Une grève générale, ce n’est pas la fin du monde.
C’est le déclenchement d’un processus qui vise à mettre fin à des abus insupportables, comme le coût de la vie et le niveau des bas salaires et des petites pensions. De même la situation de l’hôpital, l’avenir des services publics en général, et celui de nos enfants, comme de nous même lorsque bientôt nous n’aurons plus les forces de subvenir à nos pauvres besoins.
Nous n’avons pas vocation à élever les futurs esclaves d’une élite qui n’a rien d’admirable, de digne, ou de respectable, à part le niveau obscène de ses avoirs et de ses comptes en banques, pour finir dans des mouroirs, sans le statut vénérable des anciens d’avant, quand un vieux, ce n’était pas un inutile, mais un sage plein d’expérience et dont la parole comptait.
Maintenant, ça suffit de cette société de dingue, où il n’y a de place que pour les sur-riches, et où les autres n’ont qu’à crever, en silence.
Il est temps de rappeler le temps deceux qui ont fait la démocratie, la justice sociale, et un avenir où tous ont une place.
Et cela commence par quelques conflits qui vont faire perdre beaucoup d’argent à ceux qui en ont trop, et rendre leur capacité de réponse et un bénéfice non négligeable à ceux qui n’ont pour eux que leur capacité de combat.
Il ne s’agit pas de mourir, bien au contraire, il s’agit de vivre, mais de vivre debout. Et tous.
Lib.