Comment peut-on parler d’échec de Bayrou quand on constate le poids qu’il a pesé dans la perte de 50 sièges de l’ump (législatives), dans les municipales ? Avec ces 50 sièges, l’ump pourrait sabrer dans tout et le PS prolongerait de cinq ans sa mort cérébrale (déjà qu’on l’entend à peine malgré le nombre de grosses têtes).
Que le MoDem n’y trouve pas des sièges (c’est le système qui le veut et que ni PS ni UMP n’a envie de réellement changer parce qu’ils ont tout à perdre) c’est un fait mais cela n’a rien à voir, un militant ne s’exprime pas dans une assemblée cadenassée par un seul parti sauf si c’est le sien. La politique ce n’est pas qu’obtenir un siège et dormir devant la caméra de l’assemblée quand bien même les experts du genre seraient nombreux, d’ailleurs pourquoi se priveraient-ils puisque leurs électeurs les re-plébiscitent quasi à vie ?
Et c’est un risque que Bayrou a pris en toute connaissance de cause qu’il assume là où d’autres n’assument rien d’autre que leurs arrières après retournement de veste si nécessaire et cela va toujours dans un seuls sens : vers ceux qui les attribuent.
C’est tellement simple, tellement évident, qu’il faut être de mauvaise foi ou à côté de la plaque pour ne pas le voir.
Un autre forum vient de s’ouvrir sur Bayrou : ce n’est qu’une ressucée de précédents. Chacun va y remettre son petit laïus avec les déjà-déçus, inconstants changeant de chapelle à chaque élection, se donnant un droit de parole qu’ils ne prendraient pas au MoDem ; de l’autre côté, les abonnés à vie (pour gagner du temps sur la réflexion, ce qui n’interdit pas de poster toujours les mêmes âneries dont la plus courante, binaire, est pour rappel "c’est toi qui as tout faux"), confondant politique et loterie : une chance sur deux de gagner qu’il soit ump, ps, ou un de leurs satellites. Le perdant gagne le droit de geindre cinq ans, le gagnant gagne le droit de faire semblant d’être heureux pendant cinq ans, mais près de 50% d’électeurs sur le carreau pendant ce temps. Passionnant. UMP et PS s’en foutent : ils ont leurs fins de mois assurées aussi longtemps que le bipartisme existera et que leurs satellites le resteront. Mais ça change quoi dans la situation actuelle : le pouvoir d’achat, l’économie, le social ? Rien de rien. Et pour cinq ans sauf si on descend dans la rue. Faudra bien y arriver, tôt ou tard mais ce ne sera pas avec le PS qui se contentera de récupérer.
Deux clans principaux qui ont tout intérêt personnellement à ce que rien ne change, se rejetant continuellement la faute alors que de toute évidence, l’un et l’autre ont le même intérêt : garder le monopole. Un troisième parti indépendant, dans une proportionnelle, les obligerait à discuter. Pour rappel : une réelle démocratie veut que chaque élu vote aux assemblées en fonction du mandat que lui ont conféré ses électeurs pas d’une pseudo-discipline de parti. Aussi longtemps que l’électeur ne l’aura pas compris, rien ne changera. On n’a que ce qu’on mérite dirait ce cher président, et il s’en rend compte jour après jour, son pouvoir de séduction au sein même de son parti branle. Franchement quelle situation envier ? Sarkozy ? Bayrou ? X au PS ? Tout dépend de vos désirs : bling-bling-moi-je ; tenter de changer l’immobilisme ; X. Mais aussi dormir ; geindre etc.
01/05 22:02 - Marianne
01/05 19:17 - FrédéricLN
Je me suis posé la même question en fait : comment faire de façon pratique ? Une façon simple (...)
22/04 12:11 - Marianne
@ Jack Mandon Merci Jack. Je vous ai justement posté un commentaire sur votre dernier article (...)
22/04 07:47 - jack mandon
Merci Marianne d’apporter, avec cette limpidité d’esprit, votre présence (...)
18/04 15:09 - Marianne
Tu asraison, j’ai été trop catégorique dans ce postulat, qui méritait d’être (...)
18/04 13:48 - FrédéricLN
Réflexion intéressante et bienvenue amha ; cependant l’assertion de départ mériterait (...)
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