> La définition de la liberté lumineusement énoncée par dans la déclaration de 1789 (« Pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui ») est réinventée. Pour arranger la liberté à son goût ? Alors, aux orties cette déclaration ?
La définition de liberté que j’adopte est plus récente et me semble dépasser celle de 1789, tout en l’intégrant (donc ne la jette pas aux orties). Je l’adopte donc pour sa pertinence.
> La propriété des entreprises par le peuple actionnaire est aussi réinventée. C’est ça, la liberté, l’envoi aux oubliettes de la liberté d’entreprendre et la dictature du prolétariat ? C’est oublié, les abominations auxquelles a abouti pareille conception de la démocratie ?
Merci de m’indiquer à quel moment je remet en question la liberté d’entreprendre ? L’idée est d’essayer de la concilier avec une distribution de capital aux salariés. Pas de dictature en vue donc, ni du prolétariat, ni de la classe dirigeante...
> Le problème d’une vie en société n’est pas tellement le pouvoir des uns exercé sur les autres, il est l’existence d’asociaux constituant une frange inéluctable de l’humanité que le pouvoir d’état se montre incapable de neutraliser alors que c’est sa raison d’être et qu’il interdit aux citoyens de le faire eux-mêmes.
Je ne comprends pas ce point de vue, ce n’est pas quelque chose que je ressens au quotidien. Qui sont ces asociaux dont vous parlez ? Quels sont les problèmes qu’ils occasionne pour la vie en société ? L’idée de "neutraliser" une frange de la population n’est elle pas totalitaire ?
Le pouvoir exercé par les uns sur les autres me semble plus concret, plus présent dans l’histoire (ancien régime, esclavagisme...) et dans le quotidien (pression sur les salariés, en particulier dans les petits "jobs"). Lutter contre ce pouvoir me semble plus proche de l’idéal de liberté que de neutraliser une frange de la population, aussi asociale soit elle.
Pour ce qui est du pas du politique sur l’économique, je vous renvois le terme "pure suite d’affirmations reçues". Je vous invite également à comparer les fortunes des hommes politiques et des grands chefs d’entreprise.