@ Traroth
"On y parle par exemple d’économies sur les subventions aux entreprises, 65 milliards d’euros ( !), sans aucune étude réelle sur l’utilité réelle"
"Si on reprend vos chiffres, en économisant ne serait-ce que la moitié de ces subventions le budget de l’Etat serait équilibré..."
”Mes” chiffres sont ”les” chiffres. Ce sont des données brutes (ce qu’on gagne, ce qu’on dépense, ce qu’il reste), bien moins contestable que le calcul de la dette en fonction du PIB. La France s’endette à vitesse grand V et hypothèque l’avenir des jeunes générations, qui n’ont vraiment pas besoin de ça. Le vrai débat est de savoir comment limiter la casse.
Bien évidemment, si je prends une posture caricaturale, les néolibéraux vont dire qu’il faut tailler à la hâche dans certaines aides sociales à l’efficacité douteuse, tandis que les garants d’une protection étatique vont vouloir que l’on tape sur certaines aides aux entreprises à l’efficacité aussi douteuse. Pour ma part, ma religion n’est pas faite, c’est extrêmement complexe à estimer. On ne peut pas se contenter de brandir un lapidaire ”Y’a ka faut kon” en guise de solution.
Par contre, il n’y a aucun doute : il faut que l’Etat réduise son train de vie. Selon l’INSEE, la dette publique française a été évaluée, en 2006, à 1150 milliards d’euros selon les critères de Maastricht et à 1 427,5 milliards d’euros selon les critères de la comptabilité publique française (la différence n’est affaire que de bidouillage). Somme à laquelle il faudrait ajouter 900 milliards d’euros de retraites publiques non financées.
Et en 2007, le déficit budgétaire a ajouté 42 milliards à ce gouffre. C’est très flippant.
Je vous conseille de lire ça : http://fr.wikipedia.org/wiki/Dette_publique_de_la_France