leur préfère certainement les salons feutrés où les grands jouent aux dès le sort des citoyens du monde, en toute discrétion.

                                        La voix de monsieur Verhille, on l’enrend depuis la nuit des temps ; c’est celle des cavernes, de la jungle, celle de l’inquisition, des chasses aux sorcières, de la délation, de la collaboration ; c’est la lugubre voix de la censure et de l’’oppression, de sinistre mémoire...,

                                        Non, mon sieur Verhille, je n’avance pas masqué, moi : vous avez accès à mon cv, à mon site, donc même à mon nom ; je vous vois très bien, de nuit de préference, préparer vos lettres anonymes de dénonciation, avec le petit jouissement sec des refoulés, trouvant là leur seule occasion de faire vibrer enfin une existence entièrement dévouée à la lâcheté et à la soumission piteuse...

                                        Très sincèrement, e vous plains, monsieur Verhille.

                                        Soutien aux proches.


                                      • Roland Verhille Roland Verhille 11 avril 2008 22:35

                                        Oui, je n’avais pas fait mon enquête, sur votre site, vous vous présentez.

                                        Pour le reste de votre réplique, ça ne vaut pas une réponse.


                                      • sisyphe sisyphe 11 avril 2008 21:56

                                        Le partage de la valeur ajoutée : un tabou médiatique

                                        Désormais la lutte des classes, la conflictualité collective salariés/patrons autour du salaire, c’est dépassé, c’est même ringard. Les médias glosent donc beaucoup plus volontiers des bons résultats 2003 des sociétés du CAC 40, des nécessaires plans de restructurations des entreprises, que de la répartition de la valeur ajoutée qui mesure la façon dont est répartie la richesse produite chaque année.

                                        Celle-ci, encore appelée PIB ou valeur ajoutée, est pourtant calculée tous les ans, par l’INSEE. Mais qu’est ce que le PIB et comment se répartit-il ?

                                        Le produit intérieur brut regroupe la valeur monétaire de l’ensemble des biens et services, y compris les services non marchands, produits en un an en France. Si on prend en compte l’image du compte de résultat d’une entreprise, le PIB au niveau de la nation, c’est l’équivalent pour une entreprise de la valeur ajoutée, c’est à dire la différence entre le total des ventes et le coût des matières premières

                                        . Pour produire ce PIB ( cette valeur ajoutée ou cette richesse ), deux facteurs concourent à la créer et reçoivent une rémunération : le travail et le capital.

                                        Toute la valeur de la richesse produite, le PIB, est donc répartie entre la rémunération du travail et celle du capital.

                                        Autant la première est facile à envisager : il s’agit des salaires, des cotisations sociales et des revenus du travail indépendant.

                                        Autant la seconde est un peu plus complexe, car le capital prend des formes variées.

                                        La rémunération du capital prend trois formes : l’amortissement du capital physique, les loyers perçus par les ménages en tant que propriétaire et les bénéfices des entreprises. L’amortissement est la fraction exprimée en valeur monétaire du capital physique consommé chaque année pour produire des biens et des services. Les loyers perçus par les ménages et les bénéfices sont une rémunération de deux types de titres de propriétés, le logement et le capital des entreprises.

                                        Or, en vingt ans, on constate une forte diminution de la part de la rémunération du travail ( salarié et indépendant), celle-ci passant de 67.8% en 1982 à 59.8% en 2002, soit 8 points de moins. Le PIB s’élevant à 1521 milliards d’euros en 2002, ces 8 points représentent la bagatelle de 121 milliards d’euros.

                                        Si le partage de la richesse avait été le même qu’en 1982, cette somme aurait été versé à l’ensemble des salariés et travailleurs indépendants.

                                        Cette évolution traduit le changement de rapport de force entre syndicats/salariées d’un côté et patrons/actionnaires de l’autre qui s’est manifesté concrètement par une augmentation massive du chômage, par la modération salariale, par une politique d’exonérations des cotisations sociales pour les entreprises et par la précarisation des emplois.

                                        Avec la mondialisation et le renforcement des marchés financiers, les actionnaires exigent désormais un revenu minimum garanti du capital dont font les frais les salariés. De ce gigantesque transfert de richesses, les médias et les politiques n’en parlent pas, notamment lorsqu’il s’agit de réformer les systèmes sociaux en déficit.

                                        Pourtant, cette thématique est centrale, puisque les recettes de ces systèmes sont assises sur la masses des salaires versés.

                                        Les 10.2 milliards d’euros de déficits de la branche maladie de la sécurité sociale en 2003 et celui des 18.8 milliards d’euros prévus en 2010 pour la branche retraites avant la réforme Fillon, sont à mettre en regard du transfert massif opéré en 20 ans, des revenus du travail vers ceux du capital : 121 milliards d’euros en 2002.

                                        Taxer davantage les entreprises, et notamment les plus importantes d’entre elles et celles utilisant peu de main d’œuvre pour équilibrer les comptes sociaux, c’est donc possible. Encore faut-il poser la question de la répartition des richesses

                                         

                                        les tableaux : http://209.85.135.104/search?q=cache:HJ4Dx3ozdvgJ:attac-finistere.infini.fr/IMG/pdf/Le_partage_de_la_valeur_ajoutee.pdf+le+transfert+des+produits+des+richesses+du+travail+vers+le+capital&hl=fr&ct=clnk&cd=1&gl=fr&lr=lang_fr&client=firefox-a


                                        • Roland Verhille Roland Verhille 11 avril 2008 23:17

                                          J’ai présenté ici sur AV le 3/12/2007 les données extraites de la comptabilité nationale de l’INSEE que j’ai analysées pour en tirer une vue précise de cette question du partage du PIB.

                                          AgoraVox le média citoyen : Le pouvoir d’acheter

                                          Mon article fournit les chiffres depuis 1959 qui révèlent d’abord que débuter en 1982 le calcul des évolutions est de la désinformation caractérisée. Ces chiffres révèlent aussi que le pillage des travailleurs est le fait de l’état. Ils révèlent encore que les profits des entreprises dans leur ensemble ont aussi déclinés. Ils montrent que l’auteur présente un décomposition du PIB qui est fausse.

                                          L’auteur est un affabulateur. Et qu’AV reçoive ma protestation, AV est complice.

                                           


                                          • sisyphe sisyphe 11 avril 2008 23:53

                                            Votre analyse des chiffres de l’INSEE n’en est qu’une parmi d’autres.

                                            Celles fournies depuis 1982 sont tout à fait pertinentes ; que vous vouliez "étirer" les stats depuis 1959 n’est que votre choix : on pourrait aussi remonter à 1935 : pourquoi pas ?

                                            Donc, rien ne vous légitime à traiter les autres d’affabulateur ou de menteur.

                                            Les sommes passées depuis 1982 des revenus du travail à ceux du capital sont indiscutables, que ça vous plaise ou non.

                                            Des économistes d’un autre renom que vous n’ont pas du tout la même analyse que la votre : je ne vois pas en quoi la votre ferait autorité.

                                            Contentez vous donc de faire valoir vos arguments, sans essayer de discréditer malhonnètement ceux des autres.

                                            Ceci dit, cela ne concerne qu’un des aspects du problème évoqué ici ; à savoir la précarité grandissante des travailleurs, leur baisse du pouvoir d’achat, au seul profit des puissances financières, d’où la nécessité, désormais urgente, d’une action de masse pour faire valoir les droits des citoyens, et permettre une plus juste redistribution des richesses produites.

                                            Le "rapport de forces", ce n’est pas moi, ni les travailleurs, ni les syndicats qui l’inventons ; c’est le système ultralibéral qui L’IMPOSE, au détriment de la très grande majorité des citoyens, frappés par l’aggravation des inégalités, la généralisation de la précarité et de la misère, au profit d’une toute petite minorité.

                                            Ceci est UN FAIT, irréductible à toutes les tentaives d’analyse que vous pourrez essayer d’en faire. C’est en partant de cette REALITE que s’impose la nécessité et l’urgence d’une mobilisation générale des travailleurs et des citoyens pour reconquérir les droits que ce système leur soustrait progressivement.

                                            A ce titre, la perspective d’une grève générale élargie à tout l’Euroland semble l’étape nécessaire de la reprise en main par les citoyens de leur propre destin, et du changement d’un système qui va à l’encontre de leurs intérêts.

                                            Que cela vous plaise ou non, ne change rien à cette nécessité qui doit intervenir le plus vite possible.


                                          • JPC45 12 avril 2008 08:34

                                            oui ATTAC manipule les chiffres. L’INSEE elle même a travaillé sur le sujet (un chercheur de l’INSEE dont je ne me rappelle plus le nom a travaillé dessus : comme vous êtes fort pour chercher sur internet vous allez trouver)

                                            Les conclusions sont les suivantes :

                                            *1982 est un point aberrant

                                            *pour les travailleurs indépendants la diminution est fictive car un indépendant est lui même souvent une entreprise individuelle (prouvé par l’INSEE)

                                            je rajouterai à cette analyse de l’INSEE les éléments comme les PEE et autres retarites collective comme les article 83 et les sytème de prévoyance et de santé collective mal comptabilisé

                                            Je rajouterai aussi que les bénéfices du CAC 40 sont fait en grande partie à l’étranger ce qui fausse l’indicateur

                                            pour votre commentaire sur les économistes : j’ai l’impression que n’importe qui peut se dire économiste. De plus le domaine est tellement vaste.Et l’on interroge toujours les mêmes, sur des domaines qu’ils ne connaissent pas. Je connais très bien la protection sociale mais les commentaires que j’entends de ces économistes me laissent plus que perplexe sur leur compétence ds ce domaine


                                          • TALL 11 avril 2008 23:57

                                            Bon article, l’UE sociale est inexistante effectivement, elle s’est au contraire construite au profit quasi exclusif du marché sous la pression du cheval de troie anglo-saxon. Et avec Sarko qui cherche le rapprochement avec eux, ça ne peut qu’encore s’empirer.

                                            A mes yeux, l’acceptation trop tôt des anglais dans l’UE a été une erreur historique grave. Et je ne crois pas que De Gaulle l’aurait commise. Le seul fait que la BCE soit indépendante, notamment, ça en dit long. La mise en concurrence des systèmes de sécurités sociale nationaux au sein de l’UE est un fait acquis, et c’est grave.

                                            Donc, la seule solution passe par le syndicalisme européen.


                                            • Philippe D Philippe D 11 avril 2008 23:59

                                              Tiens encore un auteur qui vient de péter les plombs en direct. Remarque moi aussi hier il y a eu un orage, et hop ;, plus de jus. J’étais juste en train d’écouter "Laisse les gondoles à Venise", un pur chef d’oeuvre !


                                              • yoda yoda 12 avril 2008 02:51

                                                Pourquoi pas, plutot qu’une greve du travail, ne pas faire une greve de la consommation. Sur un produit quelconque achete, peut etre environ 1/3 va aux travailleurs, 1/3 aux actionnaires, et 1/3 en couts collateraux et parasitaires (e.g. publicite, transports). c’est bien beau de se plaindre tout en faisant tourner le systeme de par ses pratiques de consommations. Il serait peut etre judicieux et coherent de penser aussi a faire des greves de la consommation ou, du moins, consommer autrement, non ? 


                                                • sisyphe sisyphe 12 avril 2008 09:51

                                                  A propos ....

                                                  Les grands argentiers du Groupe des sept pays les plus industrialisés (G7), réunis vendredi 11 avril à Washington, ne sont pas allés jusqu’à évoquer, à l’instar du Fonds monétaire international (FMI),"une légère récession" aux Etats-Unis cette année.

                                                  Mais leur communiqué n’est cependant pas très optimiste : l’économie mondiale "continue à faire face à une période difficile" et "ses perspectives à court terme se sont détériorées", constatent les ministres des finances et des gouverneurs de banque centrale du G7,le G7 (Allemagne, Canada, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Italie, Japon). Les turbulences sur les marchés financiers "durent plus longtemps que nous l’avions anticipé", ajoutent-ils, reconnaissant ainsi avoir tardé à apprécier la gravité de la crise.

                                                  Si tous les pays ne sont pas autant touchés, les risques "demeurent, du fait de la poursuite de l’affaiblissement du marché américain du logement, des tensions sur les marchés financiers mondiaux", de l’envolée du prix des matières premières et du bond de l’inflation qui en découle.

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                                                  Alors que le FMI vient pour la première fois de chiffrer l’addition des pertes potentielles liées à la crise à près de 1 000 milliards de dollars, le G7 a lancé un ultimatum de 100 jours aux banques pour faire la lumière sur l’ampleur des pertes qui résultent de leurs achats de titres adossés à des créances hypothécaires à risque.

                                                  Cette mesure est préconiséée par le Forum de stabilité financière pour éviter une nouvelle crise mondiale du crédit, dans un rapport que le G7 a dit souhaiter mettre en oeuvre. La ministre de l’économie française, Christine Lagarde, a ainsi fait part de la "volonté commune" d’aller vers un fonctionnement des marchés "plus responsable et plus transparent" avec des produits financiers "moins illisibles" et "moins dérivés" qu’actuellement

                                                  Ces recommandations ne risquent d’être qu’un coup d’épée dans l’eau, tant que de véritables MESURES de régulation, de transparence, de redistribution ne seront pas réellement adoptées.

                                                  C’est dans ce sens que seule une véritable mobilisation citoyenne peut entraîner un changement des choses : les banques et autres organismes de spéculation ne réagiront que s’ils y sont contraints ; ils n’accordent aucune importance aux simples "recommandations".

                                                  Transparence totale des marchés financiers, régulation des flux monétaires, mise hors la loi des paradis fiscaux, places offshore, etc, détaxation maximum du travail, et taxation des revenus des capitaux spéculatifs : mais REELLE taxation (à l’échelle, évidemment internationale) : pas de gadget style Tobin : une taxe (on l’a déjà dit) d’au moins 5% sur les énormes bénéfices des fonds spéculatifs : de quoi permettre une redistribution de ces fonds vers les salaires, la protection sociale, la protection et la création d’emplois réels, perennes. Véritable flexisécurité (comme dans les pays scandinaves), fin du travail précaire, arrêt des jeux spéculatifs sur les matières premières indispensables, le logement.

                                                  Véritable politique à moyen et long terme pour la santé, l’éducation, la formation : mobilisation des citoyens pour toutes ces réformes absolument vitales qu’il s’agit d’imposer aux marchés financiers.

                                                  Et, donc, pour y arriver, si besoin est, grève générale jusqu’à obtention de ces mesures.



                                                  • Roland Verhille Roland Verhille 12 avril 2008 10:41

                                                    Bon, ça va mieux, vous me faites une réponse plus policée, en présentant vos arguments et en indiquant sur quoi vous les fondez. Alors, cela mérite une réponse. Je sais bien que vous ne la prendrez pas en compte, car vous pensez être un surhumain, quelqu’un qui est à l’abri de l’erreur. Mais au moins les autres seront mieux informés, ils en feront ce qu’ils voudront, moi j’aurais contribué positivement au débat.

                                                    Oui, mon analyse n’en est qu’une parmi d’autres. Mais vous, vous avez choisi celle qui vous semble justifier votre appel, les yeux fermés, sans vérifier quoi que ce soit. Pour la mienne, j’en ai fourni méticuleusement les justifications, le lecteur est mis en état de juger par lui-même des conclusions que j’en tire. Ainsi, je ne trompe personne. Je sais bien que ceux qui ne sont pas familiers de ces données économiques ont du mal à s’y retrouver, tellement sont nombreux les bonimenteurs, mêmes ceux se disant économistes, incapables eux-mêmes de les vérifier, mais qui les utilisent pour tromper les autres. C’est de cette manière que naissent les « fous de dieux », et d’autres du même genre.

                                                    Sur le point de comparaison choisi par vous (ou plutôt, accepté par vous car ce sont d’autres qui l’ont choisi pour vous tromper) : pour la question que vous avez traitée, il est nécessaire de raisonner à partir de « courbes de tendance ». C’est ce que j’ai fait en remontant plus loin que vous. Il y a des hauts et des bas, il y a des périodes de plusieurs années successives où il y a hausse, puis d’autres où il y a baisse. La courbe de tendance fait une sorte de moyenne de ces hauts et bas. Vous, quand vous voulez connaître à quelle vitesse moyenne vous avez effectué votre trajet automobile où il y a eu des accélérations et des ralentissements, vous ne choisissez par un point dans votre trajet où votre vitesse était la plus élevées, ou la moins élevées, pour commencer à calculer votre moyenne. 1982, c’est une année où la part des revenus du travail a été artificiellement portée à un niveau bien plus élevé que sa tendance naturelle, et celle de revenus du capital bien moins élevée. Cela a détruit d’innombrables emplois, à l’opposé de l’intérêt des travailleurs. Par la suite, ceux qui ont provoqué ce phénomène ont été obligés de voir les dégâts causés, et de faire marche arrière.

                                                    Oui, les chiffres de puis 1982 sont indiscutables, mais les conclusions que vous en tirez sont plus que discutables, la preuve vous est apportée qu’elles sont fausses. Votre intention est-elle de tromper les gens ?

                                                    Mon analyse fait plus autorité que d’autres, parce que je fournis le résultat de la vérification des chiffres publiés utilisés par les autres, j’explique pourquoi je les utilise autrement que les autres, et pourquoi j’en tire des conclusions différentes de celles de autres. Les autres se bornent à manipuler des chiffres qu’ils sont incapables de vérifier et de comprendre. Leur renom ne fait pas autorité. Pas plus que celui de ceux qui soutenaient que c’est le soleil qui tournait autour de la terre.

                                                    Mais ne mettez pas les choses à l’envers, relisez donc ce que vous m’aviez répondu la première fois, un tissu d’invectives me mettant plus bas que terre.

                                                    Je ne conteste pas du tout que les travailleurs sont affligés d’une précarité grandissante, d’une baisse de leur pouvoir d’achat. Si vous aviez lu mon article, vous auriez vu que c’est le contraire. Ce que je conteste, c’est votre affirmation non démontrée que les travailleurs sont pillés par « des puissances financières ». Vous appelez les travailleurs et les citoyens à faire la guerre à des leurres, vous les envoyez au casse pipe en leur camouflant celui qui les exploite, l’état (plus précisément, les politiciens qui ont accaparé l’état à leur profit). C’est pour cela que j’explique que vous les trompez. C’est de l’obscurantisme, c’est ignoble d’exploiter l’ignorance des gens pour les embarquer dans une mauvaise guerre.

                                                    Sur le rapport des forces, oui, les voleurs disent toujours ou presque qu’ils l’ont fait seulement pour récupérer ce qui leur avait été volé. L’usage de la force pour défendre ses intérêts, c’est antidémocratique. Au lieu de vous justifier de cette manière, ne trompez pas les gens, dites que vous voulez instaurer la dictature du prolétariat. Et ne vous plaignez pas si vous devenez victime de rapports de force.

                                                    Et que cela vous plaise ou non, il n’y a pas nécessité de tromper les travailleurs en leur camouflant ceux qui les exploitent.

                                                    Maintenant, mon propos n’est pas de vous accabler, il est seulement de montrer que vous êtes manipulé et que vous vous faites le mercenaire de ceux qui vous ont trompé et qui trompent les travailleurs.

                                                     


                                                    • sisyphe sisyphe 12 avril 2008 11:22

                                                      Monsieur Verhille, désolé pour vous, mais votre argumentation tombe entièrement à l’eau, tant elle n’est fondée que pour étayer un raisonnement destiné à justifier une conclusion préétablie, qui tient, comme d’autres l’ont dit, à votre obsession pathologique à rendre l’état responsable d’un état de fait : ce que les faits démentent totalement.

                                                      Ainsi, ce seraient "les états" qui ont, à leur profit, transféré les fonds du travail, et non les puissances financières ?

                                                      Aberration totale, puisque les budgets des états sont, eux, transparents, et redistribués, quand les énormes masses financières livrées à la spéculation sont, elles, totalement opaques, et ne servent qu’à engraisser une toute petite minorité, à son seul avantage.

                                                      Dire que votre "analyse fait plus autorité que d’autres" est faire preuve ; soit d’une singulière autocomplaisance, soit d’un évident aveuglement. Je peux comprendre que vous ayez envie d’avoir raison contre le reste du monde, sauf que, je le répète, votre analyse ne sert qu’à justifier un apriori posé : en somme, vous n’enquêtez "qu’à charge", comme on dit en justice, ce qui discrédite totalement votre analyse.

                                                      Pour ce qui est du "rapport de force" : oser comparer les citoyens qui essaient de récupérer leurs simples droits à des "voleurs", donne une idée précise de quel côté vous situez le droit : du côté de celui du plus fort. Vous êtes un parfait défenseur de la loi de la jungle, comme je le disais, le valet zélé des puissances financières, totalement absentes, d’ailleurs, de votre analyse.

                                                      Et ce qui est antidémocratique, c’est la loi imposée par des puissances que personne n’a élu, qui n’ont autre légitimité que celle de leur force pour exploiter la très grande majorité de la population mondiale à leurs seuls intérêts, au mépris de toute loi, si ce n’est celle du plus fort.

                                                      Alors, je vous le dis, n’essayez pas de tromper les gens, et de travestir les positions de ceux qui s’opposent à cette toute-puissance hors la loi, des groupes financiers, en "dictature du prolétariat" : vous vous ridiculisez vous-même, dans une référence que plus personne ne songe à utiliser, sauf les vieux chiens de Pavlov, dans un réflexe ancestral pour tenter d’effrayer le populo.

                                                      Effectivement, il y a necessité de montrer aux travailleurs ceux qui les trompent et les exploitent : et, jusqu’à nouvel ordre, ce ne sont certainement pas les démocraties, mais les forces anti-démocratiques à l’oeuvre dans les coulisses des paradis fiscaux, des bulles spéculatives, des hedge funds, et autres actionnaires, exigeant de leurs capitaux placés des rendements que seule la variante "travailleurs" (stagnation des salaires, chomage, délocalisations, licenciements) leur permêt d’obtenir. l

                                                      Vous ne trompez personne que vous-même, monsieur Verhille, en avançant masqué pour défendre les véritables responsables des ravages, de la misère, du manque d’accès à l’eau, de la privatisation du vivant, de la propagation de la précarité.

                                                      Moi, je ne suis manipulé par personne ; en revanche, vous, vous essayez, d’ailleurs très maladroitement au rôle de manipulateur, pour détourner l’attention des vrais responsables : loupé, monsieur Verhille, vos ficelles sont trop grosses, vous ne trompez personne.


                                                      • sisyphe sisyphe 12 avril 2008 12:08

                                                        Un bon exemple, pour les luttes à venir ....

                                                        La bonne nouvelle de la hausse des salaires chez Dacia, en Roumanie

                                                        C’est une bonne nouvelle pour tout le monde, les Roumains comme les Français : les ouvriers de Dacia, la filiale roumaine de Renault, ont gagné, après plus de trois semaines de grève, des augmentations de salaire substantielles : 133 euros brut de plus par mois, en deux tranches, ainsi qu’une prime annuelle égale à un mois de salaire brut. Un résultat important vu que le salaire moyen d’un salarié de Dacia, en 2007, était de 453 euros.

                                                        Outre ce qu’il a révélé de la combattivité et de l’organisation des ouvriers roumains -on a entendu cette semaine sur France2 un syndicaliste français s’exclamer "ils nous donnent des leçons de syndicalisme", après une visite de solidarité aux grévistes de Pitesti-, cette grève a esquissé un petit débat fort intéressant pour l’avenir de l’Europe. Débat feutré car cette grève lointaine dans un petit bout, certes essentiel, de l’empire Renault, n’a sans doute pas eu en France l’écho qu’elle méritait.

                                                        la suite : http://www.rue89.com/2008/04/12/la-bonne-nouvelle-de-la-hausse-des-salaires-chez-dacia-en-roumanie


                                                        • Jean Lasson 12 avril 2008 12:32

                                                          "La bonne nouvelle de la hausse des salaires chez Dacia"

                                                          Bonne nouvelle en effet. Cela prouve que la grêve illimitée est la bonne (seule ?) méthode pour obtenir satisfaction.

                                                          Mais nous pouvons deviner quelle sera la réponse de l’oligarchie européenne : pousser les feux de l’intégration de la Turquie. Avec une population et une croissance démographique importante, ça serait vraiment à desespérer de tout si les turcs refusaient de se faire exploiter. On ne va pas laisser ces gueux prendre leur destin en main et exiger leur part du gâteau. Sinon, on fera fabriquer les voitures en Inde ou au Bangladesh... smiley

                                                           


                                                        • Jean Lasson 12 avril 2008 12:40

                                                          La grêve générale européenne illimitée serait la meilleure action pour changer la route du sinistre bâteau qui nous entraîne vers la noyade.

                                                          Mais, concrètement, comment la préparer et l’organiser ?

                                                           


                                                        • Roland Verhille Roland Verhille 12 avril 2008 12:21

                                                          Vous retombez dans vos invectives et vos affirmations non démontrées.

                                                          Vous n’avez pas montré où et en quoi les chiffres que j’ai présentés et les conclusions que j’en ai tirées, contraires à vos brailleries, étaient erronés.

                                                          Vous mettez sur le dos des autres ce qui est sur le vôtre.

                                                          Vous n’avez même pas vu que les budgets des états étaient alimentés par la captation des deux tiers du produit du travail de ceux que vous prétendez défendre, pour être reversés à d’autres que ceux qui ont accompli ce travail. Vous prenez les travailleurs pour des gens incapables de savoir dépenser eux-mêmes leur argent et de s’occuper d’eux mêmes.

                                                          Et les rapports de force, c’est bien votre loi de la jungle, pas la mienne.

                                                          Alors, je vous laisse à votre bonheur, il n’y a plus grand monde dans votre église, les gens n’ont pas eu besoin de moi pour la vider, vous suffisez à la tâche. Allez y, mettez votre casque, marchez en tête des troupes que vous aurez rameutées.

                                                           


                                                          • sisyphe sisyphe 12 avril 2008 12:44

                                                            L’hôpital qui se fout de la charité !

                                                            "Plus grand monde dans mon église" ??
                                                            Mais ayez au moins le courage de regarder la poutre dans votre oeil, monsieur Verhille : c’est de votre côté que les rangs se clairsèment, de plus en plus : vous n’êtes que le vestige d’un monde qui, bien que encore à l’oeuvre, ne représente plus que le passé.

                                                            Témoins, par exemple, les jugements portés sur ce sujet : vous ne serez pas sans avoir remarqué que vous n’y faites partie que d’une toute petite minorité, et que vos témoignages sont systématiquement dénoncés.

                                                            N’essayez pas d’inverser les données du réel, monsieur Verhille ; vous vous discréditez tout seul.

                                                            Je le répète ; si l’état prend une partie des revenus du travail, c’est pour le redistribuer ; notamment dans tous les services publics que, comme tout le monde, VOUS utilisez, monsieur Verhille ; à moins que vous ayez, par cohérence avec vous-même, décidé de renoncer à la sécurité sociale, aux congés payés, à votre retraite, à rouler sur les routes (pas encore privatisées), aux pompiers en cas d’incendie, à la police en cas de trouble, etc, etc....

                                                            Si les fonctionnaires représentent 1/3 des travailleurs, c’est donc que 2/3 sont employés par des employeurs PRIVES, qui, eux-mêmes, fixent les salaires, et procèdent à des licenciements, même lorsque ces entreprises sont largement bénéficiaires : vous en avez entendu parler ??

                                                            Que l’argent capté par l’état sur les travailleurs ne soit pas justement redistribué, ça, je ne vous dirai pas le contraire : tant que ce sera la droite au pouvoir, on assistera, comme actuellement, à une redistribution injuste en faveur des classes plus favorisées, au détriment des classes laborieuses, et, maintenant, des classes moyennes, elles-même poussées vers la paupérisation.

                                                            Les travailleurs, ne vous inquiétez pas pour eux, le savent parfaitement, comme ils savent de quel côté il faudra se tourner pour exiger une plus juste redistribution des richesses QU’ILS produisent. C’est-à-dire du côté des entreprises, du Medef, et de leurs valets, les actuels gouvernants de la droite libéraliste.

                                                            N’inversez pas les rôles, monsieur Verhille : la loi de la jungle, c’est VOUS qui la défendez, en ne vous élevant que contre les états, et en absolvant de leur énorme responsabilité les puissances financières, principales responsables du gachis actuel. Je vous le répète (pour la dernière fois, parce que je sais bien que c’est pour rien), les états sont dirigés par des responsables élus démocratiquement (même si, comme actuellement, ils sont malhonnètes et incompétents), quand les puissances financières, elles, n’ont aucune autre légitimité que celle de leur force, qu’elles imposent, hors toutes les lois qui régissent tout système démocratique.

                                                            Désolé, monsieur Verhille, malgré que vous freiniez des quatre fers, vous êtes contre le sens de l’histoire, et vous y serez balayé. Plus ou moins tôt, plus ou moins vite : le plus tôt sera, évidemment le mieux ; le temps que les citoyens du monde prennent conscience qu’ensemble, ils sont capables de faire respecter leurs droits, et s’y activent.

                                                            A cet égard, ce qui vient de se passer en Roumanie est de très bon augure : la très grande majorité des citoyens en est d’accord ; il ne reste plus qu’à se mobiliser suffisamment pour passer à la vitesse supérieure : nous ferons tout ce qu’il faut pour ça : pas besoin de casque : le sens de la justice et de la solidarité y suffira grandement.

                                                            En revanche, vous, équipez vous d’un bon gilet : les temps à venir risquent de vous paraître frisquets...


                                                            • Francis, agnotologue JL 13 avril 2008 16:23

                                                               

                                                              @ Sisyphe, bravo pour cet article et vos réponses à vos détracteurs.

                                                              @ Verhille qui écrit :""Vous n’avez même pas vu que les budgets des états étaient alimentés par la captation des deux tiers du produit du travail de ceux que vous prétendez défendre, pour être reversés à d’autres que ceux qui ont accompli ce travail.""

                                                              A lui qui a coutume de pleurnicher au motif que : "" (nous n’aurions) pas montré où et en quoi les chiffres (qu’il a) présentés et les conclusions "qu’il en a) tirées, contraires à (nos) brailleries, sont erronés. ""

                                                              A Verhille donc, je demande pour la nième fois : dites-nous Roland Verhille, ce que, selon vous l’Etat a fait de tout cet argent qu’il a pillé dans les poches des travailleurs ? Qui sont ces "autres" que ceux qui ont accompli ce travail ?

                                                              Je vous mets au défi Roland Verhille de répondre à cette question.


                                                              • Roland Verhille Roland Verhille 14 avril 2008 07:10

                                                                Mais vous ne savez pas lire et ne comprenez rien à rien, c’est déjà dit : "les autres que ceux qui ont accompli le travail". Les autres, vous ne comprenez pas ? ce sont ceux qui n’ont pas fait le travail en question. Je ne sais pas dire cela en bande dessinée.


                                                              • Francis, agnotologue JL 14 avril 2008 13:39

                                                                Cher Roland Verhille adoré,on avance on avance. Qui sont ces autres ? Combien sont-ils ? Où sont-ils ?


                                                              • Francis, agnotologue JL 14 avril 2008 14:20

                                                                Bis repetita : RV, mais dites nous donc vite qui sont ces "autres"" qui recevraient 80% de la richesse nationale sans travailler ? C’est un scoop, ne vous privez pas de la gloire de l’annoncer au plus vite !


                                                              • sisyphe sisyphe 13 avril 2008 18:45

                                                                A propos, en passant .....

                                                                La crise alimentaire bouleverse la planète

                                                                  Le monde a faim. Et il se révolte. Samedi encore, de nouveaux incidents se sont déroulés au Bangladesh pour réclamer une baisse des prix des produits alimentaires. Depuis plusieurs semaines, des émeutes éclatent partout à la surface du globe. Burkina-Faso, Sénégal, Côte d’Ivoire, Egypte... Même des pays généralement épargnés par ces crises de subsistance, comme le Maroc, ont connu des poussées de

                                                                (...)

                                                                Des fonds spéculatifs sont aussi entrés dans la danse

                                                                La soif de consommation des pays émergents, comme la Chine et l’Inde, entretient aussi une demande qui croît plus vite que l’offre. Exemple : la consommation de viande en Chine par habitant est passée de 20 kg en 1980 à 50 kg aujourd’hui. Sachant qu’il faut 7 à 8 kg de céréales pour produire un kilo de viande, difficile de maintenir une stabilité des prix. Et dans ce marché tendu, le moindre accident enraye la machine. Comme ce fut le cas avec les mauvaises récoltes de l’année dernière liées aux conditions climatiques. La demande croissante en biocarburants - près de 100 millions de tonnes de céréales l’an passé - a perturbé un peu plus le marché. "C’est du jamais-vu. On ne comprend pas ce qui se passe et ça nous rend vraiment inquiets, explique Jean-Pierre Brun, un courtier en riz basé dans le sud de la France. En ce moment, c’est la récolte du riz en Asie. A cette période, les prix redescendent habituellement. Or, là, ils restent extrêmement élevés."

                                                                Certains Etats exportateurs garderaient leur marchandise pour la vendre au plus haut. Devant la panique, des pays producteurs comme le Vietnam, l’Inde ou la Thaïlande ont interdit les exportations. Des fonds spéculatifs sont aussi entrés dans la danse. "La variation des prix à court terme les a beaucoup intéressés. Et désormais, ils participent à cette volatilité du marché", analyse Andrée Defois, de la revue spécialisée Stratégie grains. En Europe, où la part du budget des ménages dans l’alimentation reste mesurée, les effets de la crise ne se font pas trop sentir. "Mais dans les mois qui viennent, le panier de la ménagère française va augmenter dans des proportions importantes, prévient Jean-Pierre Brun. Car il va bien falloir répercuter la hausse actuelle des prix. Et cela se fait avec six mois de retard." Pour l’heure, c’est la situation dans les pays en voie de développement qui inquiète. La France a envoyé cette semaine à Haïti une aide alimentaire de 800 000 euros. La FAO a débloqué 17 millions de dollars.

                                                                Autant de cautères sur une jambe de bois. "Sur le long terme, il va falloir trouver des solutions qui permettent de produire plus et mieux. C’est le défi auquel doit faire face la recherche mondiale", estime Hervé Guyomard. Et il y a urgence. Chaque année, la population mondiale augmente de 80 millions d’habitants.

                                                                l’article intégral : http://www.lejdd.fr/cmc/international/200815/la-crise-alimentaire-bouleverse-la-planete-_110263.html

                                                                Où il est démontré que la spéculation participe largement à la mise à sac de la planète, à affamer des millions de personnes.

                                                                Merci l’ultralibéralisme !

                                                                La révolte est plus que jamais urgente !


                                                                • sisyphe sisyphe 13 avril 2008 21:04
                                                                  Glossaire de l’imposture ordinaire
                                                                  jeudi 10 avril 2008
                                                                   

                                                                  Tout a commencé ce 4 avril par un « conseil sur la modernisation des politiques publiques ». C’est au sortir d’une réunion de cette prometteuse institution (prometteuse si l’on en croit son aimable dénomination) que le président de la République nous a invités à « faire la différence entre rigueur et réforme ». Cette fois, a-t-il souligné, c’est bien la « réforme », et surtout pas la « rigueur » ­ mot pourtant d’essence vertueuse mais rendu jadis détestable par feu Raymond Barre. Cette fois, il s’agit de « révision des politiques publiques », de « recentrage » des aides aux entreprises, d’« ajustement » des effectifs de fonctionnaires et de « redéploiement des services publics en milieu rural ». À l’automne, nous aurons ­ toujours dans le cadre de la « réforme » ­ une « loi sur la modernisation du système de santé ». Comme nous avons déjà eu une « réforme de la carte judiciaire », elle-même inscrite dans un vaste projet de « restructuration de l’appareil de l’État ». Enfin, nous allons, sans coup férir, « adapter notre présence diplomatique aux enjeux du XXIe siècle ». Je n’invente rien. Il n’y a pas ici un mot ou une formule qui ne soit sorti de la bouche d’Éric Woerth, le ministre du Budget, ou qui n’appartienne à la prose, soudain châtiée, de Nicolas Sarkozy. Si d’aventure, derrière ces formules, la réalité sociale vous semblait encore trop apparente, alors usez de sigles : dites « RGPP » pour révision générale des politiques publiques, et « CMPP » pour conseil de modernisation... Assurément, le Persan de Montesquieu serait charmé par des perspectives aussi souriantes.

                                                                  Qui n’aimerait être « moderne » ? Qui oserait aller contre « les réformes » ? Ne pas vouloir « s’adapter » ? Ou même se « redéployer », c’est-à-dire, au sens militaire et premier du terme, mieux se disposer avant le combat ? Pour oser cela, il faut être soi-même directement victime de l’imposture des mots ou syndicaliste connaissant son boulot. Comme cette coordination régionale SUD-PTT de Bretagne qui, informée ce même 4 avril d’un projet de « modernisation et d’industrialisation de l’activité courrier » (sic), a brutalement traduit : « 450 emplois supprimés ». Laméthode vaut ensuite pour tout le glossaire gouvernemental. La« modernisation », c’est le non-remplacement à partir de 2009 d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite. C’est, pour commencer, quelque 11 000 postes d’enseignants en moins dès la rentrée prochaine. La« modernisation », c’est aussi l’abaissement de 10 % du plafond d’accession au logement social. C’est-à-dire des milliers de familles qui n’auront plus droit aux HLM sans avoir pour autant les moyens d’accéder au locatif privé. C’est la remise en cause des aides personnelles et fiscales àcertains bénéficiaires des classes moyennes inférieures. C’est encore la limitation des contrats aidés destinés àréinsérer des chômeurs souvent de longue durée. Le« redéploiement des services publics en milieu rural », ce sont des gares, des postes et des services hospitaliers fermés. Même si la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, jure ses grands dieux qu’il n’y aura pas de « fermeture de structure hospitalière », mais ­ nuance ! ­ « des transformations là où la proximité ne signifie pas la qualité ».

                                                                  Avec le même discours cauteleux, on se souvient que la réforme de la carte judiciaire adoptée en février a abouti à la suppression de 23 tribunaux de grande instance (TGI), de 178 tribunaux d’instance et de 55 tribunaux du commerce... Bref, autotal, si l’on additionne « modernisation », « révision », « adaptation » et « redéploiement », on obtient 12 milliards. C’est, en euros, l’économie que l’on compte réaliser d’ici à 2011 sur le dos de l’État. Ce n’est évidemment pas tant le principe de ces économies qui nous choque que leurs victimes désignées. Les catégories les plus pauvres au sein des classes moyennes, les services publics, l’école. Ce dispositif est le complément naturel du fameux « paquet fiscal » de 15 milliards adopté en juin dernier au profit des plus aisés. Aujourd’hui comme au mois de juin, c’est une politique de classe d’une très grande violence qui est à l’oeuvre.

                                                                  C’est cette réalité crue qu’il faut cacher en faisant assaut d’euphémismes et de circonlocutions. En son temps, l’Usbek de Montesquieu s’étonnait que le roi soit un « grand magicien [qui] exerce son empire sur l’esprit même de ses sujets [et] les fait penser comme il veut ». Chez nous, la magie n’agit plus guère. Moins d’un an après le tour de passe-passe électoral, les lycéens sont dans la rue. Lesouvriers de Gandrange ont compris que « le roi » leur avait menti. Notre société est sous tension. Un seul artifice de communication fonctionne encore, bon an mal an : c’est l’idée tenace que les équilibres budgétaires devraient se réaliser sur le dos des plus défavorisés, et dans le sacrifice des services publics, qu’il n’y a pas d’autre choix et qu’il en va du bien commun. Comme si nous étions tous dans la même galère

                                                                  http://www.politis.fr/Glossaire-de-l-imposture-ordinaire,3434.html


                                                                  • sisyphe sisyphe 14 avril 2008 12:33

                                                                    par Arthur Mage (IP:xxx.x35.181.194) le 14 avril 2008 à 12H19

                                                                     

                                                                    Non vraiment, plus j’y pense, plus je trouve votre appel à la grève indécent.

                                                                     

                                                                    "Les ménages consacrent de 10 à 20% de leur budget dans l’alimentation en Occident, et de 60 à 90 % dans les pays les plus pauvres.

                                                                     

                                                                    Oui. Et quel rapport ?

                                                                    Depuis le début, vous vous obstinez à entretenir une confusion entre les droits et les besoins ; droits de l’ensemble des citoyens, et besoins d’une partie d’entre eux.

                                                                    Depuis le début, par une sorte de néo-culpabilité post-colonialiste, vous détournez entièrement le problèmes par des amalgames qui n’ont aucun lieu d’être.

                                                                    C’est aux citoyens de défendre leurs droits OU ILS SE TROUVENT ; et la misère et la famine dans certains pays du tiers-monde, ne sauraient justifier l’exploitation grandissante des travailleurs et des citoyens des pays développés. Vous êtes complètement à côté de la plque, par je ne sais quel complexe tout à fait déplacé, et vous insistez lourdement.

                                                                    Ce système, global, conduit à ce à quoi l’on assiste aujourd’hui : la pauvreté de la moitié de la planète, les problèmes d’accès à l’eau, à la nourriture, pour les plus démunis d’entre eux, et la précatisation galopante pour les moins défavorisés (ne parlons pas de la minorité qui, pendant ce tyemps, se gave sur le malheur de tous les autres). Les causes en sont, partout, les mêmes, même si c’est à des échelles différentes.

                                                                    Il est donc du devoir des moins défavorisés : en l’occurence, les européens, d’impulser le mouvement qui peut permettre de changer la donne, d’imposer des régulations à ce système mortifère, dans le but d’une plus juste redistribution des richesses, qui PROFITERA A TOUT LE MONDE.

                                                                    Quand vous vous serez débarrassé de votre vieux complexe judéo-chrétien, et que vous aurez compris ça, vous verrez que l’indécence, elle n’est pas dans le juste appel à une mobilisation générale des travailleurs et citoyens européens, pour une plus grande solidarité et justice mondiale : l’indécence, elle est dans votre position de trouver n’importe quel prétexte, pour ne pas bouger et laisser faire.

                                                                    Si vous avez besoin d’un dessin.....


                                                                  • sisyphe sisyphe 14 avril 2008 13:32

                                                                    Clichés larmoyants.

                                                                    Chaque progrès acquis profite à l’ensemble, et si ce n’est pas ceux qui sont en mesure de le revendiquer qui le font, on en serait encore au servage.

                                                                    Sinon, partez faire comme mère Teresa, vous rendre utile chez les "crève-la-faim" comme vous dites : ça calmera vos scrupules.

                                                                    L’image destinée à faire pleurer dans les chaumières de "ceux qui baffrent debout, les pieds dans les cadavres des crève-la-faim" est, en l’occurence, pleurnicharde, geignarde, et pas adaptée du tout à la réalité.

                                                                    Les citoyens et travailleurs européens sont, comme je l’ai déjà dit, à leur échelle, aussi exploités, précarisés, paupérisés. Ce n’est que par des mouvements de revendications radicales, que les choses pourront évoluer, pour tout le monde.

                                                                    Voilà : vous avez largement exposé votre point de vue ; je vous y ai répondu de façon argumentée ; maintenant, on ne va pas y passer l’année non plus : ça ne fait pas avancer le schmilblic.

                                                                    Comme je suppose que vous ne changerez pas d’avis, eh bien, passez la main, zappez sur un autre sujet, ça fera gagner du temps à tout le monde : merci.

                                                                    Sinon appel à une grève générale en Europe !


                                                                  • Francis, agnotologue JL 14 avril 2008 13:44

                                                                    Il y a peu de temps, un Tsunami venu d’on ne sait où a ravagé les cotes de Thaïlande. Ce opays a été reconstruit, j’imagine, à l’occidentale, hein ? Avec les fonds généreusement versés par le âmes sensibles. Aujourd’hui, on apprend que le prix du riz Thaï a pratiquement quadruplé sur les marchés internationaux ?

                                                                    Vous ne trouvez pas ça étrange ?


                                                                    • sisyphe sisyphe 14 avril 2008 21:12

                                                                      Mais qu’est-ce qui se passe ?

                                                                      Je poste des réponses, sur ce sujet, et elles n’apparaissent pas !!!???!!!!

                                                                      C’est quoi, ce bug ?


                                                                      • sisyphe sisyphe 14 avril 2008 21:19

                                                                        Donc, je répète : @ Arthur Mage

                                                                        La répétition continuelle, ça va un moment.

                                                                        Je vous ai déjà largement expliqué, en long, en large et en travers, les raisons de ma position.

                                                                        Alors, de deux choses l’une : soit vous avez une intelligence décidément limitée qui vous empêche de comprendre ce qu’on vous dit,

                                                                        soit vous êtes le parfait obsessionnel, qui va sans cesse revenir ronger son os, et ruminer toujours la même chose.

                                                                        Que ce soit l’un ou l’autre, pour moi, ça va ; j’ai suffisamment donné. Repassez-vous votre disque en boucle, amenez le avec vous sur les chemins de Katmandou, sur les traces de Mère Teresa, où, au moins, votre rengaine vous servira à être utile à quelque chose, au lieu, pour le moment, de ne faire que justifier, à bon compte, votre immobilisme pleurnichard et culpabilisateur.

                                                                        Et si vous êtes pervers, essayez de vous trouver d’autres victimes : moi, je vous vois venir de loin.

                                                                        Bon vent.


                                                                      • sisyphe sisyphe 15 avril 2008 19:59

                                                                        J’en ai déjà parlé à plusieurs reprises....

                                                                        1) Transparence totale des marchés et des flux financiers, sous le contrôle d’organismes d’observation internationaux. Donc, suppression des paradis fiscaux de toutes sortes, places offshore, etc...

                                                                        2) Interdiction de manoeuvres spéculatives sur les matières premières essentielles à la vie  : nourritures de base, eau, materiaux de logement. 

                                                                        3) Taxation réelle (de 5 à 10%) de toutes les opérations et tous les capitaux spéculatifs (je dis bien spéculatifs, i.e. qui ne produisent que de l’argent )

                                                                        4) Détaxation maximum du travail : d’où création d’emplois correctement rémunérés, perennes. Taxation des emplois précaires.

                                                                        5) Constitution, à l’échelle internationale, d’un indice de base de vie décente, incluant, (évidemment relatif au coût de la vie dans chaque pays) le droit à l’éducation, à la nourriture, à l’accès à l’eau, au travail, au logement, à la santé (soins). Taxation (douanière) des produits émanant de pays qui ne respectent pas cet indice

                                                                        6) Pour le logement : obligation, pour chaque pays, de fournir un parc immobilier social suffisant(selon le nombre d’habitants, et les spécificités propres à chaque pays) à prix modérés, ce qui entraînera la baisse globale du cours des loyers, et mettra fin à la bulle spéculative immobilière.

                                                                        7) Pour tout le reste, loi du libre-échange à l’échelle internationale

                                                                        Le tout, sous le contrôle d’organismes internationaux représentatifs de l’ensemble des pays (proportionnellement à leur importance économique, démographique) démocratiquement nommés, pour une mandature précise.

                                                                        C’est quelques idées en vrac, certainement à améliorer, à préciser, mais que les tenants de la pensée formatée par l’ultralibéralisme ne viennent surtout pas me parler d’utopie : c’est le prétexte au renoncement, et à une catastrophe maintenant inéluctable, si rien ne change.


                                                                      • sisyphe sisyphe 18 avril 2008 11:46

                                                                        Pour ceux qui ne sont pas tout à fait au courant....(notamment, réponse @ Fred)

                                                                         

                                                                        LES INEGALITES DANS LE MONDE SONT PLUS PRONONCEES QU’IL Y A 10 ANS
                                                                        Le communiqué des Nations unies

                                                                        S’il est vrai que certaines parties du monde ont connu une croissance sans précédent et une amélioration des conditions de vie ces dernières années, la pauvreté demeure une réalité et une grande partie du monde se trouve empêtrée dans une crise de l’inégalité.

                                                                        Le Rapport sur la situation sociale dans le monde, 2005 : la crise de l’inégalité, publié par l’Organisation des Nations unies, tire sur la sonnette d’alarme face aux inégalités qui persistent et s’aggravent dans le monde entier. Le rapport met l’accent sur le fossé entre économie structurée et économie non structurée, l’écart qui ne cesse de se creuser entre travailleurs qualifiés et travailleurs non qualifiés ainsi que les disparités croissantes en matière de santé, d’éducation et de possibilités de participation dans les domaines social, économique et politique.

                                                                        "En faisant une analyse détaillée de certaines des questions les plus cruciales touchant le développement social aujourd’hui, le rapport peut amener à prendre des mesures décisives pour construire un monde plus sûr et plus prospère où chacun sera mieux à même de jouir de ses droits en tant que personne humaine et des libertés fondamentales. Surmonter cette crise de l’inégalité est un élément essentiel de cette quête", a dit le secrétaire général des nations unies, Kofi Annan.

                                                                        Dérogeant aux approches selon lesquelles la croissance économique est la panacée face aux problèmes de développement, le rapport indique qu’une analyse axée sur la croissance et la création de revenus ne permet pas d’appréhender suffisamment la transmission de la pauvreté d’une génération à l’autre ni d’y porter remède ; or, celle-ci peut favoriser l’accumulation de la richesse par quelques personnes et aggraver la pauvreté d’un grand nombre. En fait, si de nombreuses régions ont enregistré une croissance économique considérable, les inégalités dans le monde sont plus prononcées qu’il y a 10 ans.

                                                                        "On ne peut faire de progrès sur le front du développement sans s’attaquer aux inégalités dans les pays et entre ceux-ci", dit José Antonio Ocampo, secrétaire général adjoint aux affaires économiques et sociales. Il fait observer que "le rapport arrivait à point nommé. 2015 étant l’horizon fixé pour la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement, c’est le moment opportun pour intégrer l’objectif consistant à réduire les inégalités dans nos stratégies visant à promouvoir le développement, la sécurité et les droits de l’homme pour tous".

                                                                        Selon le Rapport sur la situation sociale dans le monde, 2005 : la crise de l’inégalité :

                                                                        les inégalités dans les pays et entre ceux-ci sont allées de pair avec la mondialisation. Ces inégalités ont eu des conséquences négatives dans de nombreux domaines, notamment l’emploi, la sécurité de l’emploi et les salaires. Toutefois, le rôle particulier joué par les politiques de libéralisation et de déréglementation dans ces tendances fait toujours l’objet de débats ;

                                                                        les taux de chômage demeurent élevés dans de nombreuses régions, et en particulier chez les jeunes. Les jeunes sont deux à trois fois plus susceptibles que les adultes d’être sans emploi et ils représentent actuellement jusqu’à 47% des 186 millions de chômeurs dans le monde. La plupart des marchés de l’emploi ne sont pas en mesure d’absorber les jeunes en quête d’emploi. L’incapacité des pays à intégrer les jeunes demandeurs d’emploi dans l’économie structurée a des conséquences graves, qui vont de la croissance rapide de l’économie informelle à l’instabilité croissante dans les pays ;

                                                                        des millions de personnes travaillent mais demeurent pauvres ; près du quart des travailleurs du monde ne gagnent pas assez pour s’élever avec leur famille au-dessus du seuil de pauvreté, soit 1 dollar par jour. Une grande partie des travailleurs pauvres sont des travailleurs non agricoles du secteur informel. L’évolution des marchés du travail et la concurrence plus poussée à l’échelle mondiale ont favorisé l’explosion de l’économie informelle et la détérioration des salaires, des avantages et des conditions de travail, en particulier dans les pays en développement ;

                                                                        dans de nombreux pays, les inégalités de traitement, en particulier entre travailleurs qualifiés et travailleurs non qualifiés, se sont aggravées depuis le milieu des années 1980 : les salaires réels minima baissent alors que les revenus les plus élevés augmentent fortement. Les revenus ont considérablement augmenté en Chine et en Inde, mais les disparités demeurent prononcées. Dans les pays développés, les écarts de revenu sont particulièrement prononcés au Canada, au Royaume-Uni et aux Etats-Unis ;

                                                                        malgré des progrès dans certains domaines, les inégalités en matière de santé et d’éducation se sont élargies, en particulier à l’intérieur des pays. La situation est des plus graves en Afrique subsaharienne et dans certaines parties de l’Asie. Les inégalités en matière d’espérance de vie ont considérablement augmenté. Le VIH/sida a aggravé ces disparités, en particulier entre l’Afrique et le reste du monde. De grandes disparités existent aussi en matière d’accès à la vaccination, de santé maternelle et infantile, de nutrition et d’éducation. Bien qu’elles aient quelque peu baissé, les inégalités entre hommes et femmes dans l’accès à l’éducation persistent. Cette situation favorise une crise de capital humain et compromet toute réduction durable de la pauvreté ;

                                                                        l’’inégalité est souvent source de violence. Il est dangereux pour la paix et la sécurité nationales et internationales de laisser les inégalités économiques et politiques s’aggraver. En effet, ces inégalités, en particulier les luttes pour le pouvoir politique, la terre et d’autres biens, peuvent engendrer la désintégration de la société et l’exclusion sociale et conduire à des conflits et à la violence. Parmi les manifestations de cette violence analysées dans le rapport, on peut citer la guerre, le recours aux enfants soldats et la violence familiale et sexuelle ;

                                                                        les populations autochtones, les handicapés et les jeunes sont généralement exclus de la prise des décisions qui affectent leur bien-être. Ces groupes, qui ont de tout temps fait l’objet de discriminations, se voient toujours fréquemment dénier l’exercice de leurs droits fondamentaux. Par ailleurs, ils sont souvent exclus du processus politique.

                                                                        Les recommandations des Nations unies

                                                                        Suite à ces conclusions, le Rapport sur la situation sociale dans le monde, 2005 formule les recommandations ci-après :

                                                                        il faudrait remédier aux déséquilibres nés de la mondialisation, en s’attachant à assurer une répartition plus équitable des avantages d’une économie mondiale de plus en plus ouverte. Cela passe par la promotion de la participation démocratique de tous les pays et de tous les peuples aux processus qui déterminent l’action internationale en faveur du développement ;

                                                                        il faudrait promouvoir la démocratie et l’Etat de droit et s’attacher en particulier à intégrer les groupes marginalisés dans la société. Cet effort suppose la volonté politique ;

                                                                        pour prévenir les conflits et la violence à l’échelle mondiale, il faudrait veiller à réduire les inégalités dans l’accès aux ressources et aux possibilités ;

                                                                        il faudrait améliorer les conditions au niveau de l’économie informelle en mettant en place des programmes de protection sociale et en établissant de meilleurs liens entre l’économie informelle et l’économie structurée ;

                                                                        il faudrait élargir les possibilités d’emploi productif et décent ; les politiques et programmes d’emploi devraient viser les jeunes. Les personnes qui peuvent trouver un emploi décent et bénéficier d’une rémunération, de prestations et d’une protection au titre de la loi sont aussi en mesure de faire connaître leurs préoccupations et de participer plus activement à la vie de la société.

                                                                        Si l’on ne s’attache pas à remédier aux inégalités à l’échelle mondiale et à réaliser l’idéal de développement social convenu au Sommet du développement social à Copenhague en 1995, la crise de l’inégalité ne manquera pas de se perpétuer et d’entraver les efforts visant à réaliser les Objectifs du Millénaire pour le développement, met en garde le rapport.

                                                                        Source

                                                                         : Nations unies, New York, août 2005.

                                                                         

                                                                        Et encore, il faut noter que depuis ce rapport (2005),

                                                                        la situation de l’inégalité des répartitions s’est encore nettement aggravée.

                                                                        Par ailleurs, Fred, un rapport de la Commission des finances de l’Assemblée de la semaine dernière, indique que les mesures concernant la loi TEPA sur les heures supplémentaires, coûtent à l’état (4,2 milliards), plus qu’elles ne remettent d’argent dans le circuit (3,8 milliards), vu les effets daubaine, et ne profitent donc qu’à une toute petite minorité de salariés.


                                                                        • lib 20 avril 2008 20:24

                                                                          Bonjour,

                                                                          Oui, merci pour cet excellent article.

                                                                          En effet, une grève générale en Europe serait une excellente idée.

                                                                          Bon, courage. D’abord les trolls vont nous pourrir la vie. C’est la finance qui nous étrangle, et on voudrait nous faire croire que la lutte des classes est un concept exclusivement réservé à l’espace LCR.

                                                                          Les salaires qui reculent, les conditions de vie qui se détériorent à un rythme jamais vu, et les profits qui augmentent, c’est pourtant significatif.

                                                                          Mais ensuite se mettront gaillardement en route les médias, puis pour finir, les gros bras de la police de telle ou telle officine, pour nous faire entrer dans la tête que le mieux est de ne rien faire, sinon...

                                                                          Il faut une opposition à ce qui se passe, et il n’y a plus d’opposition.

                                                                          La grève générale, c’est bien pour ceux qui sentent tout se dérober sous leurs pieds.

                                                                          Que les autres se penchent un peu ailleurs que sur les cours de la bourse...

                                                                          Oui, grève générale, tout de suite, maintenant, ça suffit.

                                                                          Lib.


                                                                          • Valou 25 avril 2008 11:59

                                                                            Oui : quelle bonne idée une grève générale : comme ça on aura plus d’électricité, plus d’eau plus de bouffe et on sera tous morts dans 2 semaines. (sauf les malins qui auront pris l’avion pour l’étranger avant le début de la grève).

                                                                             

                                                                            Cordialement,

                                                                            Valou

                                                                             


                                                                            • lib 26 avril 2008 13:35

                                                                              Une grève générale, ce n’est pas la fin du monde.

                                                                               C’est le déclenchement d’un processus qui vise à mettre fin à des abus insupportables, comme le coût de la vie et le niveau des bas salaires et des petites pensions. De même la situation de l’hôpital, l’avenir des services publics en général, et celui de nos enfants, comme de nous même lorsque bientôt nous n’aurons plus les forces de subvenir à nos pauvres besoins.

                                                                              Nous n’avons pas vocation à élever les futurs esclaves d’une élite qui n’a rien d’admirable, de digne, ou de respectable, à part le niveau obscène de ses avoirs et de ses comptes en banques, pour finir dans des mouroirs, sans le statut vénérable des anciens d’avant, quand un vieux, ce n’était pas un inutile, mais un sage plein d’expérience et dont la parole comptait.

                                                                              Maintenant, ça suffit de cette société de dingue, où il n’y a de place que pour les sur-riches, et où les autres n’ont qu’à crever, en silence.

                                                                              Il est temps de rappeler le temps deceux qui ont fait la démocratie, la justice sociale, et un avenir où tous ont une place.

                                                                              Et cela commence par quelques conflits qui vont faire perdre beaucoup d’argent à ceux qui en ont trop, et rendre leur capacité de réponse et un bénéfice non négligeable à ceux qui n’ont pour eux que leur capacité de combat.

                                                                              Il ne s’agit pas de mourir, bien au contraire, il s’agit de vivre, mais de vivre debout. Et tous.

                                                                              Lib.

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