A Skirlet :
Oh, pardon, madame la Duchesse, permettez que je baise le sol sous vos pas. C’est vrai qu’à défaut d’avoir grand chose à dire sur le fond, on critique la forme, c’est classique.
A Henri Masson :
Il est dommage, mon Riton joli, que vous interveniez à ce point du débat, qui en votre absence, commençait à devenir intéressant. Je constate que vous êtes fidèle à votre méthode habituelle, qui consiste à émettre sept lignes de réponse à ce que j’écris (en l’occurrence, sept lignes d’insultes), suivies de 140 lignes de votre logorrhée coutumière que, je le confesse, je ne tente plus de lire depuis longtemps. Permettez-moi au passage de vous témoigner l’admiration que j’ai de votre patience de bénédictin lorsqu’il s’agit de collationner des sources d’information pour les ranger dans des petits carnets classés par année, par thème et par couleur, faculté dont je suis dépourvu. Je suis aussi dépourvu de la faculté de m’enfermer dans mes certitudes et de rejeter comme nulle et non-avenue toute donnée ne cadrant pas avec ce que je crois savoir, mais là, c’est une « qualité » que je ne vous envie pas.
Donc, pour en revenir aux sept lignes qui me concernent, j’ai l’honneur de vous annoncer qu’effectivement, mon site a été conçu par un individu tel que moi, puisqu’il s’agit de moi. Pour ce qui est de mes questionnements scientifiques (c’est un bien grand mot, ce ne sont que des cheminements logiques que tout individu doté d’esprit critique pourrait conduire sans aucun bagage scientifique), ils s’appuient depuis le début sur les seules données que vous me fournissez. Mais peut-être estimez-vous être une source non-fiable ?
Il n’y a pas besoin de chercher bien loin pour démontrer votre imposture intellectuelle, il suffit de vous lire (et il y a matière). Par exemple, quand vous citez comme l’alpha et l’oméga de la rigueur scientifique une étude de l’Institut de Cybernétique de l’Université de Paderbor, en précisant qu’il « travaille beaucoup en espéranto » et que « son directeur, le prof. Helmar Frank, est à l’origine de l’Académie Internationale des Sciences de Saint Marin dont la langue principale est l’espéranto », ça suffit à jeter le doute sur la méthodologie employée. Car visiblement, cet honorable professeur a déjà un avis bien tranché sur la question, et en outre il est impossible de faire des expérience en double aveugle (c’est difficile d’apprendre une langue à quelqu’un sans savoir de quelle langue il s’agit). D’où ce que l’on appelle pudiquement « un biais systémique ». Autant dire que cette étude a autant de valeur que les recherches de Philip Morris concluant que le tabac est excellent pour la santé.
De la même manière, j’ai eu la curiosité de me renseigner sur l’estimable professeur Grin, dont vous nous rebattez les oreilles depuis des lustres. Déjà, on peut se demander ce qui a pris à l’Union Européenne de commander un rapport à un ressortissant d’un pays non-membre de l’UE (il est Suisse). Manque-t-on à ce point d’universitaires dans nos contrées ? Ensuite, il me semble un peu abusif d’intituler son travail un « rapport », il serait plus juste de le qualifier d’« étude ». Dans mon esprit, un rapport est un travail collégial, le « rapport » Grin est le fait du professeur Grin. Si on dissipe le blabla universitaire, ce que dit le rapport Grin est en substance : « j’ai basé toute mon étude sur les travaux de van Parijs, mais comme ses conclusions ne cadrent pas avec mon préjugé pro-espérantiste, permettez-moi de vous parler un peu d’espéranto ». Enfin, j’ai trouvé une brève biographie du pr. Grin, où il est indiqué qu’il est membre de l’« Advisory Board, Esperantic Studies Foundation, USA ». Autant dire que que l’on peut attendre de son « rapport » autant d’objectivité que si on commandait à José Bové un rapport sur les dangers des OGM. Ce qui en dit long, soit dit en passant, sur la « persécution » dont font preuve les instances européennes vis-à-vis de l’espéranto. Notons enfin qu’en dehors des cercles espérantophiles, ce rapport a rencontré peu d’échos.
Sur ces entrefaits, permettez que je remette ma plume là où je l’ai trouvée et que je vous quitte pour m’occuper de mon site. Bye.
20/11 09:19 - Henri Masson
Un tableau comparatif entre l’anglais et l’espéranto, que l’on ne peut (...)
19/11 23:55 - shad
bien j’ai lu vos reponses et vous m’avez a peu prés convaincu^^. merci pour la (...)
19/11 22:34 - skirlet
19/11 22:17 - esperantulo
L’esperanto est la langue la plus rapide à apprendre car elle est débarassée du superflu. (...)
19/11 21:06 - shad
a esperantulo : je n’ai jamais nié la facilité d’aprentissage de l’esperanto (...)
19/11 17:55 - esperantulo
j’ai aussi oublier de dire dans le cas de deux personnes d’origine europeenne par (...)
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