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Commentaire de Marianne

sur Bayrou sauvé des eaux


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Marianne Marianne 18 avril 2008 16:14

Alors que l’on observe manifestement une autocensure de la presse comme le souligne l’auteur, commence à poindre une prise de conscience de certains journalistes. Voir extrait du post de Luc Mandret :

Le président du Mouvement Démocrate affrontait hier le bureau exécutif de l’UDF. C’est l’occasion pour le journaliste Pierre-Luc Séguillon (rédacteur en chef de TF1 et aujourd’hui chroniqueur de LCI) de rédiger sur son blog une longue note sur le leader du MoDem. Le titre annonce la suite : "François Bayrou, touché... mais pas coulé !" Séguillon revient sur l’actualité, la volonté de l’Elysée de tuer Bayrou. Mais plus encore, Séguillon décrypte François Bayrou et explique pour François Bayrou ne doit être politiquement enterré : "en premier lieu, parce que le personnage possède une force de caractère peu commune. Loin de l’affaiblir, l’épreuve et les difficultés paraissent fortifier plus encore sa détermination et son ambition".

Séguillon revient ensuite sur le capital dont pourra bénéficier Bayrou pour l’avenir : "il possède surtout la légitimé de celui qui, à l’inverse de ses deux compétiteurs de la campagne présidentielle, s’est refusé l’an passé à promettre la lune et a proposé un projet à la mesure des moyens réels du pays et compte tenu de sa situation financière délicate. Rendons à César ce qui revient à César ! François Bayrou avait annoncé que les engagements inconsidérés de Nicolas Sarkozy conduiraient à la banqueroute. Les faits lui ont malheureusement donné raison".

Enfin, Pierre-Luc Séguillon développe ce qu’il appelle l’identité politique originale de Bayrou : "il se veut libéral et social. Il refuse à la fois l’Etat à tout faire des socialistes et la remise en cause du modèle social français opérée par la droite. Il est profondément européen et ne connaît sur le sujet ni la fracture qui traverse le PS ni les désaccords qui habitent l’UMP. Il a pris pour intitulé la démocratie et prône un mode de scrutin qui permette à l’ensemble des composantes et sensibilités politiques d’être représentées au parlement. Il se targue de progressisme, adversaire de tous les conservatismes qu’ils soient de droite ou de gauche mais hostile au changement pour le changement et à la perte des valeurs qui font la spécificité d’une nation".
 

 


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