Les deux sont a priori dissociables. La propriété n’implique pas la liberté, et on peut imaginer une liberté garantie sans propriété. Cependant accpepter le droit à la propriété ne remet pas en cause mon argumentation.
> D’autre part, cette notion de libérté "positive" me parait un peu vaseuse : Je suis plus grand, j’ai un meilleur accès à ce qui est plus haut. Je suis plus petit, j’ai plus de possibilité de passer sous une porte basse. L’un est-il plus libre que l’autre ? La liberté est liée à notre capacité à faire, et non à une comparaison à autrui : Je ne parle pas le russe. D’après votre théorie, cela serait une entrave à ma liberté, et je devrais revendiquer soit la suppression du russe, soit que l’on m’enseigne cette langue jusqu’à ce que je la parle aussi bien qu’un érudit moscovite !
Si ça vous semble "vaseux", peut être que je n’explique pas suffisament bien, alors je vous conseille de lire "l’économie est une science morale" de l’économiste (prix nobel) Amartya Sen ou cette notion est bien expliquée et développée.
Pour le petit et le grand, le cas est un peu particulier puisque la taille ne peux pas vraiment changer. On n’a pas de possibilité d’action. Mais l’idéal de liberté serait de permettre à chacun de choisir la taille qu’il préfère.
Pour le russe par exemple : ce qui compte ce n’est pas que vous sachiez parler Russe, mais que vous ayez la possibilité de l’apprendre si vous le souhaitez.
J’en parle à la fin : d’après moi c’est un droit issu de la liberté politique, de la démocratie, et non pas de la liberté économique.
> Sans compter l’action la plus importante : le vote avec ses pieds ! Si un produit ne me plait pas, je ne l’achète pas. S’il n’y avait pas de pouvoir des consommateurs, il n’y aurait pas de place pour une concurrence d’offre.
C’est vrai ce pouvoir existe. Finalement ce n’est pas une contrainte énorme pour les entreprises que de s’adapter à la demande (surtout pour les leaders d’un marché). Et puis il y a l’impact du marketing qui permet d’influer sur la demande. Cette contrainte n’empêche pas les grands groupes commerciaux d’acquérir un pouvoir inédit sur la société et de fabriquer des fortunes colossales. Finalement le rapport de force démesuré dont je parle dans l’article n’est pas tellement entre producteur et consommateur, il est surtout entre producteurs concurrents et au sein même des entreprises entre dirigeants et salariés.
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16/04 21:53 - Antoine Diederick
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16/04 13:46 - JL
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