@ Laurent Luc Salvador
Je me permets de répondre à la place de Lambert.
La théorie de l’effondrement par l’empilement a en effet été abandonnée. Nous avons réussi a discréditer totalement les faux arguments scientifiques du début, pourtant défendus par Lambert et consorts.
Aujourd’hui la VO lui préfère celle du "total collapse", déjà moins sotte. Selon cette théorie ce ne sont plus les étages qui entraînent l’effondrement progressif du batiment (idée aberrante !). C’est l’ensemble de la masse de la partie supérieure qui d’un coup sec tombe sur les structures sous-jacentes. Avec l’accélération, on obtient alors l’énergie nécessaire pour entraîner tout le reste...d’un coup sec.
Le phénomène de rupture est en effet très rapide, donc à priori ça tient la route.
Le pb de cette idée concerne la rupture initiale. Car se seraient les feux de l’incendie qui en affaiblissant l’ensemble des points porteurs auraient permis l’affaissement brutal du bloc. Le problème c’est que les hautes températures rendent plus ductile l’acier, ralentissant alors la chute. La théorie tombe donc à l’eau du début.
Ensuite dans les calculs officiels on ne tient pas compte des coef de sécurité des structures, de 2,2 au moins au USA et pour les tours jumelles probablement beaucoup plus. On oublie aussi de diviser par 2 l’énergie du choc, car la partie supérieure de la tour reçoit aussi sa part. Enfin, on n’ explique toujours pas les projections latérales d’éléments lourds de plusieurs tonnes et encore moins la pulvérisation des tours, demandant des quantités de joules absentes des calculs officiels.