L’aménagement des berges de Seine dans la Capitale, est une vraie honte et hypocrisie politique, un cloaque immonde sous le ciel et les ponts de Paris, l’exception qui confirme la règle (réaménagements valorisant) partout ailleurs.
Le Port Autonome est une société à but lucratif qui jouit d’une concession privilège sans partage.
Son lobby s’emploie à chasser soigneusement toute concurrence - projets d’espaces verts continus - ou parasitisme - pour contrer et dégoûter promeneurs, cyclistes et joggeurs : gros pavés, ornières, barrières, rétrécissements, grillages... - à ses lucratives activités.
A l’instar de l’espace démesurément occupé et pollué par les cimentiers et bétonneurs de type Lafarge, par ailleurs grands pourvoyeurs de fonds des opérations de communication éphémères de la Mairie pour faire croire aux électeurs parisiens qu’ils sont propriétaires de leur plage, et aux media suiveurs qu’il fait bon vivre dans cette géniale cité carte postale.
Il suffit d’aller se promener sur les bucoliques et sémillants bords de Marne à partir de Saint Maur, pour réaliser le gâchis minéral rédhibitoire (c’est simple : pas une seule bande herbeuse de Bercy à Garigliano) d’une Capitale qui a tourné le dos à son fleuve-égoût, pour des intérêts particuliers de bas étage, au détriment du bon sens écologique, de l’émancipation et de la qualité de vie de ses citadins parqués comme de la volaille en batterie.
En raison de ces enjeux économiques souterrains qui prévalent dans un dessein de profit facile et de soumission insidieuse, ce n’est pas demain la veille qu’on verra fleurir un parcours détente-loisir-santé cohérent et exemplaire, sur ces rives no man’s land, morcelées, inhospitalières, abandonnées aux voitures et sdf troglodytes d’une part, à des guildes d’affairistes de tout poil et leurs valises remplies de billets d’autre part.
Entrepreneurs, architectes et commissionnaires, s’en mettent plein les poches sous ce régime, tandis que les contribuables cobayes suffoquent, dépérissent et se serrent de plus en plus dans leurs cages clapiers.