@Sisyphe. Ce qui est lourdingue, ce sont vos remarques de mal-comprenant qui n’amènent strictement rien au débat.
@Quen-tin. Plus que de comparaisons, il s’agit de métaphores. Mais, oui, dans cette robinsonnade, on peut montrer comme vous l’avez fait que l’on peut faire émerger un intérêt général. Mais, cette émergence est passée par l’analyse précise d’un système complexe, ce qui n’est simplement pas toujours faisable, et que cet intérêt général est limité. C’est dire que si on peut poser en principe la liberté, comme liberté négative, la liberté dite positive n’est pas un principe auquel on pourrait se référer en toutes circonstances.
Sur la question de la répartition des richesses.
Avant de continuer, il faut un peu débroussailler la question de l’égalité. L’égalité primordiale est l’égalité de tous devant la loi. C’est elle qui permet la démocratie, et non le contraire. Cette égalité me semble être un principe irréfragable, d’où découle aussi la possibilité de la liberté, liberté comme absence de coercition. Il ne faudra donc jamais s’attaquer à cette égalité là, sous peine de ruiner les efforts pour une société meilleure.
Ensuite, on peut concevoir aussi l’égalité comme égalité économique. Je crois que l’on peut passer rapidement sur le "à chacun selon ses besoins" ou la stricte égalité des revenus, sauf si vous avez une objection à ce sujet. C’est donc une égalité économique en fonction de mérites supposés. Il faudra donc qu’il y ait accord sur les mérites, ce qui paraît difficile à réaliser. Ou qu’une autorité décide des mérites, et donc du niveau des revenus de chacun. Il faudra aussi que cette autorité décide de qui fait quoi. Rendu à ce point, on aura complètement sacrifié la liberté dite négative, pour un accroissement probablement nul de la liberté dite positive. C’est en fait la description d’un monde totalitaire. Je doute que l’on puisse considérer celà comme un progrès.
Il reste que si on accepte les conséquences de la liberté, certains n’en profiterons pas. Pour ceux là, un revenu minimum sans conditions, l’impôt négatif, ou d’autres dispositifs me semblent être les seules solutions. Mais ça se discute.
Il existe un argument supplémentaire contre la redistribution des richesses. Comme cette demande émane de la majorité, qui sont les classes moyennes, elle aboutit généralement à un transfert des classes riches vers les classes moyennes, en oubliant au passage les classes pauvres. Où l’on a tous les inconvénients déjà cités sans avoir progressé d’un poil sur les questions de solidarité. Avec, en plus, des emplois protégés qui rendent impossible aux pauvres l’accès à des ressources normales et ce de manière durable. Il ne restera à une société ainsi constituée que de théoriser sur l’incapacité "congénitale" des pauvres à subvenir à leurs besoins. Ca ne vous rappelle rien ?
Pour conclure, une réflexion authentiquement tourné vers le progrès ne peut faire l’impasse sur les questions de liberté, et, surtout, ne pas l’abandonner aux classes dominantes qui en font un usage had hoc, pour faire court, du libéralisme pour le commun, et un communisme des riches entre eux. Ce qui est un comble !
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16/04 21:53 - Antoine Diederick
16/04 21:49 - Antoine Diederick
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16/04 13:46 - JL
Quen_tin, bon, on peut discuter. Au sujet de "poudre aux yeux", il vous (...)
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