Ragoa,
Merci de votre commentaire.
Comme vous le savez, un certain nombre de "corrompus" taiwanais sont en prison actuellement, jugés ou en attente de leur jugement.
Ceux qu’évoque le Jugement venu de Berne sont des citoyens taiwanais qui, depuis leur retour à Taiwan, ont apporté beaucoup d’informations aux enquêteurs de leur pays sur LES réseaux de corruption dans l’affaire citée. Ils doivent être prochainement, après une longue instruction nécessaire, présentés aux magistrats-juges de leur cas.
On sait, notamment par des "indiscrétions" dont le blog de Windson s’est fait avec prudence l’écho, les noms de certains "Français" qui ont été prononcés, comme étant liés à cette affaire, par les inculpés.
Des noms qui ne surprendront pas les "connaisseurs" du dossier, mais qui souvent, curieusement, appartiennent aux milieux gouvernementaux passés, voire toujours actuels pour certains. On a ainsi beaucoup entendu, par exemple, circuler le nom d’un ancien Premier Ministre français, à moins que ce ne soit qu’un homonyme anonyme ....
Il semble d’ailleurs que les échos assourdis de ces noms soient arrivés en France, générant quelques inquiétudes légitimes que confirme la demande implicite du jugement deBerne sur l’apport de preuves documentés quant à l’ampleur de la corruption, autrement dit, les noms et responsabilités d’alors des éventuels corrompus des 3 pays cités.
C’est ce point qui, à cette heure, est le plus explosif car il lie clairement les intérêts de l’Etat taiwanais à la divulgation la plus complète possible des listes des personnes impliquées. Résumé avec un brin d’ironie, le marché judiciaire proposé àTaiwan est le suivant : vous partagez avec nous, la Justice suisse, toutes vos informations et en échange, on vous restitue les 900 millions de dollars gelés.
C’est aussi peut-être cela qui, à Thalès et à Taiwan, entre autres, mais pas exclusivement, peut expliquer certains changements de postes, mutations et "promotions" internes. D’autant qu’à Taiwan existent de puissants et légitimes intérêts, divers, mais unis sur ce point, qui ne peuvent que pousser à accepter, comme la réaction du Ministère de la Justice de Taipei citée par l’article le démontre, les "exigences" juridiques de la Justice helvétique.
Selon un adage connu, un homme, une entreprise, un Etat avertis en valent deux.
On peut penser sans forcer l’imagination que l’on se prépare, ici et là, à des éclaboussures collatérales que l’on souhaiterait voir "mouiller" le moins possibles Etats et entreprises, mais laissées à la charge d’individus en quelque sorte "livrés à leur triste sort". Le tout assorti, bien évidememnt, des formules de condamnation morale habituelles dans de telles navrantes circonstances....
D’un côté, intérêt de l’Etat, de l’autre, intérêt de l’entreprise, le principe est le même : quand on ne peut plus éviter que la boue monte et génère un tsunami dangereux pour la collectivité visée, on laisse en arrière ou, cest selon, on met en avant, des victimes expiatoires appelées communément "bouc-émissaires".
Mais, bien sûr, tout cela n’est que pure opinion personnelle, et toute relation avec des faits existants ne serait que totale coïncidence, indépendante de toute volonté puisqu’il s’agit du respect scrupuleux de la Justice.
Bien cordialement,
22/04 13:47 - Philippe Vassé
Rosselin, L’article dont vous faites état est en ligne en suivant le lien suivant : (...)
22/04 12:07 - rosselin
Bonjour, Ou est passé l’article : La surface des faits et les intérêts de la France, en (...)
14/04 00:50 - Philippe Vassé
Chère Mathilde, Heureux aussi de vous lire ici. Cela signifie donc qu’Internet permet (...)
13/04 18:27 - mathilde
13/04 04:17 - Philippe Vassé
Bonjour, Voici un lien de plus qui confirme la colère française : http://www.kmtnews.net/client
12/04 04:32 - Philippe Vassé
Ernst, Votre commentaire est, si vous permettez l’expression, un tantinet (...)
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