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Commentaire de gdm

sur La faillite du libéralisme économique américain


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gdm gdm 13 avril 2008 16:57

@Forest Ent

Quelle conclusion tirez vous de votre propos sur le bonheur ? En quoi l’opposez-vous à l’enrichissement ? Oui, l’argent peut contribuer largement au bonheur des individus. Il me semble malvenu de regretter un enrichissement des peuples sous le prétexte qu’il existerait un doute sur le bonheur des populations.

Vous parlez des mécanismes de redistribution. Le principal mécanisme de redistribution des richesses se fait sans intervention de l’Etat. Il resulte de la multiplicité des échanges économiques sucessifs qui se propagent en qq années dans une société économique. L’efficacité de la redistribution faite par l’Etat fait par l’intermédiaire de l’impot existe, mais me semble bien faible.

Vous parlez des ressources naturelles. Une ressource naturelle, ce n’existe pas. Toute ressource économique a un propriétaire, a un producteur. C’est une vielle erreur économique d’imaginer un circuit économique qui partirait des ressources "naturelles", voire primaires, puis transformées, puis tertiaires que seraient les services. Cet antique schema économique explicatif est tout simplement inexact.

Les etres humains produisent sans cesse des richesses qu’il vendent pour leur avantage et celui de leur client. Les individus vendent leur travail ou le produit de leur travail. La propagation de ces échanges économiques montre une variété quasi infinie de besoins, de désirs humains, de gouts les plus divers.

Vous prévoyez une période de décroissance pour la période 2020-2040. Les futorologues qui prévoient une décroissance se trompent invariablement. C’est bien logique. En effet, seul le cataclysme de la guerre et autres destructions massives, peuvent stoper cette croissance. Rien ne peut stopper l’envie de chaque etre humain de travailer et de s’enrichir, et ainsi de contribuer à enrichir l’humanité.

Il n’existe aucune "vulgate libertarienne". Trois prix Nobel d’économie sont libertariens, ou sont proches de cette approche philosophique. Cet argument d’autorité montre que cette théorie mérite d’etre considérée sérieusement. L’Etat francais s’accroche à conserver qq monopoles afin de tenter de convaincre les citoyens de son utilité. Donc, oui , aujourdhui, l’Etat francais fournit des services, donc sert à qq chose. Mais un jour, ce services seront fournit par d’autres fournisseurs de services francais ou étrangers à moindre cout. L’impot deviendra, comme dit tres justement Alain Minc, une taxe de séjour sur le territoire national.

Vous parlez de la régulation. Vous dites ce que la régulation n’est pas. Mais votre définition d ela régulation me semble paradoxale. L’Etat francais semble etre en quete perpétuelle d’une bonne régulation étatique de la vie économique, sans jamais parvenir à la trouver. Les regles du marchés sont simple. Un marché, c’est un vendeur et un achateur. Si la transaction leur convient, l’Etat n’a structement rien a reglementer, ni a réguler si cette transactoin convient à l’acheteur et au vendeur. Je ne vois aucune place pour une régulation étatique des marchés.

 La main invisible du marché résulte simplement du constat que chaque échange est avantageux pour l’acheteur et pour le vendeur. Le prix Nobel d’économie Gerard Debreu a développé une theorie mathemtique complexe expliquant comment et pourquoi la valeur se créeait automatiquement et se propageait dans la société économique. On dit que Debreu aurait affirmé qu’il avait démontré par les mathématiques la supériorité du libéralisme. A mon avis, il avait raison.

 


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