@Forest Ent
La question d’une nouriture suffisante pour les prochaines générations ne me semble pas etre etre une question d’agronomie. Mais il est surement possible d’aborder cette question sous l’aspect de l’évolution des techniques agricoles. A mon avis, cette approche agricole confirmerait, in fine, que la question de la future quantité de nouriture est uniquement une question de cout et de richesse des consomateurs.
Depuis des dizaines d’années, les terres agricoles sont prétenduement "surexploitées". Depuis cette période, leur rendement est dix fois supérieur. Alors il me semble paradoxal de s’inquiéter de leur épuisement. D’autant plus qu’il existe des techniques pour reconstituer les qualité de la terre agricole, sa chimie, sa biochimie, son environement microbien. La reconstitution d’une terre abimée a un cout. Encore une fois, c’est un probleme de coût. L’approche par une analyse fondée sur des considération de technologie agricole est une erreur d’analyse économique.
Cependant, tout outil de production doit etre entretenu par un spécialiste qui le maintien en bon état, sinon, l’outil se dégrade, ou se détruit. La terre agricole est un outil de production qui exige des techniciens compétents. Mais, encore une fois, la capacité à produire des ressources alimentaires est une question de cout et non une question d’hectares disponibles.
La pétrole ne manquera jamais parce que son coût augmentera d’autant plus qu’il sera mois abondant. Ceux qui croient que le petrole pourrait un jour disparaitre omettent le mécanisme de l’offre et de la demande. Ceux-là oublient l’existence d’un marché qui régule automatiquement 99% les prix, les qualités et les quantités de 99% des produits qu’ils consomment.
Parlons donc de l’augmentation des prix du pétrole, et non pas de sa disparition. La quantité actuellement estimée de charbon et de sables bitumineux serait suffisante pour fournir mille ans d’énergie aux futures générations. J’ai entendu que si le baril de petrole dépasse 300 dollars, l’exploitation de ces immenses gisements de charbon et de bitume deviendrait rentable.
Les meilleurs futurologues se trompent à 90% à tenter de prévoir les technologies qui seront utilisées dans dix ans. Mais prétendre prévoir des ressources et agir pour dans 1000 ans est déraisonable.