Syndicalisme sans frontière
L’interdépendance entre les peuples n’a jamais été aussi grande qu’aujourd’hui. Des bouleversements sont inévitables dans bien des domaines, parmi lesquels le rôle et l’action des syndicats en Europe et dans le monde.
C’est sans doute ce qu’avait ressenti François Janssens, président de la Fédération générale des travailleurs belges (FGTB), lorsqu’il s’était exprimé sur la nécessité d’une mutation : “Pour que notre contre-pouvoir syndical soit efficace, il faut absolument transformer la Confédération européenne des syndicats afin qu’elle ne se limite plus à jouer un rôle de lobby mais qu’elle soit capable d’orchestrer des actions débouchant sur des résultats très concrets.” (“L’Humanité dimanche“, 6-5/12-5-1993)
Or, pour organiser des actions, ne convient-il pas en premier lieu de bien se comprendre et de ne pas perdre de temps ? Si les problèmes de communication linguistique sont pratiquement inconnus des habitués de Davos, il en est tout autrement pour les syndicats de travailleurs. Le 12 octobre 1991, l’organe de la FGTB, “Syndicats“, avait pourtant déjà signalé la difficulté d’organiser une conférence syndicale européenne : “Réunir 650 délégués de 25 multinationales européennes de 21 pays d’Europe n’est pas une mince affaire. C’est ce qu’a pu constater la CES (Confédération européenne des syndicats) ces 26 et 27 septembre à Maastricht. Une salle énorme, l’installation de traduction... et toute une armée d’interprètes pour assurer la traduction simultanée en néerlandais, français, allemand, espagnol, italien ou anglais... Plus européen n’existe pas et cela donne tout de suite une idée concrète des problèmes pratiques qu’aura à résoudre le Conseil d’entreprise européen s’il veut faire face à l’internationalisation de plus en plus poussée de l’économie.“
Le Gutenberg (30 janvier 1992), organe hebdomadaire du Syndicat du livre et du papier de Suisse romande, rappelait à son tour d’autres aspects du problème avant de donner quelques informations sur l’espéranto : “Le recours aux services d’interprétation, déjà excessivement lourd, coûteux et malcommode pour les organismes internationaux (Unesco, ONU, CEE, etc.), se révèle insatisfaisant lors des réunions syndicalistes internationales. Tout militant intéressé par l’intervention de tel ou tel délégué ne peut s’adresser à lui sans intermédiaire, par exemple lors des pauses ou des repas. Les relations suivies sont ainsi très limitées. Le courrier reçu dans une langue étrangère exige d’être traduit, de même que la réponse. Toute action coordonnée est ainsi entravée par des tâches purement bureaucratiques. Le budget de l’organisation est lui-même amputé pour réaliser un semblant de communication.”
L’une des plus grandes erreurs des syndicats ne serait-elle pas de rester sur une voie marécageuse sur laquelle pataugent les institutions de l’Union européenne, alors que celle-ci dispose, elle, grâce à la docilité des contribuables, de moyens autrement plus importants ?
Il arrive que l’inimaginable devienne réalité : n’a-t-on pas vu, en mai 1993, des patrons du textile manifester, aux côtés de travailleurs, contre le transfert des productions vers des pays à faible revenu et sans protection sociale ? Beaucoup de conceptions du monde sont à revoir. À commencer par celle de la communication linguistique. La même année, un patron bruxellois, Albert Faust, loin d’être anti-syndical, disait au magazine “Télémoustique” (25 fév. 1993) : “S’ils ne s’internationalisent pas, les syndicats sont foutus.” Il ne se posait cependant pas de question sur le moyen de bien se comprendre pour parvenir à une telle internationalisation.
Dans un article de “Libération” (23 avril 2001), sous le titre : “L’eurosyndicalisme balbutiant”, Muriel Gremillet et Thomas Lebègue signalaient que quelque 600 comités d’entreprise européens avaient du mal à jouer pleinement leur rôle contre des projets de délocalisation ou de fermeture de sites. La barrière des langues, que certains considèrent comme inexistante ou sans conséquence, ou même comme une vue de l’esprit, apparaissait dans toute sa réalité : “Les syndicalistes qui y siègent ne parlent pas la même langue et passent leur temps à courir derrière les interprètes pendant les réunions préparatoires. De toute façon, ça ne facilite pas vraiment la tâche, explique la fédération agroalimentaire de la CGC. On est sous un casque, à écouter des phrases qui ont parfois été traduites trois ou quatre fois. C’est difficile dans ces conditions d’être subtil.”
Cent ans après
Voici bientôt cent ans, le 10 octobre 1906, lors de son congrès national d’Amiens, la Confédération générale du travail (CGT) votait à l’unanimité une motion appelant à “l’étude, la pratique et l’extension de la langue internationale espéranto” et à l’ouverture de cours du soir. La motivation qui avait abouti à cette motion était ainsi rédigée : “Il nous suffira d’en appeler à la mémoire de tous les congressistes qui ont assisté à des congrès internationaux pour montrer l’extrême difficulté qu’entraînent les sept ou huit langues qu’on y est, à l’heure présente, obligé de parler, et l’énorme économie de temps qui résulterait de l’emploi d’une seule langue dans ces congrès où la traduction plus ou moins fidèle absorbe le plus clair du temps des congressistes.”
Malgré cette proposition concrète, malgré la faveur de [Léon Jouhaux->http://www.force-ouvriere.com/journal/histoire/358j1.html], l’une des plus grandes figures du syndicalisme français, rien n’a vraiment changé. Le syndicalisme se heurte aux mêmes barrières linguistiques qu’au début du siècle dernier. Lors de grandes manifestations de travailleurs européens, à Bruxelles ou ailleurs, les participants sont pour la plupart dans l’impossibilité de dialoguer, d’échanger des idées, des propositions, de créer des liens d’amitié. Le temps n’est-il pas venu de comprendre que des sourires, des tapes amicales dans le dos ou des “V“ de la victoire formés avec les doigts ne mènent pas bien loin ? Que le problème doit être traité au plus vite et sans préjugé dans les organisations de travailleurs ?
En 1910, la revue allemande “Der Arbeiter Esperantist” avait publié un avis exprimé par le Dr Zamenhof, l’initiateur de l’espéranto : “Il est possible que, pour nul au monde, notre langue démocratique n’ait autant d’importance que pour les travailleurs, et j’espère qu’à plus ou moins brève échéance, les travailleurs constitueront l’appui le plus ferme pour notre cause. Les travailleurs feront non seulement l’expérience de l’utilité de l’espéranto, mais ils percevront mieux que quiconque l’essence et l’idée de l’espérantisme.“ Les décennies ont passé, et c’est finalement dans le berceau de l’anglophonie qu’est apparue une initiative soutenue par des personnalités, des responsables syndicalistes et des parlementaires britanniques, dont l’ex-premier ministre Harold Wilson. Au début des années 1980, en Grande-Bretagne, le Trade Union and Co-op Esperanto Group (TUCEG) présidé par [Jack Jones->http://en.wikipedia.org/wiki/Jack_Jones_(trade_union_leader)], avait diffusé un tract sous le titre “Democratic and Practical“. Le TUCEG appelait le mouvement ouvrier (Labour Movement) à soutenir activement l’espéranto comme solution démocratique et pratique au problème de langue mondiale. Ce tract soulignait un fait sous-estimé : “Les travailleurs ne disposent pas du temps, de l’argent et des possibilités de voyager nécessaires pour apprendre même une seule langue étrangère, et encore moins pour en apprendre plusieurs”.
Mais le cheminement d’une idée novatrice est très long dans un monde où s’impose la routine. La tendance est à se tourner vers l’anglais, sans mesurer les conséquences économiques, politiques, culturelles et sociales de ce choix. Ancien mineur britannique, occupant des fonctions de responsable au syndicat AFL/CIO, aux États-Unis, Mark Starr m’avait dit, lors d’un congrès de l’organisation socio-culturelle SAT à Toronto : “Celui qui impose sa langue impose l’air sur lequel doivent gesticuler les marionnettes.“ Et l’on constate en effet que, dans l’Union européenne, des postes de responsabilité sont attribués avec une nette préférence, de plus en plus fréquemment, à des [natifs anglophones->http://www.mef.qc.ca/english_mother_tongue_only.htm]. On s’achemine vers une situation de colonisation. Lors de conférences et de congrès, il est connu que les intervenants sont nettement plus souvent des natifs anglophones. Ils sont parfaitement à l’aise. Ils n’ont pas besoin de chercher leurs mots ni la meilleure façon d’exprimer leurs idées ou points de vue. Les non-anglophones se sentent moins adroits, voire maladroits, dans une langue qui n’est pas la leur et dont ils connaissent aussi mal les ressources que les pièges. Il existe même des risques de ridiculisation. C’est que n’avait pas su éviter une représentante du Danemark, l’un des pays européens où l’on a pourtant misé bien plus tôt qu’ailleurs sur l’anglais. Ministre danoise, ayant sans nul doute un niveau d’instruction très élevé, Mme Helle Degn avait, en effet, voulu s’excuser en ouvrant une séance internationale, de ne pas être familiarisée avec cette nouvelle fonction qu’elle assumait pour la première fois. Au lieu de faire comprendre cela, elle avait dit : “I’m at the beginning of my period“ , ce qui se traduit par : “Je suis au début de mes règles“. (“Jyllands-Posten“, 14 janvier 1994)
Pierre Bourdieu avait souligné, il n’y a pas si longtemps, le poids de la barrière des langues : “Les obstacles à la création d’un mouvement social européen unifié sont de plusieurs ordres. Il y a les obstacles linguistiques, qui sont très importants, par exemple dans la communication entre les syndicats ou les mouvements sociaux - les patrons et les cadres parlent les langues étrangères, les syndicalistes et les militants beaucoup moins. De ce fait, l’internationalisation des mouvements sociaux ou des syndicats est rendue difficile.“ (“Le Monde Diplomatique“, février 2002)
Un peu plus tard, dans un dossier du numéro de septembre 2002 de “Cadrature”, le magazine syndical du Groupement national des cadres, en Belgique, Thierry Baudson rappelait lui aussi quelques réalités : “Le langage généralement reconnu comme indispensable au développement de l’économie mondiale, l’anglais, n’est certainement pas un outil favorisant l’égalité, même s’il paraît être un moyen de gommer les incompréhensions.” Puis il en venait à un autre constat : “Le patron paie des interprètes pour que tous se comprennent. Mais à 17 h ou 18 h, à l’hôtel, les délégués se regardent en chiens de faïence et les quelques groupes qui se forment le sont plus ou moins par la langue avec beaucoup de courage et d’effort pour passer un moment pas trop désagréable.“ Et tout ceci pour aboutir à un résultat sans rapport avec le temps, l’effort et l’argent investis : “Mais de stratégie, de discussion profonde, d’élaboration de cahier de revendications, de construction d’une action syndicale également supranationale, nous n’en avons que trop rarement. Alors qu’en l’absence du contrôle patronal des débats, le moment est idéal pour se connaître, s’apprécier et construire.”
Thierry Baudson confirmait plus loin, s’il en était encore besoin, que l’usage de l’anglais comme langue internationale favorisait les natifs : “Ce n’est pas un hasard de constater que beaucoup de postes de responsables sont tenus par des Anglo-Saxons ou des anglophiles fiers de l’être et fort sensibles aux modèles particulièrement individualistes [...] Il est évident que dans ces instances ceux qui parlent la langue anglaise sont plus à l’aise et peuvent poursuivre dans les couloirs leur conciliabule (hors interprète) et ceci les favorise grandement quand il y a des postes à pourvoir.
Mais il est aussi évident - ceci est prouvé par d’éminents linguistes - que lors de discussions importantes, de négociations, de confrontations d’idées, les personnes s’exprimant dans leur langue maternelle auront toujours un avantage certain.“
Tout cela rappelle certains termes du rapport Grin publié voici un an sous le titre “[L’enseignement des langues étrangères comme politique publique->http://cisad.adc.education.fr/hcee/documents/rapport_Grin.pdf]” et dans lequel l’auteur en est arrivé à la même conclusion que Thierry Baudson : l’espéranto doit être pris en considération dans la recherche d’une solution équitable, économique et efficace au problème de la communication linguistique internationale.
Les réticences qui existent encore par rapport à une langue anationale (non-nationale), libre de tout lien avec quelque nation ou puissance que ce soit, sont essentiellement basées sur des préjugés. Le poids de la routine fait le reste. C’est pourtant un noble britannique, Lord Edgar Robert Cecil (1864-1958), donc un anglophone, futur prix Nobel de la Paix (1937), qui, en 1922, avait exhorté la Commission de coopération intellectuelle de la SDN à “se souvenir qu’une langue mondiale n’était pas nécessaire seulement pour les intellectuels mais avant tout pour les peuples eux-mêmes“. Et ceci à une époque où le gouvernement français s’opposait farouchement à tout débat sur l’espéranto à la SDN.
L’espéranto est, de fait, depuis 1921, la langue de travail de l’organisation socio-culturelle [Sennacieca Asocio Tutmonda->http://satesperanto.org/] (SAT : Association mondiale anationale, Paris). SAT a des adhérents dans une cinquantaine de pays et devrait en principe tenir son prochain congrès près de Paris en 2007. Il est l’une des langues utilisées aussi par la Confédération nationale du travail/Association internationale des travailleurs ([CNT/AIT->http://cnt-ait.info/index.php3]) et, depuis quelques années déjà, par le site d’information syndicale “[Labourstart->http://www.labourstart.org/eo/]” situé en Grande-Bretagne. Le “[Monde diplomatique->http://eo.mondediplo.com/]“ a aussi une édition réticulaire en espéranto. Portée aujourd’hui par Internet, l’idée mûrit et progresse en dépit du fait que, comme l’avait dit Albert Einstein : ”Il est plus difficile de désagréger un préjugé qu’un atome”.
337 réactions à cet article
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Un syndicalisme européen est impossible.
Les différences culturelles sont beaucoup trop importantes.
Ce qui est bon pour un Allemand n’est pas forcément souhaitable pour un Italien. Et ce qui est bienvenu en Italie n’aurait pas forcément un impact positif en France.
En outre, les Français sont encore englués dans des schémas de lutte des classes qui sont obsolètes partout ailleurs.
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Parceque partout ailleurs on s’est englué dans le mythe de « tout le monde est dans la même galère » - bien que ce soit toujours les mêmes qui rament - il faut que la France se désenglue de quelque chose qui à l’air de te gêner aux entournures. Es-tu aux rames, camarade ? Ssire
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De la même façon, un syndicalisme français est impossible : Ce qui est bon pour un Alsacien n’est pas forcément souhaitable pour un Basque. Et ce qui est bienvenu en Bretagne n’aurait pas forcément un impact positif en Provence
...
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Il est vrai que les différences culturelles entre les différents pays d’Europe sont importantes, beaucoup plus importantes qu’entre les différentes régions d’un même pays. Un alsacien et un breton même s’ils ont une langue régionale (par ailleurs peu pratiquée) et une culture régionale, ont aussi une langue et une histoire commune, et cela rapproche.
Entre un français, un allemand, un polonais, etc. il n’y a ni langue ni culture commune. Il est difficile d’avoir une culture et une histoire commune lorsque l’on n’a pas de langue commune. L’espéranto pourrait jouer ce rôle et aider les peuples d’Europe à se comprendre, mais cela n’est pas l’intérêt de ceux qui dirigent les affaires et qui ont réussi à se construire une chasse gardée avec l’anglais.
L’espéranto sera t’il la langue commune des européens ?
C’est possible si les européens veulent se construire une histoire commune et ne plus se laisser diriger par une classe de néoconservateurs formés chez l’ongle Sam.
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La Fédération Espérantiste du Travail
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Syndiquons les flux (rss syndicate ;) ) ! Flouons les syndiqués ! Si le syndicalisme europeen ressemble au parlement europeen ,hum... comment dire heu , euronext et les entreprises cotees en bourse auront deja été revendu 4 fois avant quelqu’un réagisse !
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Qu’on le veuille ou non, il existe déjà une langue internationale : l’anglais. Connaître cette langue est un minimum.
Malheureusement, les français sont réticents à s’ouvrir aux autres langues et en France l’enseignement des langues est catastrophique.
Si la population est aujourd’hui inapte à l’apprendre, je ne vois pas comment elle pourrait se mettre à une langue créée de toute pièce.
Au contraire, de nombreux voisins européens pratiquent déjà plusieurs langues, dont leur langue native et l’anglais.
Pour pouvoir communiquer il ne faut pas inventer une langue pour tous, mais que tous apprennent la langue des autres.
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>>Si la population est aujourd’hui inapte à l’apprendre, je ne vois pas comment elle pourrait se mettre à une langue créée de toute pièce.
Et si tout simplement parcequ’elle est beaucoup plus simple ? après 10 ans d’anglais scolaire (donc lamentable, n’est ce pas) je suis infoutu de demander mon chemin alors qu’après un an d’esperanto autodidacte (qui donc doit être moins lamentable), j’aborde la philosophie (bien que ne soit pas vraiment ma tasse de thé
)
>>Pour pouvoir communiquer il ne faut pas inventer une langue pour tous, mais que tous apprennent la langue des autres.
Fichtre ! La langue des autres ! Même si on se limite à l’europe, ça va en faire un paquet !!!
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La position officielle de l’Europe est l’égalité des langues, aussi bien des 21 que les langues régionales et les langues minoritaires. L’Union européenne en pratique reconnaît trois ou quatre langues de travail (angl, fr, all) même si en réalité l’anglais prend effectivement de plus en plus de place... tout le problème est là : cette évolution injuste pour les autres pays (rappelons que l’Angleterre n’est pas franchement enthousiaste et n’a pas adopté l’euro...) sera intenable politiquement.
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La Journée européenne des langues est célébrée cette année le 26 septembre. Le site, en théorie bilingue, fonctionne essentiellement en anglais (bravo la diversité
), mais désormais il possède des documents en espéranto :
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« Connaître cette langue est un minimum. »
Avez-vous atteint ce minimum ? Autrement dit, maîrtisez-vous l’anglais comme un natif ?
« Si la population est aujourd’hui inapte à l’apprendre, je ne vois pas comment elle pourrait se mettre à une langue créée de toute pièce. »
Tout simplement parce que l’anglais est une langue très difficile, malgré le cliché ambiant. Les notes des élèves des écoles britanniques ne sont plus baissées à cause des fautes d’orthographe, c’est dire que même pour les natifs ce n’est pas facile ! L’espéranto, étant conçu exprès pour la communication, est une langue qui s’apprend bien plus facilement.
« Au contraire, de nombreux voisins européens pratiquent déjà plusieurs langues, dont leur langue native et l’anglais. »
Evidemment, chez le voisin l’herbe est plus verte
A voir les problèmes linguistiques des pays multilingues, tels que la Suisse et la Belgique...
« Pour pouvoir communiquer il ne faut pas inventer une langue pour tous, mais que tous apprennent la langue des autres. »
Combien de langues et à quel niveau ? Je suis incapable d’apprendre une vingtaine de langues, et même ça ne suffirait pas...
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Que chacun apprenne la langue des autres : Ca fait un minimum de 6000 langues environ à apprendre (il ne faut pas en etre à quelques centaines près). Si toutefois vous voulez vous contenter des 50 les plus employées internationalement, alors l’Esperanto est dedans. Au passage il faut signaler que l’Esperanto n’est pas plus « fait de toutes pièces » que le français ou l’anglais. Il est seulement beaucoup moins chargé d’irrégularités, donc plus simple et plus facile à apprendre. Il n’y a que des avantages à apprendre l’Esperanto et aucun inconvénient.
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Au commentaire de skirlet sur la Journée européenne des langues, j’ajouterai que l’espéranto est l’une des langues utilisées pour les communiqués hebdomadaires de l’Union Européenne actuellement sous la présidence de la Finlande. Le service d’information du gouvernement finlandais en a fait état le 28 août 2006 dans ses informations en français* et en anglais**, de même que l’agence de presse néerlandaise ANP. Le quotidien gratuit néerlandais « Spits » (31 août 2006) a aussi consacré un article à cette nouvelle sous le titre « L’UE envoit des courriers électroniques en latin et en espéranto ». Les bulletins en espéranto sont en ligne sur http://conspectus.wordpress.com/ .
Donc, il n’y a pas lieu d’« inventer » une langue qui existe déjà et qui fonctionne. Voir la rubrique « Social » sur le site de SAT-Amikaro www.esperanto-sat.info et ’L’espéranto au présent" sur http://www.esperanto-sat.info/article13.html
* Français : http://eu2006.fi/news_and_documents/newsletters/vko35/fr_FR/1156504436193/ : « Le bulletin d’information de la Présidence finlandaise de l’UE en latin est maintenant également disponible en espéranto. Le bulletin d’information traduit par Suomen Esperantoliitto (Association espéranto de Finlande) se trouve sur le site web à l’adresse suivante : http://conspectus.wordpress.com. »
** English : http://eu2006.fi/news_and_documents/newsletters/vko35/en_GB/1156503768313/
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Oui, tu as raison, l’anglais est la langue internationale et il faudrait que tout le monde l’apprenne. Malheureusement, tu ne sais pas dans quelle galère tu t’embarques en faisant ce commentaire. Henri Masson et sa claque sont de virulents militants de l’espéranto, qui se foutent royalement de syndicalisme, et cet article n’a pas d’autre but que de FAIRE LA PROMOTION DE L’ESPERANTO. Tu as donc mis les pieds dans le plat, pauvre innocent.
Tu n’as plus qu’à mettre genou en terre, te couvrir la tête de cendres et faire ainsi le pélerinage de Saint-Jacques.
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J’ai compté les lignes. Dans cet article, il y a 7 lignes qui parlent de syndicalisme (dont 3 de titre et sous-titre), et 104 qui débitent le blabla habituel de Masson sur l’espéranto.
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Pour ceux qui viennent pour la première fois sur un de mes articles concernant les problèmes de communication linguistique et une solution qui mérite d’être prise en considération, il est utile de savoir que l’auteur de ces propos plus-que-minables a écrit sur son site personnel , sous le titre « Défense d’un journaliste » : « Et voici que ma plume me démange, je la sors donc de mon cul et me lance dans une de ces analyses courtoises et mesurées qui, vous le savez, sont ma spécialité. » !
Tout ceci montre le niveau des sources d’inspiration de ce boursicoteur « explorateur ». Tirons la chassse d’eau !
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Dernière minute : l’espéranto est présent dans la célébration de la Journée européenne des Langues (26 septembre) : http://www.edukado.net/pagina/TAGO+de+LINGVOJ/17369//
Les versions téléchargeables sont (jusqu’à maintenant, il suffit de cliquer sur les drapeaux) en anglais, hongrois, français, allemand, croate, catalan, slovène, italien, hébreu, norvégien, vietnamien, polonais, néerlandais, serbe, tchèque, russe, portugais, slovaque, grec, coréen, finnois, espagnol et chinois.
L’espéranto est présent aussi dans l’expérience en cours chez Le Monde Diplomatique : « Comment utiliser ’Le Monde diplomatique’ dans des projets d’apprentissage des langues » sur http://langues.mondediplo.net/
Exemple français —> espéranto : http://langues.mondediplo.net/spip.php?article6http://langues.mondediplo.net/
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Attention, le nuage de sauterelles arrive !
De toute façon, je préfère largement l’opinion des éminents scientifiques (comme Albert Jacquard :
http://jerome.desquilbet.org/pages/254/
http://esperanto-panorama.net/franca/radio.htm
qui sait, comment marche l’anglais pour la communication internationale), des polyglottes comme Georges Kersaudy, des gens comme Gandhi, Eco... ou écrivains SF comme Harry Harrison, par exemple. Bref, de ceux qui ont pris la peine d’étudier et de comparer.
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Que l’on puisse maîtriser une langue étrangère à la fin des études normales , fussent-elles universitaires, est une vue de l’esprit. Chacun peut vérifier que bien rares sont ceux qui peuvent discuter à égalité avec ceux dont c’est la langue maternelle. UN sur mille y réussit-il ? La télévision nous donne souvent l’occasion de vérifier cette évidence , à condition bien sûr de savoir différencier ce qui est « parler une langue » et « baragouiner quelques phrases convenues ». Ceci est particulièrement vrai pour l’anglais dont la prononciation est des plus aléatoires et qui possède en outre des centaines de milliers d’idiotismes impossibles à deviner, même si l’on connaît la signification de chacun des mots qui les composent. La preuve n’en est-elle pas donnée lorsque près d’un millier de postes de responsabilité dans l’Union Européenne ne sont ouverts qu’à des anglophones natifs c’est-à-dire dont l’anglais est la langue maternelle...faisant ainsi foin de l’égalité des langues pourtant inscrite dans les statuts. Ceci sans susciter une protestation officelle de nos responsables. Et pourtant depuis plus d’un siècle des millions d’humains répartis dans le monde entier ont pu attester qu’ils ont pu maîtriser la langue internationale Espéranto après 150 à 200 heures d’études personnelles, que cela leur a permis des échanges riches et nuancés sur un pied d’égalité avec des espérantophones du monde entier, et qu’en outre cette langue plus facile que toute autre langue nationale leur a donné le goût des langues et a été pour eux un vrai tremplin linguistique . N’y aurait-il pas lieu de prier à nouveau nos responsables de l’éducation nationale de bien vouloir enquêter sur la réalité de ces affirmations, comme l’a fait dès 1923 le professeur japonais NITOBE à la suite de quoi la commission nommée par la SDN recommanda aux états-membres d’enseigner l’Espéranto dès les classes élémentaires. Ses conclusions sont encore plus valables de nos jours comme ils pourraient le vérifier en prenant connaissance des expériences déjà réalisées ou en demandant à GOOGLE de donner quelques sites espérantophones. A l’instant on reçoit actuellement 39 800 000 résultats., contre seulement 1 500 000 il y a quelques années ce qui donne idée de l’essor de cette langue grâce à Internet (qui semble avoir été créé ppour les espérantophones tant les échanges se sont multipliés ces derniers mois après une étude sur l’ordinateur www.lernu.net (parmi bien d’autres) En espérant que certains d’entre vous pourront ainsi se libérer de la désinformation linguistique qui s’acharne à propager des parti pris et des contrevérités vieux d’un siècle et abondamment démentis. Cette désinformation constante s’accompagne d’une véritable intoxication médiatique puisque chaque jour journalistes et responsables non informés prétendent que l’anglais est dès maintenant « parlé sur toute la terre ». Il suffit de regarder la télévision pour vérifier que bien rares sont les Français, même des plus écl:airés, qui maîtrisent l’anglais. Ceci n’empêche pas Anglais et Américains de prétendre dans leurs forums que les Français parlent anglais mais qu’ils refusent de l’utiliser dans l’erspoir d’imposer leur propre langue au monde entier. Chacun appréciera en analysant son exemple personnel et celui des son entourage, y compris son milieu professionnel. Un effort de vérité dans ses sujets linguistiques est de plus en plus urgent. Cela dépend aussi de nous qui regardons la vérité en face.
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Qu’on le veuille ou non, il existe déjà une langue internationale : l’anglais. L’anglais est une langue nationale qui véhicule une façon de voir bien précise.
Connaître cette langue est un minimum. Pourtant, malgré les milliards investis, très peu de français obtiennent le bac en pouvant se débrouiller dans des pays anglophones.
Malheureusement, les français sont réticents à s’ouvrir aux autres langues et en France l’enseignement des langues est catastrophique. C’est vrai. AuX autreS langueS. L’anglais n’en est qu’une sur plus de 6000 ... pour l’instant.. C’est vrai aussi que l’enseignement des langues est catastrophique, mais, rationnellement, cela devrait inciter à chercher d’autres voies que le tout-à-l’anglais, cf le rapport Grin, malheureusement étouffé car dérangeant.
Si la population est aujourd’hui inapte à l’apprendre, je ne vois pas comment elle pourrait se mettre à une langue créée de toute pièce. Une langue créée de toute pièce ... mais avec des racines indo-européennes. Et, alors que j’apprends laborieusement l’anglais depuis bientôt 5 ans, je suis loin de mon niveau en esperanto après même pas 2 ans
Au contraire, de nombreux voisins européens pratiquent déjà plusieurs langues, dont leur langue native et l’anglais. Ah ??? Les scandinaves, dont la langue est en train de mourir parce que les enfants regardent la TV en anglais et que les études supérieures sont en anglais ? Ce sont les seuls à avoir un niveau relativement acceptable en angais, encor que loin de celui des natifs ...
Pour pouvoir communiquer il ne faut pas inventer une langue pour tous, mais que tous apprennent la langue des autres. LA langue des autres ?? on en dénombrait plus de 6000 il y a peu de temps, mais vu la vitesse de colonisation anglaise, peut-être qu’il n’y a plus que l’anglais et le français ...
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Il y a quand même un point qui me turlupine depuis un moment : on dit qu’il est possible d’apprendre l’espéranto en 150 à 200 heures. D’où les légitimes interrogations qui surgissent :
- On peut apprendre QUEL espéranto en 150 a 200 heures ? Si on s’éloigne un peu de la propagande massonno-skirlettienne, on s’aperçoit que le faible niveau de la plupart des espérantistes consterne les défenseurs les plus acharnés de cette langue. Le débat est donc : baragouiner espéranto ou baragouiner anglais.
- 150 à 200 heures, c’est peu pour apprendre une langue. A supposer que ça soit vrai, qui s’est livré à l’expérience ? Sans doute des gens ayant déjà une bonne expérience de l’étude des langues, intéressés par l’étude de l’espéranto, volontaires et motivés. Comparer les performances de ce groupe à celles d’une trentaine de marmots qui font quatre heures d’anglais par semaine parce qu’il faut bien faire une langue au collège, ce n’est pas scientifiquement valide.
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Sans relever les qualificatifs méprisants de Asp qui s’est éloigné de sa fameuse « politesse » :
« On peut apprendre QUEL espéranto en 150 a 200 heures ? »
Très correct. Bien meilleur que l’anglais tel qu’il est au bac.
« on s’aperçoit que le faible niveau de la plupart des espérantistes consterne les défenseurs les plus acharnés de cette langue »
« On » ne s’aperçoit de rien du tout, parce que « on » est incapable de juger du niveau d’une langue sans l’avoir appris. Et « on » ne peut rien savoir sur une consternation quelconque.
« A supposer que ça soit vrai »
Un vrai scientifique n’abandonne jamais les suppositions
« Sans doute des gens ayant déjà une bonne expérience de l’étude des langues, intéressés par l’étude de l’espéranto, volontaires et motivés »
« Sans doute » est une tournure française qui signifie « j’en sais rien, mais je le suppose ».
Les volontaires et motivés atteignent rapidement le niveau proche de la langue maternelle. Les autres - ça dépend, mais cf. plus haut « quel espéranto ».
« Comparer les performances de ce groupe à celles d’une trentaine de marmots qui font quatre heures d’anglais par semaine parce qu’il faut bien faire une langue au collège, ce n’est pas scientifiquement valide »
C’est vous qui comparez ainsi. Les mêmes marmots en un an (les plus motivés même avant) arrivent à communiquer avec les autres marmots à l’étranger dans une langue normale, pas en « petit-blanc ». Chose impossible pour une autre langue. Ceci est vérifiable, mais est-ce qu’un vrai scientifique s’abaisse jusqu’à vérifier par lui-même ?..
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« Sans relever les qualificatifs méprisants de Asp qui s’est éloigné de sa fameuse »politesse« : »
Je ne vois pas où tu as lu des qualificatifs méprisants. En revanche moi j’en ai lu sous la plume de ton copain qui me traitait de « merdeux ».
« »On« ne s’aperçoit de rien du tout, parce que »on« est incapable de juger du niveau d’une langue sans l’avoir appris. Et »on« ne peut rien savoir sur une consternation quelconque. »
J’ai lus plusieurs témoignages concordants à ce sujet. Mais bien sûr, « il est interdit de critiquer la secte quand on n’en fait pas partie, et il est interdit de critiquer la secte quand on en fait partie ».
« »Sans doute« est une tournure française qui signifie »j’en sais rien, mais je le suppose".
Les volontaires et motivés atteignent rapidement le niveau proche de la langue maternelle. Les autres - ça dépend, mais cf. plus haut « quel espéranto »."
Un vrai scientifique évite de poser des affirmations péremptoires sans avoir des éléments pour les étayer. A défaut, il emploie des « sans doute » qui lui permettent d’indiquer qu’il base son raisonnement sur des hypothèses raisonnables. Tournure d’esprit qui t’échappe, sans doute.
« C’est vous qui comparez ainsi. »
Non, c’est masson, qui rabâche à longuer d’articles « l’espéranto, on l’apprend plus vite et on le parle mieux, on devient un winner, on est bien habillé, on gagne plein d’argent et on tombe les plus belles femmes ».
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Oui et alors je reste sur ce que j’ai dit
120 heures c’est comprendre toute la grammaire de l’esperanto et pouvoir lire, ecrire comprendre, traduire des phrases simple et de la vie courante avec 700 racines donc 7000 mots.
Apres ce n’est que de l’apprentissage du vocabulaire donc tous les mots de la vie quotidienne au départ pour finir aux mots de specialités le tout entre 500h et 1000h suivant laes individus et la langue maternelle.
Par exemple pour moi qui en suis à environ 300 heures je peut lire pratiquement n’importe quel livre en esperanto en cherchant maintenant le vocabulaire toutes les 20-30 pages et la ou je peche encore c’est du francais vers l’esperanto dans des traductions d’articles comme le monde, figaro ou autre et de livres, sinon dans la vie quotidienne quasi aucun probleme.
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eratum c’est pas 300 heures mais 450 heures
concernant les gamins ils ont le niveau de l’anglais de base mais si on compare : esperanto de base pour certains baraguiner l’esperanto:120 heures anglais de base ou pour certains baraguiner l’anglais : 1000 heures bon y a pas photo, en plus en anglais il existe encore beaucoup de notions grmaticales a apprendre par la suite alors que l’esperanto ce n’est que du vocabulaire, donc plus on avance dans le temps de l’étude de la langue et plus on progresse de facon exponentielle en esperanto que en anglais
concernant les personnes qui baraguinent l’esperanto ce sont surtout des personnes qui n’ont fait que une centaines d’heures et qui ne veut pas forcement aller au dela, c’est juste faire une découverte
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Asp.
Décidément il est impossible de discuter avec vous de points précis comme la régularité phonétique ou la facilité d’apprentissage bien plus grande qu’en anglais, car vous retombez dans l’insulte et la diffamation en nous traitant de secte. Je ne suis pas dans une secte ni dans un mouvement sectaire. Connaissez-vous au moins les critères français de définition d’une secte ? Vous êtes un nuisible qui se prend pour Voltaire.
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Curieuse « formation scientifique » de la part de celui qui va chercher son inspiration là où vous savez ! Et il s’appuie, sur son site personnel, sur un site bidonnesque créé par un individu de son genre, qui n’en sait guère plus que lui, pour pallier son manque d’arguments.
Buffon avait écrit : « La seule vraie science est la connaissance des faits. » Et là, nous voyons quelqu’un qui n’a aucune connaissance des faits, dont le raisonnement est faux depuis le début de ses attaques et insinuations, s’avancer à affirmer qu’une réalité, pourtant vérifiable, n’est que « propagande ».
Si « propagande » il y a, que l’on regarde d’abord du côté de l’anglais. Là, c’est du matraquage systématique et du conditionnement. Et pour cause ! Lire à ce sujet l’objectif visé par l’Anglo-American Conference Report de 1961 dans le livre « Linguistic Imperialism » (Oxford University Press, 1992 ; présentation sur : http://www.oup.com/elt/catalogue/isbn/0-19-437146-8?cc=gb ).
Toute la facilité de l’espéranto, par rapport aux autres langues, est scientifiquement démontrée. La comparaison des temps d’étude a été réalisée par l’Institut de Cybernétique de l’Université de Paderborn au temps de la RFA. Un tableau comparatif peut être vu sur : http://www.esperanto-sat.info/article190.html avec les références. Il n’y a pas de « propagande » en cela, mais des faits vérifiables. L’Institut de Cybernétique de Paderborn travaille beaucoup en espéranto (exemple : http://wwwcs.uni-paderborn.de/extern/fb/2/Kyb.Paed/kkkk.htm ), et son directeur, le prof. Helmar Frank, est à l’origine de l’Académie Internationale des Sciences de Saint Marin dont la langue principale est l’espéranto : http://www.ais-sanmarino.org/
Curieuse « formation scientifique », celle qui rend incapable d’imaginer qu’une langue puisse, sans perte de richesse d’expression, être plus simple et nettement plus facile à apprendre que les autres ! Et quand on n’a pas d’argument sérieux, le mot « secte » est vite trouvé. Plus-que-minable confirme ainsi, une fois de plus, le niveau de son argumentation qu’il va chercher là où vous savez.
Une simple étude des bases de l’espéranto ne demande pourtant pas des facultés intellectuelles surhumaines. Comme la plupart des visiteurs sont mentalement et intellectuellement plus évolués, plus honnêtes aussi, voici quelques précisions qui leur seront utiles.
En espéranto :
1. L’alphabet est phonétique : une lettre = un son. L’habitude de prononciation est acquise en quelques dizaines de minutes, ou au plus quelques heures, suivant les personnes, et on n’y revient plus. En anglais, du fait que la prononciation de beaucoup de lettres est très variable, il arrive que, pour certains mots nouveaux, des natifs anglophones adultes, avec une longue pratique de la langue, ne connaissent pas la bonne prononciation, s’ils ne l’ont jamais entendue auparavant. Une telle chose est inimaginable en espéranto. A propos de la prononciation de l’anglais, le professeur Bruce Sherwood (Carnegy Mellon University) a écrit : “L’anglais est difficile à traduire, et à cause de la prononciation qui est difficile, et à cause du système de sons même de l’anglais, qui est difficile. Tout le monde sait que la prononciation de la langue anglaise a beaucoup d’exceptions et d’irrégularités. Mais tout le monde n’a pas conscience - et je n’étais pas conscient avant d’explorer ces questions - que le système de sons même de l’anglais est très malaisé à traiter par ordinateur du fait qu’il y a de nombreuses voyelles - il y en a douze -, et des consommes difficiles. L’accentuation dans un mot et une phrase en anglais est extrêmement importante pour la compréhensibilité.”
Pour sa part, René Pinhas, adhérent de l’Association Internationale des Interprètes de Conférences (AIIC), a un tout autre avis sur l’anglais comme langue internationale : “J’ai écrit, ailleurs, qu’au cours de congrès médicaux internationaux, l’anglais parlé par des orateurs français était souvent totalement inintelligible pour les participants australiens, néo-zélandais ou pakistanais, parce qu’il n’y avait pas un seul, je dis bien un seul, accent tonique qui fût correctement placé. Alors, que dire des malheureux Japonais, Suédois et autres Mexicains dont la langue maternelle n’est pas l’anglais ! Les seuls membres de l’auditoire qui le comprenaient étaient les autres Français dans la salle. (« Bref plaidoyer en faveur d’un pessimisme bien tempéré sur l’actuelle suprématie de la langue anglaise » : http://www.aiic.net/ViewPage.cfm/article253.htm ).
Donc il ne s’agit pas de « propagande » de Masson, mais de l’avis de professionnels des langues. Les lecteurs peuvent aussi consulter le livre « Langues sans frontières » de Georges Kersaudy (éd. Autrement) dans lequel l’auteur décrit 29 langues de l’Europe. Durant sa carrière de fonctionnaire international, il a été amené à parler, écrire et traduire pas moins de 50 langues dont l’espéranto. Et c’est à l’espéranto, appris dans sa jeunesse, qu’il doit d’avoir acquis une passion des langues.
2. L’accent tonique est toujours sur l’avant-dernière syllabe (pénultième). En anglais, il est impossible d’établir une règle. Le professeur John Wells http://www.phon.ucl.ac.uk/home/wells/ avait dit avec humour, lors d’une conférence en espéranto au Centre Pompidou “Chomsky et des amis ont réussi à fournir un ensemble de règles extrêmement compliquées qui, avec cinq règles principales et quarante classes d’exceptions et 120 classes d’exceptions aux exceptions, vous permettent de déterminer avec justesse la position de l’accent pour 90% des mots. Un autre problème de l’anglais, c’est la règle de l’accent, ou plus exactement l’absence de règle pour l’accent. Il y a maintenant une discussion académique à propos de l’existence ou de la non existence d’une règle pour l’accent en langue anglaise. L’opinion traditionnelle est qu’elle n’existe pas, et que l’on doit apprendre pour chaque mot particulier où se trouve l’accent.“
3. Un seul article défini : « la », pour exprimer « le », la« , »les« (à comparer avec le »the" anglais, mot fréquent et si couramment mal prononcé !). L’article indéfini n’est d’aucune utilité pour une langue internationale.
4. Tout mot porte en quelque sorte sa « carte d’identité ». Même un débutant sait distinguer en quelques minutes un nom, un adjectif, un adverbe, et, en quelques heures, un verbe à l’infinitif et à tous les temps, un mot au pluriel ou un complément d’objet direct. En quelle autre langue peut-on parvenir à un tel résultat ?
5. Conjugaison : aucun verbe irrégulier (12 terminaisons). L’espéranto se passe de dictionnaire de conjugaison. En français, il en existe pour 12 000 verbes (éd. Hattier) et les erreurs sont très fréquentes, même pour des personnes instruites.
6. Un seul genre pour les objets : neutre. Là aussi, le genre, que beaucoup d’étrangers ont du mal à maîtriser en français, est totalement inutile dans une langue internationale.
7. La formation des mots se fait par agglutination de radicaux et d’affixes : chaque radical appris permet la formation de plusieurs mots dérivés. Il en résulte que l’effort de mémoire nécessité par les complications inutiles des autres langues vivantes est disponible et utilisable pour l’acquisition du vocabulaire. Le vocabulaire nécessaire à la compréhension d’un texte ordinaire à 80-90% est de 2000 mots en anglais, et de 500 radicaux et d’une cinquantaine d’éléments en espéranto. Pour la compréhension d’un texte à 99%, il est de 7000 mots en anglais (fréquence de consultation du dictionnaire : un mot inconnu pour cent mots) contre 2000 en espéranto. Il faut en outre savoir que les 850 mots de base de l’anglais ont 21 120 significations, ce qui est inimaginable en espéranto où les polysémies sont quasi inexistantes.
8. L’invariabilité des éléments de base (caractérisque de la langue chinoise) est aussi un avantage considérable. Par exemple, combien de francophones auraient pu trouver l’adjectif « aviaire » pour « grippe des oiseaux » avant qu’il n’en soit question ? En espéranto, sachant que le nom « oiseau » se forme en ajoutant un « o » au radical d’origine anglaise « bird », et qu’il suffit de remplacer le « o » par un « a » pour obtenir l’adjectif, même un débutant obtient instantanément l’équivalent de « aviaire » : birda. Il n’y a pas longtemps à réfléchir pour trouver le mot juste. À noter qu’en français, aucune lettre du mot « oiseaux » n’a sa prononciation normale : on a un « o » qui ne se prononce pas « o », un « i » qui ne se pronce pas « i », et ainsi de suite jusqu’à « x » qui ne se prononce pas du tout ! En français, j’aimerais savoir quel est le pourcentage de natifs francophones adultes qui connaissent le féminin de « lièvre », « porc » ou « sanglier », et aussi le petit des ces mêmes animaux. On aurait certainement des surprises ! En espéranto, un débutant le sait dès les premières leçons.
9. La formation des contraires se fait avec le préfixe “mal”, d’où l’inutilité de dictionnaires des antonymes (contraires).
10. Du fait que la langue est phonétique, il n’y a pas de liaisons (parfois dangereuses...). Un navion, des zoiseaux, ça n’existe pas.
11. La syntaxe est d’une très grande souplesse, d’où une grande liberté dans l’ordre des mots. Le poète n’est pas coincé dans le carcan rigide de l’ordre sujet-verbe-complément d’objet direct.
12. La conception de la langue est telle qu’un dictionnaire suffit pour déchiffrer un texte sans un long apprentissage de la grammaire de base dont les règles esentielles sont au nombre de seize. C’est totalement inimaginable en anglais et en français sans un très long apprentissage du fait que les mots changent de « physionomie ». Par exemple pour le verbe voir (vidi à l’infinitif de l’espéranto) on a les formes telles que : vois, voit, voyons, voyez, voient, voyais, voyait, voyaient vis, vit, vîmes, vîtes, virent, verrons, verrez, verront, vu... alors qu’en espéranto le radical « vid » est facile à trouver dans un dictionnaire quel que soit le temps (simple ou composé).
Il n’y a rien de Masson, aucune propagande, en tout ça : il suffit de faire usage de son cerveau et de juger sur pièce. Les références sont nombreuses dans mes articles, totalement absentes dans le discours des contradicteurs. Même sans démontration scientifique, toute personne qui dispose d’un cerveau et sait en faire usage en arrive à la conclusion que l’on peut faire beaucoup mieux avec l’espéranto, et en moins de temps, qu’avec l’anglais. Son seul désavantage est d’être encore beaucoup moins utilisé, mais l’information circule et ne dépend plus totalement des médias, comme c’était le cas auparavant, et ce désavantage peut être contrebalancé.
Mais les raisons qui entravent son essor sont, comme l’a dit le prof. Umberto Eco sur France Culture, d’ordre politique, et non linguistique. On peut ajouter aussi la bêtise épaisse qui se manifeste ici de temps à autre.
Il faut savoir en premier lieu à qui rapporte la dictature de l’anglais : « Il y va de l’intérêt économique et politique des États-Unis de veiller à ce que, si le monde adopte une langue commune, ce soit l’anglais ; que, s’il s’oriente vers des normes communes en matière de télécommunications, de sécurité et de qualité, ces normes soient américaines ; que, si ses différentes parties sont reliées par la télévision, la radio et la musique, les programmes soient américains ; et que, si s’élaborent des valeurs communes, ce soient des valeurs dans lesquelles les Américains se reconnaissent. » (David Rothkopf, directeur général du cabinet de consultants Kissinger Associates,« In Praise of Cultural Imperialism ? » 1997). Donc il s’agit bien de l’intérêt des EUA « über alles » et non du celui de l’humanité tout entière.
Un rapport interne du British Council posait cette interrogation dès 1968-69 : « Il y a un élément de commercialité dissimulé dans chaque professeur, livre, revue, film, programme télévisé, de langue anglaise envoyés au delà des mers. Si alors nous sommes en train de tirer un avantage politique, commercial et culturel de l’usage mondial de l’anglais, que faisons-nous pour maintenir cette position ? ». Nos élus et nos décideurs n’y ont pas prêté attention.
Un directeur général du British Council avait déjà pu écrire, dans son rapport annuel de 1987/88 : « Le véritable or noir de la Grande-Bretagne n’est pas le pétrole de la Mer du Nord, mais la langue anglaise ». Il existe une inconscience totale dans les institutions européennes, et en premier lieu à la Commission, quant à la menace de déséquilibre vers laquelle mène cette politique linguistique qui contraint un très grand nombre d’Européens, essentiellement des jeunes, à se rendre en Angleterre pour y apprendre une langue qui, de par ses dirigeants élus ou occultes, est celle du pays le moins européen de l’Union, à s’imprégner de ses us et coutumes, de ses habitudes, à tomber sous l’influence de ses choix économiques, politiques et sociaux, tout ceci, et même encore plus, au détriment des échanges avec tous les autres pays. Donc, que dire de la situation des associations et organisations qui, elles ne disposent pas de l’argent des contribuables pour s’offrir des services de traduction et d’interprétation ? Il y a donc lieu d’enquêter et de comparer, comme l’a fait le professeur François Grin : http://www.ladocumentationfrancaise.fr/rapports-publics/054000678/index.shtml
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Des critique contre l’anglais apparaissent en Chine : « Linguist criticizes ’blind worship’ of English ». A lire sur http://www.chinadaily.com.cn/china/2006-09/23/content_695325.htm « China Daily » du 27.09.2006
Après l’adoration, les désillusions...
Lors d’une conférence à l’Université Normale de Chine orientale, le professeur Pan Wenguo a dit qu’« Il y a une adoration aveugle de l’anglais », que le secteur commercial a été particulièrement responsable de cette tendance, et que beaucoup de personnes ont utilisé l’anglais plus pour suivre les autres que pour des besoins pratiques.
Les moutons, ça n’existe donc pas qu’à Panurge.
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A l’anonyme supposé être asp : cette intervention vole tellement bas que je n’y réponds pas. En plus, je ne vous ai pas donné la permission de me tutoyer. Encore une fois la politesse déborde, avec l’esprit tout aussi scientifique...
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A Skirlet :
Oh, pardon, madame la Duchesse, permettez que je baise le sol sous vos pas. C’est vrai qu’à défaut d’avoir grand chose à dire sur le fond, on critique la forme, c’est classique.
A Henri Masson :
Il est dommage, mon Riton joli, que vous interveniez à ce point du débat, qui en votre absence, commençait à devenir intéressant. Je constate que vous êtes fidèle à votre méthode habituelle, qui consiste à émettre sept lignes de réponse à ce que j’écris (en l’occurrence, sept lignes d’insultes), suivies de 140 lignes de votre logorrhée coutumière que, je le confesse, je ne tente plus de lire depuis longtemps. Permettez-moi au passage de vous témoigner l’admiration que j’ai de votre patience de bénédictin lorsqu’il s’agit de collationner des sources d’information pour les ranger dans des petits carnets classés par année, par thème et par couleur, faculté dont je suis dépourvu. Je suis aussi dépourvu de la faculté de m’enfermer dans mes certitudes et de rejeter comme nulle et non-avenue toute donnée ne cadrant pas avec ce que je crois savoir, mais là, c’est une « qualité » que je ne vous envie pas.
Donc, pour en revenir aux sept lignes qui me concernent, j’ai l’honneur de vous annoncer qu’effectivement, mon site a été conçu par un individu tel que moi, puisqu’il s’agit de moi. Pour ce qui est de mes questionnements scientifiques (c’est un bien grand mot, ce ne sont que des cheminements logiques que tout individu doté d’esprit critique pourrait conduire sans aucun bagage scientifique), ils s’appuient depuis le début sur les seules données que vous me fournissez. Mais peut-être estimez-vous être une source non-fiable ?
Il n’y a pas besoin de chercher bien loin pour démontrer votre imposture intellectuelle, il suffit de vous lire (et il y a matière). Par exemple, quand vous citez comme l’alpha et l’oméga de la rigueur scientifique une étude de l’Institut de Cybernétique de l’Université de Paderbor, en précisant qu’il « travaille beaucoup en espéranto » et que « son directeur, le prof. Helmar Frank, est à l’origine de l’Académie Internationale des Sciences de Saint Marin dont la langue principale est l’espéranto », ça suffit à jeter le doute sur la méthodologie employée. Car visiblement, cet honorable professeur a déjà un avis bien tranché sur la question, et en outre il est impossible de faire des expérience en double aveugle (c’est difficile d’apprendre une langue à quelqu’un sans savoir de quelle langue il s’agit). D’où ce que l’on appelle pudiquement « un biais systémique ». Autant dire que cette étude a autant de valeur que les recherches de Philip Morris concluant que le tabac est excellent pour la santé.
De la même manière, j’ai eu la curiosité de me renseigner sur l’estimable professeur Grin, dont vous nous rebattez les oreilles depuis des lustres. Déjà, on peut se demander ce qui a pris à l’Union Européenne de commander un rapport à un ressortissant d’un pays non-membre de l’UE (il est Suisse). Manque-t-on à ce point d’universitaires dans nos contrées ? Ensuite, il me semble un peu abusif d’intituler son travail un « rapport », il serait plus juste de le qualifier d’« étude ». Dans mon esprit, un rapport est un travail collégial, le « rapport » Grin est le fait du professeur Grin. Si on dissipe le blabla universitaire, ce que dit le rapport Grin est en substance : « j’ai basé toute mon étude sur les travaux de van Parijs, mais comme ses conclusions ne cadrent pas avec mon préjugé pro-espérantiste, permettez-moi de vous parler un peu d’espéranto ». Enfin, j’ai trouvé une brève biographie du pr. Grin, où il est indiqué qu’il est membre de l’« Advisory Board, Esperantic Studies Foundation, USA ». Autant dire que que l’on peut attendre de son « rapport » autant d’objectivité que si on commandait à José Bové un rapport sur les dangers des OGM. Ce qui en dit long, soit dit en passant, sur la « persécution » dont font preuve les instances européennes vis-à-vis de l’espéranto. Notons enfin qu’en dehors des cercles espérantophiles, ce rapport a rencontré peu d’échos.
Sur ces entrefaits, permettez que je remette ma plume là où je l’ai trouvée et que je vous quitte pour m’occuper de mon site. Bye.
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Le rapport Grinn est un rapport montrant suivant 3 axes tout à l’anglais, plurilinguisme et esperanto il montre dans sonrapport qui est aussi une études les conséquences de ses trois perspectives possibles avec les avantages et les inconvéniants, apres à chacun de prendre l’option qu’il veut mais la dite personne qui prend cette option doit en assumer les conséquences point barre Il a aussi dit que le plus avantageux en terme de coup est l’esperanto pour un tas de raisons divers, il n’oblige personne à prendre cette option tout ce qu’il dit c’est que la plus avantageuse
Merde alors, il suffit de lire ce rapport, tout est dedans faut savoir lire etcomprendre mais de la part de certains ca semble impossible quit a foudre sa merde chez les autres au lieu de la mettre dans sa poubelle
De plus grin n’est pas esperantophone( ne la parle pas , ne sait pas la traduire), il accepte tres bien l’esperanto, il comprend bien son idée il a étudier le sujets, il l’a proposée que comme option comme autant le tout à l’anglais et le multilinguisme. Si on traite Grin comme un con, alors Piron et Hagege le sont aussi alors et donc bien d’autres linguistes encore et si le gouvernement fait appel à ses personnes la, il est lui aussi con mais comme c’est le peuple qui choisi le gouvernment donc c’est le peuple et comme asp fait parti du peuple il est lui aussi con. Donc retour à l’envoyeur
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si ce rapoort a pris peut déchos alors pourquoi le gouvernement à pris l’option multilingue en se basant sur se fameux rapport au fait en science un rapport c’est la conclusion d’une étude et je le redit il suffit de lire ce dit rapport, a mais pour certains a l’egot démesuré, à non c’est beaucoup trop simpliste telllment simpliste qu’ils se plantent largement.
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Cher Esp’
J’ai l’impression que tu ne sais pas comment fonctionne une démocratie moderne.
- L’Etat commande un rapport à une commission.
- La commission émet un rapport qui contient des préconisations.
- L’Etat transforme les préconisations en loi.Toute la difficulté de l’affaire consiste à composer la commission de telle sorte qu’elle fasse le rapport que l’Etat attend d’elle.
Si on joue aux règles avancées de Députés & Démocratie, on commence le travail en amont par :
- Une série d’articles dans les journaux qui « comme par hasard » parlent du même « problème de société ».
- Un sondage qui dit que pour les français, il faut « faire quelque chose »
- Un ministre qui fait un discours ému : oui, il va faire quelque chose ! Il va réunir une commission... (et là, on embraye)Tiens, en ce moment, on parle beaucoup dans les media du fléau de l’alcoolisme. Vous croyez que c’est pour quelle raison ? Petit indice :
http://europe.tiscali.fr/index.jsp?section=Soci%C3%A9t%C3%A9&level=preview&content=489098
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Pour que le lien marche il faut enlever l’espace devant le point d’interrogation (problème d’edit avec agoravox).
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Asp.
Les intéressés sont capables de vous répondre, mais je trouve que question « biais systémiques » et « imposture », vous êtes champion. Pourquoi rajouter cet incroyable pinaillage sur le rapport Grin qui ne serait qu’une étude, ce qui dans votre plume semble dévalorisant ? J’ai vérifié (c’est fou le temps que vous nous faites perdre sur des détails...) : si le Littré mentionne des compte-rendus d’experts au pluriel, le Robert cite un rapport de médecin légiste, de policier, d’expert, donc tous faits par une seule personne. Comme d’hab, vous délirez grave.
Qui ignore qu’en politique, nombre de rapports, même de qualité, finissent dans un tiroir ? De plus, si ce rapport Grin a rencontré si peu d’échos dans les médias, n’est-ce pas tout simplement parcequ’il ne caressait pas dans le sens du poil, celui du multilinguisme ? Vous n’avez pas dû le lire, ni même le parcourir, parce que vous auriez vu qu’il a soigneusement évalué les trois options possibles pour l’Europe, l’anglais, le multilinguisme et effectivement l’espéranto, mais en concluant que c’était peu probable pour des raisons politiques.
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Qu’est ce qui raconte le ASP : je sais tres bien tout ca, je suis pas debile Et puis au sujet des langues le probleme ce fait 20 an qu’on en parle auniveau europeen donc rapports et autre ca fait X tant qu’il en a le rapport Grinn c’est un de plus, c’est tout Alors au lieu de changer de sujet quand on a tort ;vaudrait mieux admettre que l’on a tort ; et de enfin chercher des oppositions a notre discours « proesperanto » ayant des bases solides (constitué de ref comme Masson, moi et les autres) et n’ayant jamais été traitées ; ou alors c’est juste pour emmerder votre monde car vous ne savez pas quoi faire de votre temps vu le genre de discours completement a coté de la plaque que vous nous sortez ou alors ausi nous faire sentir votre esprit superieur au notre alors que ce dernier n’a aucun et je dit bien aucun raisonenment scientifique , et en vous lisant je constate que vous n’avez jamais du en faire de formation scientifique. Moi qui est regardé, étudié comparé, me documenté sur l’esperanto sans prégugé, en etant le plus impartial possible, comme une découverte, en l’expirenmentent, en ayant touver d’autre études égales a la mienne et même bien meilleur que la mienne, j’ai été conquis en premier par cette découverte qui un potentiel énorme au niveau du language et ensuite par le coeur en découvrant ses idées et sa littérature.
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reference pas nous mais celles que l’on done ,si je le dit je sais que vous aller faire une grande tirade la dessus, du genre les esperantophones se croients des reference dans leur petite bulle
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Le bon côté de l’anglais, c’est qu’il permet de trouver des informations sur l’espéranto dédaignées par certains médias francophones. Voir le « Globe & Mail » de Toronto :
http://www.theglobeandmail.com/servlet/story/LAC.20060927.BCHAWTHORN27/TPSt ory/National
ou « The Walrus » :
http://www.walrusmagazine.com/u/register/?ref=language-tongues-of-the-world-unite
(attention : les adresses peuvent se rompre !)
À signaler quand même un petit article honnête dans la revue « Science et Vie » (numéro d’octobre 2006) sous le titre « Que devient l’espéranto ? ». La conclusion est intéressante : « Malgré le nombre modeste de locuteurs, l’espéranto continue de se diffuser lentement, bénéficiant de l’essor d’internet. ».
Le temps n’est pas loin où il pourra écrire que la diffusion s’accélère, car c’est déjà ce qui se passe.
Pendant ce temps, d’autres ont le courage de dresser un bilan de l’anglais dans l’enseignement :
http://www.lexpress.mu/display_article_sup.php?news_id=72753
http://en.ce.cn/National/sci&edu/200609/23/t20060923_8691904.shtml
ou d’attirer l’attention sur les dangers d’un usage aveugle et inconsidéré :
http://www.chinadaily.com.cn/static_e/Contact_Us.html
http://www.chinadaily.com.cn/citylife/2006-09/20/content_692729.htm
En suivant le raisonnement de plus-que-minable, pour parler de l’éventualité de l’utilisation de l’espéranto, il conviendrait de ne jamais avoir fait de recherches sur le sujet, de ne pas s’être informé sur sa situation actuelle, sur son évolution, et surtout de ne jamais l’avoir étudié ! Ça donne une idée de la formation scientifique de cet individu qui va chercher sa science là où vous savez. Selon ces critères, il faudrait donc conclure qu’Haroun Tazieff n’était pas un scientifique puisqu’il allait jusque dans la gueule des cratères, sur le terrain, pour comprendre les volcans. Même chose pour le cdt Cousteau qui a eu l’idée d’observer les profondeurs de la mer.
Eh bien, le professeur Grin, de la même façon qu’Ernest Archdeacon, pionnier et mécène de l’aviation et de l’automobile, qu’Inazô Nitobe, membre de l’Académie Impériale du Japon, secrétaire-général adjoint de la Société des Nations, que le professeur Umberto Eco, l’un des sémioticiens les plus renommés au monde, ou que le professeur Robert Phillipson, l’auteur de « Linguistic Imperialism », a osé se conduire en scientifique en étudiant la question ou/et en allant observer sur le terrain.
Heureusement, il existe des hommes (et des femmes) de terrain qui émettent un avis seulement après avoir examiné toutes les situations et éventualités. Ce qui est certain, c’est que les faits, de plus en plus fréquents, qui montrent que l’espéranto n’est pas sur le déclin — tout au contraire —, gênent ceux qui ont toujours proclamé que l’espéranto était impossible, que personne ne l’a jamais parlé (dixit Bénichou) et autres fariboles.
A esperantulo : effectivement, le professeur Grin ne parle pas librement l’espéranto, mais il le lit oralement, et même parfaitement bien. On peut en juger sur la conférence qu’il a prononcée dans cette langue au congrès de Florence. On peut l’écouter sur « Polskie Radio » :
http://polskieradio.pl/polonia/eo
sous le titre « Gastparolado de Prof. F. Grin en Florenco » (colonne de droite).
Sa prononciation est remarquablement claire. Les débutants trouveront peut-être qu’il lit très vite.
Plus-que-minable peut donc baver tant qu’il voudra, ça ne changera rien aux faits : l’espéranto fonctionne. C’est d’ailleurs ce qu’avait écrit le professeur Antoine Meillet, l’un des grands linguistes du siècle dernier, dans « Les langues de l’Europe nouvelle » (Paris : Payot, 1918 ; 2ème édition en 1928). Il avait même écrit, plus précisément : « Toute discussion théorique est vaine, l’espéranto a fonctionné. »
Comme chacun peut le constater, certains sont encore au stade de la théorie, comme si nous étions encore dans la situation d’avant 1918.
Il faut penser, krokodilo, esperantulo, skirlet et autres intervenants, que les visiteurs d’AgoraVox sont loin d’être aussi bornés que ce troll, ce trouduc, puisque lui-même proclame que c’est précisément de cet endroit qu’il trouve son inspiration : « Et voici que ma plume me démange, je la sors donc de mon cul et me lance dans une de ces analyses courtoises et mesurées qui, vous le savez, sont ma spécialité. »
Esperantulo n’est donc pas dans l’erreur et n’est nullement insultant quand il traite cet individu boursicoteur de « merdeux ». N’est-ce pas justement ce dernier, ce dernier des derniers, qui a fourni, sur son site, les informations sur sa nature maladive ?
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Vous pouvez reformuler ça clairement et avec des ponctuations ?
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Qu’est ce qui raconte le ASP : je sais tres bien tout ca, je suis pas debile , la technique des rapports du gouvernement c’est pas nouveau
Et puis au sujet des langues, le probleme ce fait 20 ans qu’on en parle au niveau europeen, donc rapports et autre ca fait X tant qu’il en a.
Le rapport Grinn c’est un de plus, c’est tout .
Alors au lieu de changer de sujet quand on a tort ;vaudrait mieux admettre que l’on a tort ; et enfin chercher des oppositions a notre discours « proesperanto » ayant des bases solides (constituée de ref données par Masson, moi et les autres) et n’ayant jamais été traitées ;
ou alors c’est juste pour emmerder votre monde car vous ne savez pas quoi faire de votre temps vu le genre de discours completement a coté de la plaque que vous nous sortez
ou alors ausi nous faire sentir votre esprit superieur au notre alors que ce dernier n’a aucun et je dit bien aucun raisonenment scientifique , et en vous lisant je constate que vous n’avez jamais du en faire de formation scientifique.
Moi qui est regardé, étudié comparé, me documenté sur l’esperanto sans prégugé, en etant le plus impartial possible, comme une découverte, en l’experinmentant, en ayant touver d’autre études égales a la mienne et même bien meilleur que la mienne, j’ai été conquis en premier par cette découverte qui un potentiel énorme au niveau du language et ensuite par le coeur en découvrant ses idées et sa littérature.
Voila, il est comptant le monsieur.
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Cher Asp,
Vous écrivez :
ce que j’écris (en l’occurrence, sept lignes d’insultes), suivies de 140 lignes de votre logorrhée coutumièreIl est dommage, mon Riton joli, que vous interveniez à ce point du débat, qui en votre absence, commençait à devenir intéressant. Je constate que vous êtes fidèle à votre méthode habituelle, qui consiste à émettre sept lignes de réponse à ce que j’écris (en l’occurrence, sept lignes d’insultes), suivies de 140 lignes de votre logorrhée coutumière que, je le confesse, je ne tente plus de lire depuis longtemps.
J’ai effectivement bien l’impression que vous ne lisez pas les réponses qui vous sont adressé du tout. Parce-que, en l’occurence, il répondait à votre question :
Il y a quand même un point qui me turlupine depuis un moment : on dit qu’il est possible d’apprendre l’espéranto en 150 à 200 heures. D’où les légitimes interrogations qui surgissent :
On peut apprendre QUEL espéranto en 150 a 200 heures ?
Quand quelqu’un fait l’effort de vous faire des réponses complètes et argumentées, il serait correct de votre part de la lire et d’y répondre, au lieu de crier à l’insulte.
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Bon, j’avoue, j’ai lu le blabla Masson, j’écrivais ça pour l’emmerder. D’ailleurs je me suis trahi un peu plus bas, puisque je l’ai commenté.
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Au niveau de la Wikipedia (la ou plutot les encyclopédies libres collaboratives sur internet) Elle est même parmi les vingt permieres, avec 59 000 articles (oui, vous avez bien lu 59 mille articles) devant le danois (50 000).
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En tous cas les jeunes socialistes italiens ont commencé à comprendre : http://parole_a_tous.blog.lemonde.fr/parole_a_tous/2006/07/les_jeunes_soci_ 1.html
Et bien sûr il y a des gens qui non seulement ont compris l’utilité de l’Espéranto pour la solidarité internationale des syndicats (indispensable à la survie du droit et de la Civilisation, jusqu’à présent la seule Internationale qui marche c’est celle des financiers spéculateurs, et des féaudaux-parrains-flibustiers du grand capital mondialisé qui mettent la terre et les terriens en coupe réglée !
) Voici Labourstart, en 18 langues dont l’Espéranto.
http://www.labourstart.org/eo/ LabourStart : Kie sindikatanoj komencas sian tagon sur la reto.
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Et voici le lien direct pour Labourstart.
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bien que cet article couvre un certain nombre de points, je pense qu’il manque une importante information d’actualité concernant le syndicalisme international : Il va se tenir un Congrès fondateur de la Confédération Syndicale Internationale (1-3 novembre 2006 à Vienne) Ce congrès se propose de créer une organisation internationale unique qui rassemblerait tous les syndicats sur un certain nombre d’idées de base.
Vous pouvez notamment lire le point de vue de la CGT (jusqu’alors organisation indépendante) sur le site : http://www.cgt.fr/ rubrique : Actualité internationale.
J’ai fait une petite recherche sur l’esperanto, il ne parait malheureusement pas être prévu par les textes.
extrait du projet :
> "Article VI : Langues officielles
> a) Les langues officielles du Congrès seront l’anglais, le français, l’allemand et l’espagnol.
> b) Le Congrès peut décider d’adopter d’autres langues de travail.
> c) Tout(e) délégué(e) désirant s’exprimer dans toute autre langue doit fournir lui/elle-même une traduction de son discours dans l’une des langues officielles."
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Merci pour ce commentaire qui apporte quelque chose de constructif.
Je n’ai nullement la prétention d’avoir traité tous les aspects de la question dans cet article. Tout complément d’information sera donc bienvenu.
Cette démarche concernant un Congrès fondateur de la Confédération Syndicale Internationale est effectivement intéressante et mérite d’être suivie. Qu’en sera-t-il du travailleur de base de tel pays qui sera dans l’impossibilité de dialoguer avec son vis-à-vis de tel ou tel autre pays ? N’est-il pas temps que les Européens apprennent à se considérer autrement que des étrangers ? L’Europe syndicale ne doit-elle pas commencer par le dialogue et les échanges à la base et sur un pied d’égalité ?
Et cette Europe, il faudra bien qu’elle communique avec les autres continents. Il y a des langues qui prennent de l’importance : chinois, arabe, portugais.
La barrière des langues ne doit pas être sous-estimée, et l’espéranto est le moyen le plus économique et le plus accessible pour tous. Bien entendu, il n’exclut pas l’apprentissage d’autres langues pour ceux qui le désirent ou qui en ressentent la nécessité. C’est un tremplin dont l’efficacité a été démontrée pour leur apprentissage.
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Par conséquent du point de vue de la communication la tenue de ce congrès international sera 100% traditionnelle. Aucune innovation n’est à attendre dans ce domaine essentiel pour l’un des objectifs innovants (depuis des dizaines d’années) qui consiste à essayer d’établir des contacts permanents entre syndicats de différents pays et d’un même employeur, au niveau mondial. On peut déjà deviner qu’il y aura dans la salle principale du congrès un imposant matériel électronique et, en coulisse, en nombre du même ordre de grandeur que celui des délégués, une armée de traducteurs et interpètes compétents, dévoués, discrets, honnêtes et efficaces, en un mot : professionnels. Certains, non moins professionnels que les autres, seront peut-être là comme bénévoles, au titre de leur contribution militante à la bonne tenue du congrès. On peut parier qu’à un moment où à l’autre du congrès, ils auront à traduire une phrase non moins traditionnelle dans le genre de : « Malgré la barrière des langues, nous sommes arrivés à bien nous comprendre grâce à l’esprit syndical. » Et on peut même parier que celui qui la prononcera oubliera de remercier les interprètes sans lesquels un tel congrès serait concrètement impossible. a) et b) Ce sont simplement les conditions pratiques permettant la tenue d’un tel congrès dans les mesures du possible. Il ne serait pas réaliste de croire à une possibilité de changer soudainement cette routine grâce à l’Esperanto. Dans un premier temps et pour longtemps, l’Esperanto ne pourra être qu’une langue de plus parmi les autres. c) Rien n’empêchera donc un délégué espérantiste, s’il s’en trouve ne serait-ce qu’un seul dans tout le congrès, de faire son intervention en Esperanto, en en fournissant une traduction dans une des langues officielles du congrès. Je ne l’ai pas fait la seule fois où j’en ai eu l’occasion dans un congrès international syndical, parce que je n’ai eu connaissance que trop tard de cette possibilité. Dans ce congrès, il y avait deux interprètes finnois capables de traduire un texte en Esperanto. L’un des deux m’a même assuré qu’il aurait été disposé à le faire sans problème, bien qu’en fait « l’Esperanto ne soit pas sa tasse de thé ». Aucun des deux n’était membre d’aucune association espérantiste.
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Par conséquent du point de vue de la communication la tenue de ce congrès international sera 100% traditionnelle. Aucune innovation n’est à attendre dans ce domaine essentiel pour l’un des objectifs innovants (depuis des dizaines d’années) qui consiste à essayer d’établir des contacts permanents entre syndicats de différents pays et d’un même employeur, au niveau mondial. On peut déjà deviner qu’il y aura dans la salle principale du congrès un imposant matériel électronique et, en coulisse, en nombre du même ordre de grandeur que celui des délégués, une armée de traducteurs et interpètes compétents, dévoués, discrets, honnêtes et efficaces, en un mot : professionnels. Certains, non moins professionnels que les autres, seront peut-être là comme bénévoles, au titre de leur contribution militante à la bonne tenue du congrès. On peut parier qu’à un moment où à l’autre du congrès, ils auront à traduire une phrase non moins traditionnelle dans le genre de : « Malgré la barrière des langues, nous sommes arrivés à bien nous comprendre grâce à l’esprit syndical. » Et on peut même parier que celui qui la prononcera oubliera de remercier les interprètes sans lesquels un tel congrès serait concrètement impossible. a) et b) Ce sont simplement les conditions pratiques permettant la tenue d’un tel congrès dans les mesures du possible. Il ne serait pas réaliste de croire à une possibilité de changer soudainement cette routine grâce à l’Esperanto. Dans un premier temps et pour longtemps, l’Esperanto ne pourra être qu’une langue de plus parmi les autres. c) Rien n’empêchera donc un délégué espérantiste, s’il s’en trouve ne serait-ce qu’un seul dans tout le congrès, de faire son intervention en Esperanto, en en fournissant une traduction dans une des langues officielles du congrès. Je ne l’ai pas fait la seule fois où j’en ai eu l’occasion dans un congrès international syndical, parce que je n’ai eu connaissance que trop tard de cette possibilité. Dans ce congrès, il y avait deux interprètes finnois capables de traduire un texte en Esperanto. L’un des deux m’a même assuré qu’il aurait été disposé à le faire sans problème, bien qu’en fait « l’Esperanto ne soit pas sa tasse de thé ». Aucun des deux n’était membre d’aucune association espérantiste.
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Je pense que l’Espéranto est la solution pour se comprendre à moindre coût : temps, capacité, argent.
Les adhérents d’une association SAT (SENNACIECA ASOCIO TUTMONDA) utilisent l’espéranto pour communiquer entre eux dans un but de formation culturelle, economique et politique me semble être un bon intermédiaire pour cela.
J’ai essayé il y a quelques années de proposer à un ami dont l’entreprise qui l’employait faisait partie du groupe VALEO d’inciter à l’utilisation de l’espéranto pour que les salariés des usines du groupe communiquent directement et plus facilement entre eux. Je n’ai malheureusement pas été entendue. Tereza
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Esperanto estas utila kompreni sindikatismon. Mi estis maristo (SIU sindikato de Usono) kiam mi komencis viziti esperantistoj
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Could you repeat that in plain English ?
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Courouve, lernu Esperanton
Cet Etatsunien le parle, et je doute que vous pourriez l’épater avec votre anglais.
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Show me your own English, to start with.
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Vous êtes un natif anglophone ? Dans le cas contraire, je n’en vois pas d’utilité.
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Ej Courouve ! I glad good-that english is dificulter than esperanto ! but sweat is sweet et ansi de suite, isuntite ?
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Dankon Neil ! Merci Neil !
Je traduis :
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L’espéranto est utile pour comprendre le syndicalisme. J’étais marin (syndicat SIU des États-Unis) lorsque j’ai commencé à visiter des espérantistes.
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L’espéranto se porte bien aux États-Unis, et certains y font un travail vraiment formidable. Voir http://www.esperanto-usa.org/ et http://donh.best.vwh.net/esperanto.php
Une proposition y a même été lancée pour que les blogueurs du monde entier affichent un slogan bilingue langue nationale + espéranto de soutien à l’Esperanto-Day (Esperanto-Tago, Journée de l’espéranto, c’est-à-dire le 15 décembre, date anniversaire de la naissance du Dr Zamenhof). Ceux qui ne savent pas l’espéranto peuvent demander à des espérantistes de traduire leur slogan en relation avec l’espéranto, les problèmes de communication linguistique, etc. Voir : http://www.globalvoicesonline.org/2006/09/21/esperanto-day-esperanto-tago/
Quant à l’anglais, il pose assez de problèmes dans les pays anglophones. Alors, pourquoi accepter aveuglément une « solution » à la communication internationale qui débouche sur des problèmes ? Voir http://www.silive.com/newsflash/metro/index.ssf?/base/news-19/1158865745212830.xml&storylist=simetro&thispage=1
Et ceci sans compter les aspects socio-linguistiques de la mondialisation : http://www.esperanto-sat.info/article288.html
De plus, l’anglais est la langue qui expose le plus à la dyslexie. Sa découverte est d’ailleurs due à... un Anglais !
Voir : http://www.infoscience.fr/articles/articles_aff.php3?Ref=600
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Monnsieur Courouve !
Vous désirez pratiquez les langues ?... Тогда давайте поговорим о профсоюзах по-русски. Ну пожалуйста, будьте настолько перпендикулярны !..
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Je viens juste de lire ces quelques commentaires.
Depuis quand on visite-t-on des personnes ? En français on rend visite à quelqu’un, je ne pense pas que vous apprécieriez que je vous visite de l’intérieur.
Cet anglophone à fait une traduction mot-à-mot de sa phrase en anglais vers l’espéranto et ne sait donc pas parler correctement l’espéranto. Henri Masson a d’ailleurs répété la faute. En effet en anglais et en français (de même qu’en espéranto) les verbes « to visit » et « visiter » n’ont pas la exactement la même signification et ne s’emploient pas de la même manière. C’est une grosse erreur de débutant.
D’où ma conclusion : en quoi l’espéranto est plus facile qu’une autre langue ? J’ai plutôt l’impression que de par le nombre très important de faux amis de cette langue, celle-ci doit être assez compliquée.
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Définition du Petit Robert :
1 : Aller voir (qqn).
1° : Rare, se rendre auprès de (qqn), en lui faisant une visite
2 : Couramment (XIII siècle) : Se rendre auprès de (qqn) par charité
S’il est vrai que l’espéranto a de faux amis, peut-être plus pour les francophones à cause d’une ressemblance de bon nombre de mots, ce n’est rien à côté des faux-amis de l’anglais, sans compter ses polysémies (21 120 sens pour les 850 mots du vocabulaire courant) et ses innombrables tournures idiomatiques.
Par exemple le mot « ĝentila » n’a pas le sens du mot français ressemblant « gentil ». Il signifie « poli », « civil » (ce mot français a plusieurs sens qui se traduisent en espéranto justement par « ĝentila » et « civila ») ou « courtois » (traduit aussi par « galanta » et « korteza »). Le mot français « gentil » se traduit, suivant le contexte, par « afabla », duquel on peut dériver l’adverbe « afable » = « gentiment », et le substantif « afableco » = amabilité.
Voir une comparaison déjà faite sur ce site à propos de l’espéranto et de l’anglais : http://claudepiron.free.fr/lettresouvertes/comparaison.htm
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Ah, chic, un article sur le nécessaire réveil des luttes syndicales !
Oh, non... Je me suis encore fait prendre, c’est de la propagande pour l’espéranto...
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Tiens quand je lis cet article je sens me retrouver dans les congrès internationaux médicaux : vive l’anglais, et vive la comprehention a demi teinte de l’orateur merci l’anglais ;enfin je veux dire le moyen vehiculaire de communication et pas de la langue culture, faut pas froiser certaines personnes.
Enfin il y aurait encore tellement de chose à dire sur les problèmes de com dans un même métier voir le derniere de Hagege, ou il y a tout pleins d’exemples.
Comme le dit Claude Pirron, moi je prefere la langue X , comme ca on ne pourrat pas me dire que je l’ai dit.
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J’ai une connaissance qui est oratrice dans les congres internationaux medicaux, elle parle pourtant assez bien cette langue et bien c’est une vraie galere lors des congres. En resumer pour dix minutes de texte à l’oral, il lui faut un mois de travail pas sur le texte mais sur la partie anglaise ; c’est a dire traduire le dit texte dans le meilleur language médical anglais pour que tout le monde puisse comprendre, ensuite bien s’entrainer a prononcer clairement et lentement tous les mots pour la comprehension, mais ce n’est pas encore le pire Le pire est « vous avez des questions ? » et la faut chercher toutes les questions possibles et inimaginables, se les traduires trouver les réponses traduites. Donc la elle réussit a bien tout preparer du mieux qu’elle peut le jour du congres le discourt vient d’etre fini et la questions pleuvent mais quel galere faut reussir a conprendre l’americain qui parle trop vite et mange ses mots, le japonais ou on comprend rien, ect. Donc que de travail pour DIX minutes, avotre avis pourquoi l’anglais gagne du terain, car la plus part des orateurs sont anglo saxons et que les autres nationalités en on marre de se prendre la tete à preparer un discours de 10 minutes, donc ne se presentent plus au discourt orale ;et voila comment faire gagner l’anglais,CQFD
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eratum : « a votre avis pourquoi l’anglais gagne du terain, car la plus part des orateurs sont anglo saxons et que les autres nationalités en on marre de se prendre la tete à preparer un discours de 10 minutes, donc ne se presentent plus au discourt orale ;et voila comment faire gagner l’anglais,CQFD » mauvaise formulation des faits de ma part : 1 : de plus en plus d’orateurs étrangers à l’anglais se sont mis à la parlé pour etre « compris » de la plus part , les traducteurs ca ne se trouve pas au cion de la rue ; ce qui à a fait augmenter la part de l’anglais mais aussi à encore plus demotiver les medecins qui ne parlant pas asez bien anglais à faires des discours dans leur langue. 2 par la suite vue la difficulté du dscourt oral de plus den plus détranger abendonent les discourst de conférence et voila donc comment on passe vers l’anglais et les idées anglosaxones , c’est cela que tente de montrer des écrits de Pirron et Hagege une tendance à aderrer aux idées anglo saxones CQFD
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Bonjour camarades,
Il n’y a pas de problème de communication « c’est une AFFIRMATION »
Tout les syndicaliste doivent parler la MEME langue
Un efforts messieurs les syndicalistes. cours
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Il est vrai que, si l’on devait parler ici de pèlerinage, je recommanderai vraiment celui de « Compostelle » qu’à fait Paolo Cuelho, auteur de l’Alchimiste, qui parle avec beaucoup de respect de l’Espéranto dans son livre : « Sur bord de la rivière Piedra je me suis assise et j’ai pleuré. »
On peut lire sur sa biographie « qu’Aujourd’hui Paulo Coelho est un homme honoré et une figure internationale de la scène littéraire. Au Brésil, il s’est vu récemment décerner une place à l’Académie des Lettres (l’équivalent de notre Académie française). Paulo Coelho a également créé une fondation pour le soutien des défavorisés au Brésil et s’investit dans de nombreux programmes humanitaires dans le monde, notamment pour l’Unesco. ».
Le rôle des syndicats n’est-il pas, justement, celui de soutenir et de défendre l’Homme sur son lieu de travail et de veiller à sa reconnaissance d’homme digne de ce respect et de considération !
Il est intéressant de remarquer que l’Espéranto, le plus souvent, est sous-tendu par cet esprit généreux d’universalité, de respect de l’Homme, de l’autre, de son identité, de sa culture, y compris de sa langue ! Alors, il est difficilement compréhensible que, tandis que certains consacrent leur vie à essayer de rapprocher les peuples, et pour cela de leur offrir une langue commune sans vouloir leur faire abandonner la leur, d’autres la consacrent à dénigrer tout ce qui est entrepris dans ce sens. Si ces personnes dépensaient autant d’énergie à élever un peu leur regard au-dessus de leur ceinture.................le monde irait déjà beaucoup mieux !
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Asp. Finalement, je vois que vous êtes d’accord avec les espérantistes sur un point : la nécessité d’une langue auxiliaire commune, en Europe voire dans le monde entier. Pourquoi refuser d’évaluer les avantages et les inconvénients respectifs de l’anglais et de l’espéranto dans cet usage ? Quant à l’article, il a le mérite de rappeler qu’il n’y a pas que le business, le sport ou la politique à ressentir le besoin d’une langue auxiliaire.
Voici des extraits d’un prérapport récent, assez critique envers la commission des langues et la dérive actuelle vers l’anglais : PROJET DE RAPPORT sur un nouveau cadre stratégique pour le multilinguisme(COM(2005)0596 - 2006/2083(INI)) Commission de la culture et de l’éducation. Rapporteur : Bernat Joan i Marí
4. déplore le manque de données précises et fiables et d’indicateurs pertinents au sujet de la situation actuelle des compétences en langues étrangères dans les États membres et, par conséquent, se félicite de la proposition de créer un indicateur européen des compétences linguistiques, étant entendu que cet indicateur devrait prendre en compte toutes les langues de l’UE, qu’elles soient officielles ou moins répandues, afin de restituer une image fidèle des compétences linguistiques ; (...)
La Commission déclare dans sa communication que les citoyens doivent être en mesure de communiquer avec l’UE « dans leur langue nationale » et de participer au projet européen "sans être confrontés à la barrière de la langue", puis se contredit immédiatement après en limitant ces langues aux langues officielles des États membres1. Elle exclut en effet d’un seul coup près de 10 % de la population de l’UE. Le gallois est la langue nationale du pays de Galles, de même que le basque est la langue de la nation basque, mais ces langues ne peuvent pas être utilisées. Pour que la légitimité démocratique et la transparence soient une réalité, l’UE doit, selon la Commission, être accessible pour tous ses citoyens dans toutes les langues européennes. Une telle déclaration pose de graves questions sur le sens que la Commission donne précisément au mot « multilinguisme ». Désigne-t-il uniquement les langues officielles ? Si tel est le cas, cette définition est inacceptable.
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Je me permets de citer encore quelques extraits de ce projet de rapport sur un nouveau cadre stratégique pour le multilinguisme. Voir le texte entier ici :
http://www.europarl.europa.eu/meetdocs/2004_2009/documents/pr/622/622030/62 2030fr.pdf
5. relève avec préoccupation la persistance dans la pratique, malgré l’attachement de l’UE à une politique du multilinguisme, de la tendance au développement de l’utilisation de l’anglais aux dépens de toutes les autres langues, et même l’accélération de ce phénomène depuis le dernier élargissement ; estime, en outre, que le recours accru à l’anglais pour l’enseignement a des incidences sur toutes les autres langues de l’UE, les langues des États membres comme les langues moins répandues, d’où il résulte qu’un domaine linguistique échappe ainsi aux langues moins répandues ;
19. approuve les propositions visant au développement des professions et des secteurs d’activité liés aux langues ; toutes les langues européennes devront faire appel aux nouvelles technologies, comme le traitement de la parole, la reconnaissance vocale, etc., de même que les travaux terminologiques, le développement de l’enseignement, de la certification et de l’évaluation dans le domaine linguistique, faute de quoi elles verront leur espace sociolinguistique absorbé par les grandes langues, particulièrement l’anglais ;
Il n’y a guère d’intérêt, comme le reconnaît la Commission, à ce que progresse le nombre des polyglottes dès lors que leurs deuxième ou troisième langues est l’anglais. Une telle évolution favorisera encore la prédominance et l’extension de l’anglais comme lingua franca de l’Union européenne. Ce qu’il convient, entre autres, d’encourager c’est l’apprentissage de langues n’appartenant pas au même groupe linguistique, par exemple d’aider des personnes parlant le gallois à apprendre le polonais. L’apprentissage de l’anglais constitue en lui-même un secteur d’activité dynamique et rentable, ce dont profitent les États anglophones (en particulier l’Angleterre et les États-Unis), ce qui signifie qu’il n’a pas besoin d’un soutien supplémentaire de la part de l’Union européenne.
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Même sans démonstration « scientifique », l’espéranto fonctionne. Sur le site du Conseil de l’Europe, quiconque veut bien voir trouvera ce qui suit sur la page http://www.ecml.at/edl/default.asp?t=materials
How you can learn languages
Guide published jointly by the Council of Europe and the European Commission in 2001. It contains tips for learning languages and encourages lifelong learning. In 2006 the Council of Europe published a revised version of the guide. It is available in :
English / French / Hungarian / Czech / Esperanto
Le document en espéranto se charge automatiquement si l’on clique sur ce mot. Jusqu’à nouvel avis, Masson n’a aucune influence sur les décisions du Conseil de l’Europe.
Alors, les malades qui appuient la thèse de Bénichou selon lequel personne ne parle l’espéranto, et qui sont obsédés le fait que, contrairement à ce qu’il affirme, cette langue prend son essor, devraient se faire soigner.
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Correctif : Alors, les malades qui appuient la thèse de Bénichou selon lequel personne ne parle l’espéranto, et qui sont obsédés par le fait que, contrairement à ce qu’ils affirment, cette langue prend son essor, devraient se faire soigner.
Aux dernières nouvelles, l’association angolaise d’espéranto organise sa première réunion pour le 7 octobre. Récemment, c’est aux Philippines que s’est fondée une association d’espéranto. Un peu avant, c’était au Tchad.
“Israela Esperantisto” peut maintenant être lu en ligne sur /ie.esperanto.org.il>. Un très intéressant article de Doron Modan retrace, en deux parties, l’histoire d’une belle période (1924-1948) des relations entre espérantistes palestiniens et juifs sous le titre “Araba-juda lingvo de paco” (Langue de paix arabo-juive) : /ie.esperanto.org.il/142/8.html> et /ie.esperanto.org.il/143/14.html>.
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Les adresses des pages d’« Israela Esperantisto » sur les relations arabo-juives de 1924 à 1948 ont sauté. Les voici : http://ie.esperanto.org.il/142/8.html et http://ie.esperanto.org.il/143/14.html
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>Les langues officielles du Congrès seront l’anglais, le français, l’allemand et l’espagnol.
Comme disait mon grand-père : il pleut toujours où c’est déjà mouillé
Les natifs anglais seront sur la plus haute marche du podium, les autres natifs français, espagnols, allemands sur une marche plus basse, et les autres ????
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Je ne sais pas si mon commentaire ira au bon endroit, mais normalement, j’aurais aimé qui’il se situe à la date d’aujourd’hui !
En lisant quelques commentaires de celui qui ressemble plus à ceux d’un triste « pêcheur au chalut » qu’à un véritable scientifique (dont les premières qualités sont l’humilité et l’intégrité), chacun de nous en vient à se poser la question, qu’est-ce- que l’esprit scientifique ?
Je vous recommande la lecture de ce texte d’Alain Cardon sur l’Esprit scientifique, qui en dira long sur ce comportement de celui qui se prétend de formation scientifique et qui ne fait pas la première démarche vis à vis de l’Espéranto : observation, expérience , étude de toutes les hypothèses avant d’apporter un semblant d’avis digne de notre considération !
http://www.admiroutes.asso.fr/larevue/2001/19/suitedito.htm
Comment avoir un regard positif envers ceux qui ont l’esprit aussi peu évolué qu’ils affirment une prétendue vérité, en refusant de passer par les étapes logiques du raisonnement scientifique ?
J’aime cette citation de « Bachelard » :
« l’esprit humain vit de l’ouverture, de la créativité, du futur, et non du retour en arrière vers le traditionnel, le donné, le reçu que l’on répète. »
En outre, pour ceux qui veulent envisager une autre des facettes du véritable Esprit scientifique, voici un extrait d’un livre de Karl Popper : tiré de sa « Logique de la découverte scientifique » (Edition : Payot, pages : 286, 287), : parce qu’il constitue, aux yeux de celui qui l’a mentionné , ce que devrait être, ou ce que nous devrions entendre par « attitude scientifique » ou « esprit scientifique ».
qui implique, avant tout, l’effort de l’Expérimentation !
Il est donc clair, qu’il est inutile de prendre en considération ceux qui prétendent donner un avis définitif, avant même d’avoir entrepris une première démarche honnête de l’expérimentation, pour être autorisé à donner un semblant d’avis. Car, ici encore, tout change, tout évolue et aucun avis ne peut être pris pour définitif !
« ...Enfin, c’est nous encore qui donnons la réponse ; c’est nous qui décidons, après un examen minutieux, de la réponse à donner à la question posée à la nature - après avoir longuement et patiemment essayé d’obtenir d’elle un »non« sans équivoque. »Une fois pour toutes« , dit Weyl, avec lequel je suis pleinement d’accord, »je désire manifester mon admiration sans bornes pour l’oeuvre de l’expérimentateur qui se bat pour arracher des faits susceptibles d’être interprétés à une nature inflexible si habile à accueillir nos théories d’un Non décisif ou d’un inaudible Oui". Le vieil idéal scientifique de l’épistêmê, l’idéal d’une connaissance absolument certaine et démontrable s’est révélé être une idole. L’exigence d’objectivité scientifique rend inévitable que tout énoncé scientifique reste nécessairement et à jamais donné à titre d’essai. En effet un énoncé peut être corroboré mais toute corroboration est relative à d’autres énoncés qui sont eux aussi proposés à titre d’essai. Ce n’est que dans nos expériences subjectives de conviction, dans notre confiance personnelle, que nous pouvons être « absolument certains ». Avec l’idole de la certitude (qui inclut celle de la certitude imparfaite ou probabilité) tombe l’une des défenses de l’obscurantisme, lequel met un obstacle sur la voie du progrès scientifique. Car l’hommage rendu à cette idole non seulement réprime l’audace de nos questions, mais en outre compromet la rigueur et l’honnêteté de nos tests. La conception erronée de la science se révèle dans la soif d’exactitude. Car ce qui fait l’homme de science, ce n’est pas la possession de connaissances, d’irréfutables vérités, mais la quête obstinée et audacieusement critique de la vérité. Notre attitude doit-elle, dès lors, être de résignation ? Devons-nous dire que la science ne peut remplir que sa tâche biologique, qu’elle ne peut, au mieux, faire ses preuves que dans des applications pratiques susceptibles de la corroborer ? Ses problèmes intellectuels sont-ils insolubles ? Je ne le pense pas. La science ne poursuit jamais l’objectif illusoire de rendre ses réponses définitives ou même probables. Elle s’achemine plutôt vers le but infini encore qu’accessible de toujours découvrir des problèmes nouveaux, plus profonds et plus généraux, et de soumettre ses réponses, toujours provisoires, à des tests toujours renouvelés et toujours affinés."
Il est incroyablement désolant de constater que certains veulent émettre des avis sur un sujet avant d’avoir accompli la première démarche intellectuelle indispensable de rigueur : S’informer - expérimenter - et enfin déduire un commencement de ce qui pourrait être une conclusion provisoire !
Si la ponctuation vous manque à ce point, je vous « apostrophe » pour vous faire plaisir, histoire de vous être agréable : ce qui, « somme toute », serait bien plus sympathique que vos éternels lâchés de « postillons » qui ne sont même pas drôles !
Car vous pourriez, dans cette démarche qui consiste à tout vouloir démolir, faire preuve d’un peu d’humour ! Cela risquerait de nous amuser un peu et de rendre vos interventions moins basiquement tristes à pleurer et peut-être même amusantes ! Pourquoi pas ? Tant et si bien , que s’il vous venait à l’esprit de vous absenter quelques temps, vous nous manqueriez peut-être !!
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Tien on parle de qui, je ne vois pas du tout. En tout ca maintenant, je le prend à la rigolade, je donne un discourt insultant donc une diatribe, car il me permet d’être plus serein, de déverser mon surplus d’énergie
et en plus dans toute bonne societé il faut bien un bouc ...
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Tien en parlant de gouvernement, j’ai écrit une lettre à divers ministères donc celui de l’éducation nationnale qui m’ a repondue toujours avec la même reponse depuis 20 ans je pense qu’une phoptocopie aurait été plus rapide mais bon.
Et ayant leur adresse internet je leur ait posé des question sur l’europe, l’education et les statistiques avec tout plein de references et pas nouvelle de leur part depuis ; donc j’en conclue à une incapacité à me repondre sur les dites questions et donc une affirmation de mes dires concernant l’esperanto et le multilinguisme Donc merci Mr le ministre d’être d’accord avec moi et de promouvoir l’esperanto mais attention faut pas que cela sorte, faut pas que les personnes soit au courant
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Moi qui pensais lire un article sur le syndicalisme en europe, je me retrouve sur un article inepte, insipide et en langue de bois sur l’esperanto (langue plus morte que le latin, soit dit en passant).
Et pour les coincés de l’arrière train, merde est dans le dico. D’ailleurs la définition de ce mot est environ sept fois plus longue que celle d’esperanto dans le Petit Robert (édition de 2004).
Je vous salut bien bas, en me retourant.
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C’est un fait que cet article n’a pas été écrit pour des débiles, qu’il s’adresse avant tout à des gens intelligents et que, en outre, syndicalisme n’est pas synonyme de débilité.
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M’insulteriez-vous ?
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Rares sont les militants syndicaux qui ignorent l’entrave que pose la barrière des langues à un syndicalisme sans frontière à partir du moment où ils doivent travailler en dehors de leur pays (cf : le congrès fondateur de la Confédération syndicale internationale qui aura lieu au début de novembre à Vienne). Les patrons voyous ont beau jeu face à des travailleurs et des militants syndicaux incapables de se comperendre, donc de s’entendre. Aucune personne capable de comprendre cela ne peut se sentir insultée.
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Ah ! Enfin quelque chose d’amusant !
Ne trouvez-vous pas méprisable de référencer un évenement non encore produit puis de demander son avis sur celui-ci à votre interlocuteur ?
Je comprend par contre que vous maniez avec excellence la langue de bois, peut-être même mieux que votre esperanto. Je comprend aussi très bien votre réponse sans fond ni sens réel, aussi je prend votre réponse pour un oui et je me sens insulté.
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Celui qui donne le ton reçoit le même ton en écho... A Vienne, les problèmes existent déjà avant de commencer puisque ne pourront s’exprimer dans leur propre langue que les germanophones, les francophones, les anglophones et les hispanophones.
Pour les autres, ils devront ou s’exprimer dans l’une de ces quatre langues officielles, donc être moins adroits que dans leur propre langue, ou prévoir déjà de fournir, à leurs frais, la traduction, dans l’une de ces quatre langues, de leurs interventions dans leur propre langue.
La barrière des langues est un moyen efficace pour entraver le dialogue entre les travailleurs de tous les pays. D’où cet article.
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Hu ?
Tu pourrais être plus compréhensible pour de pauvres gars comme moi ?
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mais moins mort que le syndicalisme europeen
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Le Canard Enchaîné avait publié, voici déjà longtemps, un dessin qui illustrait parfaitement cette situation. On peut le voir dans un article intitulé "Aspects socio-linguistiques de la mondialisation“ sur http://www.esperanto-sat.info/article288.html
Il représente trois patrons ventrus, fumant chacun un gros cigare dans un bureau où se trouve un coffre-fort et un graphique qui montre une courbe ascendante des profits. A la fenêtre apparaissent des cheminées fumantes d’usines.
La légende dit : « Pas besoin d’espéranto pour se comprendre ! ». Et c’est bien ce qui se passe, car, à Davos, aucune langue autre que l’anglais n’est permise. Donc un dessin toujours actuel bien qu’il soit vraisemblablement paru en 1957, à l’occasion du congrès universel d’espéranto qui s’était tenu à Marseille.
D’autres articles peuvent être lus en section « Social » de www.esperanto-sat.info , par exemple « Les multinationales » : http://www.esperanto-sat.info/article289.html
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Ce n’est pas l’article qui est à côté du sujet, ce sont tous les commentaires, qui encore une fois représentent une grosse guerre de tranchées, personne ne faisant un pas vers l’autre, entre les partisans de l’Eo et ses opposants, plutôt son opposant ;) on dirait d’ailleurs que c’est devenu une affaire personnelle entre Asp et les Esp-érantophones, en particulier HM. Que lui avez-vous fait, à ce pauvre Asp, pour qu’il soit si espérantophobe ? :( Enfin, j’espère que toutes ces réponses ne sont pas destinées à convaincre ce seul et unique Asp, c’est vrai qu’on sort du sujet, recentrez-vous svp !!
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Concernant le syndicalisme ne connaissant pas ce sujet a fondje ne fais pas de jujement la dessus , j’écoute et un point c’est tout. Sinon concernant l’esperanto quand des personnes disent que c’est de la merde sans aller vers le sujet et bien je répond et concernant ASP c’est une longue histoire entre lui et les esperantophones mais je pense aussi qu’il doit avoir des problèmes avec d’autres personnes que nous. En bref je répond humainement
Sinon concernant le syndicalisme europeen si des personnes ont d’autres suggestions, des ouvertures on est tout oui, tant que l’on ne fait pas de critique idiotes sur des sujets alors qu’il existe un tas énorme de liens qui sont données régulierement par les personnes qui en connaissent un rayon, par exemple Masson et co pour l’esperanto, d’autres personnes pour la science, d’autres pour le syndic, ect
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Bon, venant du blog de Asp Explorer, on peut facilement me croire déjà rangé (à la relecture de mon commentaire, je me rend compte que c’était peut-être bien le cas). Cependant, j’ai tout fait pour tenter de rester objectif en lisant (parfois en sautant, je l’avoue) ces commentaires.
On a vraiment l’impression qu’Asp se fait une joie à l’idée de titiller les esperantistes (on s’amuse comme on peut), mais il faut dire que les réactions sont si tordantes que je pourrais presque le comprendre.
Il n’a pas tout-à-fait tort quand il parle de fanatisme sur son site. Y a vraiment des gars atteints ici.
Certes, les commentaires d’Asp Explorer sont loin d’être constructifs et certes, il a bel et bien décidé d’utiliser un registre de langue propre à agacer ses lecteurs (pro-espéranto en tout cas). Mais j’ai rarement vu des gens réagir de façon si abrupte à des commentaires déplacés. Faut pas en faire une affaire personnelle, les gars ! Keep cool.
Les réponses de Henry Masson sont d’ailleurs nettement les plus révélatrices. On croirait vraiment lire un gourou préchant pour sa secte. Il y transparait un tel mépris, une telle sureté de ses propres arguments que je ne peux que trés difficilement les lire en restant objectif. Les tournures de phrases et l’argumentation me donnent une trés mauvaise image du personnage (qui est peut-être quelqu’un de trés bien, je peux difficilement juger).
Bon voilà, c’était mon commentaire, il vaut ce qu’il vaut et était complétement hors sujet, mais si quelqu’un y a trouvé de l’intérêt alors ça aura valu le coup de taper ces quelques lignes.
Sur ce, bonne continuation des prises de bec.
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Encore un clone d’Asp. On se demande qui est réellement atteint... Décidément, ça tourne à l’obsession.
« On a vraiment l’impression qu’Asp se fait une joie à l’idée de titiller les esperantistes (on s’amuse comme on peut) »
En langage des forums, ça s’appelle un troll. Merci pour la confirmation.
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Soyons honnêtes.
Qui de nos jours s’intéresse réellement à l’espéranto, à part quelques charmants retraités pour qui l’étude d’une langue à vocation universelle n’est qu’un moyen de s’évader de leurs mornes quotidiens ?
Je dirais qu’ici le problème ne vient pas de là. Si je me fais bien comprendre.
On retrouve face à face un homme persuadé du bien fondé de ses opinions qui semble exécrer qu’on puisse ne serait-ce que mettre en doute ce qu’il affirme.
Sincèrement, monsieur Masson, messieurs les pro espérantistes, vous que je n’aurai même pas l’audace de conspuer, puisque votre combat m’est complètement inconnu, qu’auriez vous perdu à répondre à ASP : « Monsieur, votre commentaire n’a pas lieu d’être, si vous n’êtes pas d’accord avec nous, c’est avec un grand plaisir que je prendrai votre adresse E-mail -ou tout autre moyen de communication moderne et rapide, voire même n’importe quel autre type de moyen de communication désuet de style lettre qui a le gigantesque avantage à mon sens d’être bien plus réfléchi qu’une réponse sur le vif -c’est le cas de le dire- sur un forum où les deux protagonistes savent pertinement que des acharnés des deux camps vont s’entre déchirer autour des deux maîtres à penser, ce qui permet sans peine d’imaginer, mes chers ASP et Masson, que nous en sommes à un point où l’espéranto passe à un second plan, dissimulé derrière le concours de bite que vous avez organisé avec tant de brio- et nous pourrons, disais-je avant que d’être assez grossièrement interrompu par moi-même, et nous pourrons échanger courtoisement sur l’espéranto, la situation économique mondiale, et même, si le coeur nous en dit, sur la sexualité du lombric. »
De cette sorte, vous auriez pu éviter bien des déboires. Mais j’avoue que le sentiment sans doute à tendance diffamatoire qui me hante est que vous avez tout ce que vous en êtes un ego cataclysmique qui vous empêche l’un et l’autre d’abandonner une lutte verbale quasi sophiste pour vous consacrer aux échanges préconisés plus haut.
Je ne prendrai parti pour personne. Et dieu sait que j’apprécie les différents textes d’ASP.
En espérant calmer les esprits,
Romain LUSSON
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Qui de nos jours s’intéresse réellement à l’espéranto, à part quelques charmants retraités pour qui l’étude d’une langue à vocation universelle n’est qu’un moyen de s’évader de leurs mornes quotidiens ?
A pardon j’ai 27 ans je ne suis pas encore en retraite loin de la , une grande partie de ma correspondance est faites des personnes de mon ages, dans des universitées de part le monde il existe des cours d’esperanto. Et je ne compte pas les jeunes journalistes donc des milliers de jeunes comme des milliers de vieux esperantophones de par le monde, certe on n’est pas nombreux mais on est là, bien vivant avec une langue vivante.
Morne quotidiens comme toute toute activité hors du boulot et de la famille, certains aiment la musique, d’autre le chant, certains la danse, d’autres lan langues, le sport et plein d’autres choses encore dans la vie.
le probleme avec ASP c’est qu’il pollue notre atmosphere pas par une brillante recherche scientifique mais par un amour de son égos, de sa pseudo culture et de l’envie d’emmerder son monde.
J’ai lasser sur agoravox un discours sur la culture et les langues, heureusement qu’il n’a pas eut le temps de le voir mais dans discourts on a eut de belles discutions, avec de mombreuses opinions divergentes, qui ont fait changer ou améliorer le point de vue de certains d’entre nous ( et je me compte dedans). mais dans touts les discutions que j’ai pu lire ou donner mon avis ( principalement au sujet de l’esperanto) des qu’il apparait c’est pour gacher le plaisir du débat.
Et malheureusement des que quelq’un le defend cela recommence, il n’a pas sa place dans notre type de forum, peut etre qu’il a des connaissances, une reflexion profonde dans certains domaines mais pas du tout dans le notre ou du moins les sujets ou je participe.
plus on parlera de lui et plus il y aurat des messages en comparaison de lui.
une autre personne (damon wes)sévit aussi dans de nombreux forum, des personnes l’aiment d’autre la detestent, mais au moins il est capable de jouer avec les mots et ne va pas aller dans débat profond qu’il ne connait , dans cetains sujets avec une phrase de 10 mots il fait un magnifique résumer ou fait tomber une attaque, lui aussi a des défauts, mais au moins il ne se prend pas meilleur que les autres, et ca c’est toute la différence
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Donc je le redit il existe toute une série de liens expliquant les avantages de l’esperanto étudié par des personnalités reconnues ( journalistes, polyglottes principalement) ainsi que les rapports culture, langues et autres. mais la il faut moins en entier lire ces dits articles et ne pas les survolées, et quand on les comparents, il se rejoingnent tous sur les divers points.
le principe d’agoravox est de faire connaitre de idées, des reflexions, des recherchent, j’y apprend beaucoup de choses car j’aime tout découvrir. mais si dans les commantaires c’est d’écrire juste pour s’entendre dire et de ne pas aller vers la reflexion alors auttant aller voir gala, voici and co.
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Osef, comme le dit esperantulo, désolé, mais tu es (ou vous êtes, si tu préfères) hors-sujet ! C’était bien essayé d’être posé, rationnel, presque objectif, mais il ne devait pas s’agir d’une discussion sur les mérites ou non de l’espéranto, mais sur le syndicalisme international et le besoin ou non d’une langue neutre comme l’espéranto pour le rendre possible !
C’est chiant à la fin, tous ces trolls, ce n’est pas drôle ! Je suis d’accord avec un point : votre dernier paragraphe, pas mal d’esp-tistes ont un problème de fermeture à la critique :(, il doit y avoir des raisons
Il faut pas non plus confondre. Si tu as compris que le principal avantage de l’Eo, c’est que c’est facile, c’est dommage, car ça ce n’est que le 2ème. Le premier, c’est que c’est une langue NEUTRE politiquement. Quoi que tu fasses, si tu parles anglais, tu enrichis/favorises/renforces les pays anglophones, les entreprises anglo-américaines, et plus généralement la domination anglo-saxonne sur le monde ! C’est comme au temps de l’URSS, où la langue commune était celle du pays le plus fort, la Russie. Voulons-nous vraiment être une colonie américaine, qui adopte servilement la langue, la culture de l’Empire ?
Pour en revenir aux syndicats, c’est un scandale qu’un mileu censé être anti-patronat, on adopte les mêmes langues que les institutions internationales, qu’on favorise donc certains au détriment d’autres, ceux qui ont comme langue maternelle l’anglais, le français, l’espagnol, et la 4ème. Prolétaires de tous les pays, unissez-vous ! Mais dans la langue des patrons ? Quelle tristesse ! -
Simple constatation facilement vérifiable : ceux qui ricanent n’ont aucune proposition concrète pour libérer de ses entraves, à moindre coût, dans les meilleurs délais et de la façon la plus efficace et démocratique que ce soit, la communication linguistique entre les travailleurs et les syndicalistes de tous les pays.
Par ailleurs, l’espéranto est la solution la plus neutre qui soit du fait qu’il n’y a derrière lui aucune puissance nationale ou financière, mais seulement des gens de tous les niveaux sociaux dispersés à travers le monde. Derrière l’anglais, il y a surtout les cinq pays du réseau d’espionnage « Echelon » et, en premier lieu, les EUA : « L’un des objectifs majeurs de notre gouvernement est de s’assurer que les intérêts économiques des États-Unis pourront être étendus à l’échelle planétaire. » (Madeleine Albright, lorsqu’elle était secrétaire d’État de Bill Clinton ; source : « À gauche » , 20 février 1997). L’anglais bien maîtrisé est la langue de Wall Street, Davos, Bush, celui qui veut être le maître du monde. Pour les couches sociales les plus modestes, très largement majoritaires, leur « anglais facile », très pauvre en ressources, peut-être suffisant pour des besoins élémentaires (mais au prix de quel effort pour une efficacité limitée !), ne fait pas le poids dès qu’il s’agit de traiter des points litigieux. Même le président Chirac a dit ne jamais utiliser l’anglais lorsqu’il s’agissait de traiter d’affaires sérieuses. En Inde, que l’on dit anglophone, en dépit d’environ trois siècles et demi de domination britannique, la maîtrise réelle de l’anglais ne concerne qu’un pour cent de la population (réf. : « QUID »). Le nombre de natifs anglophones n’atteint pas 5% de la population mondiale (4,84% selon https://www.cia.gov/cia/publications/factbook/geos/xx.html ). Autrement dit, l’anglais est une langue étrangère pour un peu plus de 95% de la population mondiale. Donc l’effort pour env. 95%, toutes les facilités pour moins de 5%. Bonjour la démocratie et la neutralité !
Et même en pays anglophones, l’anglais est loin d’être idéal : « En Grande-Bretagne, un tiers des élèves de 11 ans ne savent pas lire » (« The Independent » 15/12/04)".
Il faut une certaine myopie intellectuelle pour ne pas constater l’existence d’une dictature de l’anglais. Et dans toute dictature, il y a ceux qui s’en accommodent et ceux qui sont complices.
Le professeur Robert Phillipson, qui a travaillé au British Council, en sait quelque chose, et ça gênerait ceux qui proclament que l’anglais n’est pas imposé de lire son ouvrage « Linguistic Imperialism » (Oxford University Press, 1992). Ou aussi « English-Only Europe ? » (Routledge, Londres. 2003), ou encore les livres d’Alastair Pennycook : « The Cultural Politics of English as an International Language » (Longman, Londres. 1994) ou « English and the discourses of Colonialism » (Routledge, Londres. 1998).
Encore une fois, ceux qui contestent la proposition de l’espéranto n’arrivent qu’avec leurs idées toutes faites, leurs préjugés, l’ignorance de leur ignorance en la matière. Déjà, quand on voit qu’une personne émet un avis péremptoire sur l’espéranto sans même savoir écrire correctement ce nom, ça en dit long sur sa compétence et ses connaissances en la matière.
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salut Osef / Asp !
Une énième fois nous « l’avouons » : nombreux sont les locuteurs de l’anglais, rares sont les locuteurs de l’espéranto. Faut-il qu’on fasse tatouer cet adage sur notre bras, ou sur le front peut-être ?
- Quant aux faits (vérifiables) qui montrent sa progression régulière dans le monde et en France, pays des plus réfractaires, vous vous en foutez.
- Quant au fait qu’une solution majoritaire n’est pas forcément la plus équitable ni la plus efficace (voir windows...) , vous vous en balancez ;
- Quant au fait que l’anglais est la meilleure langue pour dégoûter les élèves de l’étude des langues tellement la phonétique est aberrante, vous vous en tapez.
- Quant au fait qu’on ne dispose d’aucune estimation précise du niveau des européens dans telle ou telle langue étrangère (l’anglais of course), d’aucun outil d’évaluation sérieux mais d’un simple sondage d’Eurobaromètre, ça ne vous paraît pas suspect, ou vous vous en tamponnez ?« Alors non, je n’ai pas vu les études bulgares réalisées sur des élèves finlandais avec le concours de professeurs vietnamiens et de linguistes tchèques qui prouvent que l’espéranto fait ceci et cela. »
- L’opinion de l’ex-traducteur et interprète surdiplômé et surqualifié français Kersaudy, vous souhaitez en prendre connaissance ? Ah oui, c’est vrai, comme il est ouvertement en faveur de l’espéranto, ça le rend ipso facto suspect... Seuls comptent les avis des non-espérantistes, particulièrement de ceux qui n’ont pas pris la peine de se renseigner, et plus encore s’ils sont en faveur de l’anglais ou du mot magique, le multilinguisme.Au fait, quoi c’est un thread ? Un fil de discussion, un thème, un sujet, un article ?
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bon la honnettement ce fil par en couille, je pense qu’on dut faire le tour du sujet des syndicats europeen puisque personne de donne pas de reflexion en plus donc la boucle est bouclée
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Je souhaitait rappeler que quoi qu’il en soit, l’esperanto n’est PAS NEUTRE ! Elle est parlée par certaines personnes, et certaines entreprises s’y mettent, ainsi l’esperento se développe et s’il devient langue globale, il y aura toujours des exclus et des favorisés, comme avec n’importe quelle langue. Toutes les langues se valent plus ou moins sur ce point là. L’esperento n’est ni mieux ni pire qu’une autre langue car il n’est pas neutre. Et pour ceux qui souhaiteraient dire que l’esperento EST neutre, dans ce cas, qu’est ce qui le rend plus neutre que le latin ou une autre langue morte ? Aucun avantage politique avec une langue morte, plutot que l’esperento, apprenons le latin !
donc l’esperento ou tout autre langue n’est pas une solution parcequ’elle est neutre, c’est un argument nul et non recevable pour la simple et bonne raison qu’il est faux. Cette langue peut paraitre neutre pour l’instant, mais elle ne le restera pas longtemps, au moment ou elle se dévellopera au niveau de n’importe quelle autre langue, elle perdra sa neutralité.
L’important est donc de faire un choix pour une langue non pas en fonction de sa neutralité, mais en fonction de ce qu’elle peut apporter. Et puis il faut arreter els amalgames aussi. Adopter une langue n’est ABSOLUMENT PAS adopter une culture ! Les anglais parlent (à peu de choses pres) la meme langue que les américains, et sont pourtant TRES différents culturelement.
Et puis, nous en revenons toujours au mythe de la tour de babylone. Nous n’aurons jamais une langue commune, c’est notre punition. Nous n’arriverons jamais à trouver une langue commune qui soit acceptée, car l’homme passe son temps à inventer de nouveau langages et à faire évoluer les langues existantes. Meme si hypothétiquement on imaginait qu’une langue devienne universelle, il y aura forcément quelqu’un (et je suis meme sur qu’ils seront plusieurs) pour inventer un nouveau langage ou code afin de se départager et de faire un groupe à part. L’homme passe son temps soit à se départager, soit à se fondre dans la masse, mais quoiqu’il en soit, il y aura toujours des groupes différents.
Selon moi, une langue universelle est impossible de par la nature même de l’homme. L’homme est rebelle, il n’y a qu’à voir la difficulté avec laquelle il accepte le changement (meme si cela varie selon les individus) pour se rendre compte qu’il est et sera toujours impossible de lui faire accepter une langue universelle.
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« Je souhaitait rappeler que quoi qu’il en soit, l’esperanto n’est PAS NEUTRE ! Elle est parlée par certaines personnes, et certaines entreprises s’y mettent, ainsi l’esperento se développe et s’il devient langue globale, il y aura toujours des exclus et des favorisés, comme avec n’importe quelle langue. »
Faut relativiser quand même, je suis d’accord que l’esperanto comme toute langue peut etre utilisé pour faire une séparation de classe sociale. les exclus et favorisées il y en aura toujours ou du mions pour un certains pas pas que dans le domaine des langues
Toutes les langues se valent plus ou moins sur ce point là. L’esperento n’est ni mieux ni pire qu’une autre langue car il n’est pas neutre.
On pourrait peut-etre precisée le mot neutre pour l’eo. Une langue nationale n’est pas neutre car elle utilise un certains mode de penser et de culture et même dans le cas de personnes qui ne l’itilise que comme moyen de communication cette presense de non neutralité s’encre inconscament et à un moment par accumulation faire changer radicalement la facon de penser,il suffit d’aller voir la plus part des livre de Hagege qui le traite à travers l’histoire et les sociétés humaines
Et pour ceux qui souhaiteraient dire que l’esperento EST neutre, dans ce cas, qu’est ce qui le rend plus neutre que le latin ou une autre langue morte ? Aucun avantage politique avec une langue morte, plutot que l’esperento, apprenons le latin !
A la diferénce du latin l’eo est beuacoup plus facile à apprendre et possede un vocabulaire actuel beaucoup plus important que le latin, et c’est la une de ses grand point forts.
des tentativent de remettre le latin à flot ont été faites mais sans succes (si quelquu’un peut retrouver les refs)
donc l’esperento ou tout autre langue n’est pas une solution parcequ’elle est neutre, c’est un argument nul et non recevable pour la simple et bonne raison qu’il est faux. Cette langue peut paraitre neutre pour l’instant, mais elle ne le restera pas longtemps, au moment ou elle se dévellopera au niveau de n’importe quelle autre langue, elle perdra sa neutralité.
Perdre sa neutralité, dans touts les cas elle serat la plus neutre des langues à condition que les peuples le veuille.
En fait je me rend compte par votre discourt qu’il n’existe en fait aucune langue absolument neutre, mais par contre il en existe qui tentent vers cette neutralité comme les langues mortes et l’eo, qui ce dernier est le plusavntageux pour les raison nommées depuis X fois.
L’important est donc de faire un choix pour une langue non pas en fonction de sa neutralité, mais en fonction de ce qu’elle peut apporter. Et puis il faut arreter els amalgames aussi. Adopter une langue n’est ABSOLUMENT PAS adopter une culture ! Les anglais parlent (à peu de choses pres) la meme langue que les américains, et sont pourtant TRES différents culturelement.
l’eo peut et apporte beaucoup plus que le latin et au niveau culturel il designe pas une culturel mais des cultures donc evite une égémonie vers une seul et unique culture en europpe avec l’anglais( cf livre Hagege) ou comme le ruuse au temps du bloc sovietique
Et puis, nous en revenons toujours au mythe de la tour de babylone. Nous n’aurons jamais une langue commune, c’est notre punition. Nous n’arriverons jamais à trouver une langue commune qui soit acceptée, car l’homme passe son temps à inventer de nouveau langages et à faire évoluer les langues existantes. Meme si hypothétiquement on imaginait qu’une langue devienne universelle, il y aura forcément quelqu’un (et je suis meme sur qu’ils seront plusieurs) pour inventer un nouveau langage ou code afin de se départager et de faire un groupe à part. L’homme passe son temps soit à se départager, soit à se fondre dans la masse, mais quoiqu’il en soit, il y aura toujours des groupes différents.
Par rapport à l’eo il ya eut des tentativent mais toutes ont échoués, car c’est une langue qui se rapproche le plus de l’égalité entre les individus et les cultures
Selon moi, une langue universelle est impossible de par la nature même de l’homme. L’homme est rebelle, il n’y a qu’à voir la difficulté avec laquelle il accepte le changement (meme si cela varie selon les individus) pour se rendre compte qu’il est et sera toujours impossible de lui faire accepter une langue universelle.
Je suis d’acord que l’homme est rebelle, mais faut bien qu’il assume ses conséquences quand par exemple il se plein de l’anglais et qu’il ne veux pas apprendre d’autres langues, qu’il accepte ce qu’il fait ou quel que soit ses choix
donc en conclusion on peut dire que l’esperanto tend a etre la langue qui va vers le plus de neutralité à condition que l’homme tende aussi vers cet idéal.
perso je pense que c’est possible car l’homme à aussi cette tendance d’aller vers l’égalité, même si le chemin est plus long que prévu
j’espere ne pas trop faire de generalité et la merci pour cet def de la neutralité
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Furryrage.
« L’homme passe son temps soit à se départager, soit à se fondre dans la masse, mais quoiqu’il en soit, il y aura toujours des groupes différents. »
Malgré les différences culturelles ou politiques, nous ne sommes pas si différents que ça. Pour prendre une analogie sportive, s’il existe des sports pratiqués ou appréciés uniquement dans certains pays (base-ball, cricket, sumo), nombre de sports sont pratiqués dans le monde entier, et nous avons réussi à faire des jeux olympiques, non ?
« L’important est donc de faire un choix pour une langue non pas en fonction de sa neutralité, mais en fonction de ce qu’elle peut apporter. Et puis il faut arreter els amalgames aussi. Adopter une langue n’est ABSOLUMENT PAS adopter une culture ! »
Il faut désacraliser les langues, et le Ministère de l’éducation lui-même en a pris le chemin depuis des années, puisqu’il distingue maintenant l’anglais de culture de l’anglais de communication, expression qui revient maintenant régulièrement. Reste donc un pas à franchir : pourquoi ne pas choisir un outil de communication sur des critères rationnels de facilité, de rapport temps/efficacité, de neutralité (plus grande en tout cas, rien n’est parfait, le vocabulaire est européen, on le sait) ?
« Selon moi, une langue universelle est impossible de par la nature même de l’homme. L’homme est rebelle, il n’y a qu’à voir la difficulté avec laquelle il accepte le changement (meme si cela varie selon les individus) pour se rendre compte qu’il est et sera toujours impossible de lui faire accepter une langue universelle. »
Oui, mais nous sommes davantage conservateurs que rebelles, et c’est bien pour ça qu’il est si difficile de lutter contre l’effet boule de neige de l’anglais.
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Ce que dit : FurryRage ? Apprenons le latin ! En voilà une idée farfelue !
Pensez-vous qu’un ouvrier français, bulgare ou roumain ait une formation scolaire suffisante pour se mettre à étudier le latin ? J’ai personnellement étudié le latin et cette langue présente d’énormes difficultés . Si une langue devait être réservée à l’élite de la société ce serait bien celle là !
Nous proposons une langue, en l’occurrence l’Espéranto, qui soit facile d’apprentissage et à la portée de tous !
D’où ces réflexions toujours et plus que jamais d’actualité sur les avantages de l’Etude et de la pratique de l’Espéranto dans le monde, dans les syndicats internationaux, et au parlement européen qui sont également de :
Mettre à la disposition une langue à la portée de tout le monde !
- et là j’ouvre une parenthèse - des gens de toute classe sociale , de ceux qui n’ont pas forcément une formation qui leur permette d’étudier étudier des langues difficiles - dont l’anglais est le plus bel exemple , sans parler de son aspect hégémonique !
- j’ai relevé également dans les commentaires que des natifs anglais du niveau du bac faisaient des fautes d’orthographe dans leur langue
- Il est permis de préciser, pour être honnêtes, que des natifs français qui, par exemple, sont en fac de Droit , font aussi d’énormes fautes de français dans leurs copies.....
- On est loin de l’époque où ceux qui obtenaient le Certificat d’études primaires, ne faisaient pas cinq fautes dans leurs dictées , sinon ils auraient été éliminés d’office !
- J’ai malheureusement relevé dans les copies universitaires 3 fautes par ligne...en demandant qu’on me passe des cours.....
- J’ai relevé de la part d’un intervenant que les Espérantistes étaient, la plupart du temps, des élites de la société ou des universitaires ! ....C’est faux !Et bien oui, justement, un autre avantage et de taille, est que cette langue, très facile à étudier, est à la portée de tout un chacun. Son apprentissage, ne demande pas autant d’efforts de mémorisation que d’autres langues : sa construction et son orthographe sont d’une exceptionnelle logique et simplicité. Cela la met, d’autant plus, à la portée de ceux qui ne sont pas forcément « doués » pour les études ! En effet, étudient aussi cette langue avec beaucoup plus de facilité, des personnes qui n’ont malheureusement pas eu l’occasion ni les moyens financiers de faire des études poussées ! Son orthographe, de plus, ne présente aucune difficulté !
Il est donc logique de penser et de conclure qu’utiliser cette langue commune, dans le cadre des syndicats de l’Europe et dans les organismes européens qui emploient de nombreux traducteurs qui coûtent très cher aux contribuables, serait idéal car à la portée de tous ! Il faut considérer quels sont les pays qui constituent l’union européenne et dont les membres, malheureusement, n’ont pas forcément eu les moyens de faire de longues études, ni d’études tout court !!
Voici un extrait du discours de Carlot Bourlet fervent défenseur de l’Espéranto qui exprime mieux que moi ce que je viens de dire !
« L’Alpha », publication de l’Association des Anciens Élèves de l’École Militaire de l’Air, a consacré cinq pages à un article (à suivre) intitulé « L’espéranto, langue seconde universelle ». Après avoir dressé un bref portrait de Carlo Bourlet, qui appartenait à l’élite scientifique du début du siècle passé, l’auteure, Madeleine Foulon-Bourlet, a tenu à laisser la parole à son illustre ancêtre en reproduisant tout simplement un conférence qu’il présenta à l’École supérieure de marine. Et pourtant, un siècle après, les mêmes problèmes encore non résolus ne sont-ils pas toujours d’actualité ? Ne pourrait-on dire encore de nos jours, comme Carlo Bourlet : « Ce n’est donc pas une langue unique que nous voulons ; ce que nous voulons, c’est que, dans tous les pays, toutes les classes de la société, qui en ont besoin, aient une langue auxiliaire commune. Nous voulons que, non seulement les gens qui reçoivent une instruction secondaire, mais aussi ceux qui n’ont qu’une instruction primaire puissent posséder cette langue seconde, servant de truchement universel, cette langue qui serait la langue de l’humanité ; et nous avons la conviction que, loin d’étouffer les nationalités, son existence ne ferait que les fortifier, puisqu’elles permettraient à toutes les nations, les petites aussi bien que les grandes, de conserver leur propre idiome, en leur fournissant un moyen facile, commode et simple, de communiquer avec les autres pays. » Et pour ceux que cela intéresse , qui était Carlo Burlet Extraits de l’encyclopédie : Bourlet (burle) Carlo, franco, d-ro de sciencoj, prof., scienculo. Nask. 25 apr. 1866 en Strasbourg, mortis 12 aŭg 1913 en Annecy (Savoie) pro malbonŝanca engluto de fiŝosto. De 1906 estis prof. de mekaniko en la Konservatorio de Artoj kaj Metioj en Paris. Fama kaj klera matematikisto, li ĉiam laboris por pliproksimigi al la praktika vivo la puran sciencon kaj la sciencan instruadon, por igi ĝin plej utila. Lia verkaro entenas multajn raportojn, kompletajn kursojn pri Aritmetiko, Algebro kaj Geometrio, uzitajn en preskaŭ ĉiuj liceoj de Francujo, kaj eĉ ekster Francujo ; pli ol dudek verkojn pri puraj kaj aplikitaj matematikoj, el kiuj kelkaj estas aŭtoritataj, speciale pri bicikleto, haltigiloj, k. a. Li estis ano de la teknika komitato de « Touring-Club de France ». De 1903 li direktis, kun Laisant kaj Bricard, la revuon « Nouvelles Annales de Mathematiques ». B. interesiĝis al E dank’ al la persistemo de prof. Méray, kiu varbis lin en 1900. En tiu tempo la Grupo Pariza ekzistis de nur ses monatoj kaj kalkulis tridek membrojn ; ĝi havis nek publikajn kursojn, nek kunvenojn, kaj malgraŭ la klopodoj, faritaj de la unuaj pioniroj E estis konata en Francujo de apenaŭ kelkcentoj da personoj. B., tuj post sia aliĝo, dank’ al sia alta, scienca situacio, al sia rimarkinda laborpovo, al sia senlima sindonemo, rapide donis decidan antaŭenpuŝon. - Kun la helpo de kelkaj eminentaj amikoj li ricevis la apogon de la franca grava societo « Touring-Club », kaj en majo 1901 komencis en ĝiaj salonoj kurson de E. Ĉe la unua leciono li nenion sciis pli ol siaj lernantoj, sed la lernanto-profesoro faris rapidajn progreson. La 17 jul. de la sama jaro li akceptis la prez. de la Pariza grupo, kaj de tiam la E-a movado rapide disvastiĝis en Francujo, kaj ankaŭ eksterlande. - Ricevinte dank’al sia persona influo kunvenajn ĉambrojn en la Sorbonne por la Grupo Pariza kaj la helpon de la grava eldonista firmo Hachette por la publikigo de E-aj libroj, li ekorganizis la propagandon en Francujo kun fa apogo de « Touring-Club ». De 1902 la paroladoj kaj kursoj pli kaj pli multiĝis. Kun juneca fervoro, kun konstanta bonhumoro kaj mirinda agemo li prenis sur sin preskaŭ la tutan laboron. En la urboj de provinco, kie oni povis organizi paroladon, li sukcesis krei kursojn kaj grupojn, dank’ al sia simpla elokventeco, al sia forto de konvinko. En 1902 li fondis 19 novajn grupojn. - La Pariza Grupo mem senĉese prosperis per la fondo de sekcioj, la publikigo de bulteno Paris E, la organizo de monataj vespermanĝoj, de konkursoj kun disdonado de premioj en la Sorbonne, ktp. kaj baldaŭ ĝi kalkulis pli ol mil membrojn. Sed B. plivastigis ankoraŭ sian agadkampon. En sept. 1906 li fondis La Revuo-n, kiun li direktis kun neimagebla zorgo. Li organizis la Florajn Ludojn, verkis artikolojn en la franca ĵurnaloj : « babilis » en la Revuo, helpis al ĉiuj, ricevis centojn da leteroj, senlace respondis, starigis la Komisionon pri Propagando en la Franca Societo, vicprezidis la Konstantan Komitaton, helpis al la organizo de la kongresoj en Cambridge, Dresden kaj Barcelono, unuvorte dediĉis al E pli ol duonon de sia vivo. - Z diris ĉe lia tombo : « Oni multe laboris por E ankaŭ antaŭ Bourlet, sed de la momento, kiam li aliĝis al nia anaro, en nian aferon enverŝiĝis ia nova energio. Al lia senlaca iniciatado, instigado kaj helpado ni ŝuldas grandan riĉiĝon de nia literaturo kaj aperon de plej gravaj verkoj pri kaj en nia lingvo ; al lia iniciato kaj energia laborado ni ŝuldas la fondiĝon de gravaj institucioj, kiel ekzemple la »Int. Scienca Asocio« . Krom siaj multegaj artikoloj li verkis kelkajn prop. broŝurojn kaj paroladojn ; li publikigis la gramatiketon »broŝuro ruĝa", (pli ol 500.000 eroj estas ĝis nun disdonitaj) - L. K. de 1905. L. BASTIEN.
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Dernière minute : à l’occasion de la Journée européenne des langues (26 septembre), l’agence de presse russe « Novosti » a publié un article très détaillé sur l’espéranto : http://www.rian.ru/review/20060926/54270422.html
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je tenais à répondre sur la facilité de l’esperanto.
Je ne pense pas que cette langue soit la plus facile. vous dites 150 à 200Heures pour 1000 en anglais ? sachez que j’ai mis moins de 50 heures pour parler tres bien l’anglais, et c’est largement suffisant. si l’anglais se généralise de nos jours, c’est peut etre parcequ’on nous y force un peu, mais c’est surtout pour sa facilité. pas étonnant qu’il y aie si peu de germaniste et autant d’anglicistes. L’esperanto est peut etre facile à apprendre, mais je ne pense pas que l’anglais soit plus dur. Il n’y a aucune difficulté en anglais. la plus grosse étant selon moi les simples verbes irréguliers, et ils sont tres peu nombreux. Je peux affirmer qu’en dehors de l’ettoffement du vocabulaire, qui se fait petit à petit, et ce quelle que soit la langue, les bases de l’anglais mettent moins de 50 heures à etre apprises, pour peu que l’on aie vraiment envie de l’apprendre. je ne parle pas de ces gosses qui ne veulent pas apprendre une autre langue et qui 5 ans apres font encore des fautes (et dieu sait que j’en ai vu des énormes au niveau bac). Mais ceux dont vous parlez, qui font des fautes, ceux là sont ceux qui ne veulent pas apprendre la langue et qui s’y forcent par obligation scolaire. Les memes problemes s’appliqueraient avec l’esperanto, soyez en sur, pour peu qu’on les force à l’apprendre.
pour ce qui est des fautes, quand c’est dans une certaine limite, c’est tout à fait normal, tout le monde en fait, meme les écrivains de métiers, et quelle que soit la langue. Idem pour les professeurs, car personne n’est à l’abri. on peut connaitre une langue et intervertir par mégarde deux mots si l’on écrit vite. Moi même j’ai inversé signe et cygne il n’y a pas si longtemps. Vous meme vous faites des fautes également, il suffit de relire attentivement les nombreux commentaires pour s’en apercevoir.
Donc, je suis d’accord que l’esperanto est simple, mais je pense aussi qu’il n’est pas le seul, et selon moi, l’anglais peut etre excessivement simple aussi, et on peut atteindre un tres bon niveau d’anglais en peu de temps. Pour ma part, j’aime beaucoup l’anglais, et cela m’a pris vraiment tres peu de temps pour connaitre les différents temps, les différentes formations grammaticales, et le reste n’est que vocabulaire. Sur les 50 heures écritesplus haut, je pourrais les regrouper ainsi : il m’en à fallu 20 pour maitriser les conjugaisons, 20 pour la grammaire, et 10 pour le vocabulaire général, ainsi que certains termes d’argot généraux aussi. Point besoin de professeurs d’ailleur, j’ai appris l’anglais tout seul grace à des livres traitants de l’anglais. ainsi, pour un cout modique (environ 60 à 80 euros) on peut s’acheter de tres bons ouvrages, les lire et avoir un tres bon niveau d’anglais en tres peu de temps. Pour les moins doués, une 100aine d’heures devrait suffir largement. D’autres langues sont tres simple également. je pense notemment au japonais qui est meme plus simple que l’anglais, puisque’il n’y à que trois formes de conjugaison, passé, présent, futur, une de chaque, quelques mots de jonction à apprendre pour la grammaire, le fait que les phrases se forment à l’envers des notres, il suffit donc d’inverser l’ordre des mots pour avoir une phrase correcte, et ne reste plus que le vocabulaire. je me suis mis au japonais récemment, et force m’est de constater qu’en 20H de travail, je connaissais l’ensemble de ce qui était décrit plus haut et je pouvais, avec un peu de vocabulaire ensuite, exprimer toutes les phrases de la vie courante en 30H à peine, les 10H supplémentaires étant là encore de l’apprentissage de vocabulaire. Ainsi il suffirait de 30H pour quelqu’un de motivé afin d’apprendre le japonais. encore plus simple que l’anglais.
Donc, l’esperanto est peut etre simple, mais il y à beaucoup d’alternatives toutes aussi simples, et personelement, ce n’est pas la culture japonaise qui me gênerait, pour ceux qui feraient l’amalgame entre langue et culture.
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Oui, c’est ça, et le russe en trois minutes cinquante-six secondes et trente-trois tierces. Sans compter l’arabe en deux minutes vingt-trois secondes et cinquante-neuf tierces. C’est là du pur raisonnement de plus-que-minable qui ameute ceux qui lui ressemblent. Claude Piron http://claudepiron.free.fr/ , ancien traducteur de l’Onu et de l’OMS pour l’anglais, l’espagnol, le russe et le chinois, qui a longuement vécu aux États-Unis, reconnaît honnêtement ne pas pouvoir se mesurer à un natif anglophone.
Si l’anglais était si facile, comment expliquer qu’il engloutit une proportion croissante du temps d’étude des élèves et des étudiants ? Et comme le temps, c’est de l’argent, une proportion croissante de nos impôts.
A l’occasion de mon premier dialogue avec un étudiant japonais, à Toronto, j’ai appris qu’il avait consacré douze ans à l’anglais, dix au français et 2 à l’espéranto. Et c’est seulement en espéranto qu’il se sentait à l’aise. En français, il ne savait pas s’exprimer oralement et parvenait à lire un texte dans la mesure où il n’était pas compliqué. Et en anglais, il était loin d’en tirer les ressources pour se mesurer à un natif anglophone.
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Coucou Asp :)
L’esprit scientifique est toujours présent, comme je vois. C’est vrai que je n’ai pas cette tournure d’esprit. Quand j’ai lu, il y a une vingtaine d’années, que l’espéranto est plus facile à apprendre comparé aux autres langues, j’ai été sceptique, mais j’ai agi de façon pas du tout scientifique - tout simplement j’ai testé cette affirmation sur moi. Un génie linguistique tel que vous, qui a appris l’anglais en 50 heures, devrait pouvoir apprendre l’espéranto en 10 minutes
Concernant la culture anglo-saxonne - non, on ne s’y baigne pas. On est entourés par des faux anglicismes non reconnus par les anglophones.
« Si vous me parlez d’un débat philosophique en anglais que je ne saurais gagner, je hurle au troll. »
Je me contenterai juste d’une citation :
« Si un sage perd dans une discussion avec un sot, il ne doit pas en avoir honte, car un cailloux peut briser un diamant ».
Et un passage concernant le japonais, facile lui aussi
"Petite anecdote familiale... À l’intention de ceux qui prétendent que le japonais n’est intrinsèquement pas plus compliqué qu’une autre langue.
Mon gamin est en train de lire Harry Potter (en traduction japonaise). Il y a quelques minutes, il a demandé à ma femme :
— Onnnahen ni ishi, ça se lit comment ? [Le kanji constitué de femme à gauche et pierre à droite se lit comment ?]
— Netamu
— Oui, mais ça ne va pas, parce que l’okurigana suivant est un i. [Un okurigana est un caractère phonétique qui en particulier sert à « conjiguer » les verbes]
— Fais voir.... ah, oui, c’est yaku, donc yaite. Ça veut dire être jaloux. Tu connais l’expression « yakimochi » ?Alors moi, j’embraye :
— Donc yakimochi, ça s’écrit avec ce kanji plus motsu (avoir, posséder) ? Je pensais donc à 妬物 Ou alors c’est une contraction de 妬く et 気持 (être jaloux + sentiment, ce qui donnerait 妬気持, sentiment d’être jaloux, jalousie) ?
— À vrai dire, je ne suis pas sûre. Regarde dans le dictionnaire.J’ai regardé, et ce n’est pas du tout cela. Je vous laisse chercher dans le dico, vous verrez, c’est une écriture homonyme qui n’a rien à voir du point de vue sémantique.
Ce qu’il ressort de cette anecdote, c’est que :
1. Mon gamin lit un livre pourtant adapté à ses connaissances, mais il y a un caractère qui le bloque, il ne peut donc pas lire le mot qui lui manque. S’il avait su la phonétique, il aurait compris.
2. Le caractère utilisé n’est pas dans la liste des 2000 caractères usuels, ce qui signifie qu’à 13 ans, on est déjà obligé de connaître des caractères en dehors de la liste officielle pour lire.
3. Ma femme, qui est pourtant érudite avec un cursus universitaire éblouissant, ne savait pas écrire « jalousie ». Évidemment, elle aurait réussi à l’écrire si elle avait eu à le faire, il aurait juste fallu qu’elle jette un oeil au dico, mais c’est pour dire qu’il arrive parfois aux Japonais les plus nantis en matière grise de buter sur des mots très simples.
Même en français qui est une langue compliquée, ça ne m’arrive jamais de sécher complètement sur un mot au point de ne pouvoir l’écrire. L’écrire incorrectement, c’est le pire qui puisse m’arriver, et je ne suis pourtant pas érudit, loin de là."
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Houa en 50 heures vous avez pu vous débrouiller en anglais et japonnais, chapeau. mais alors la j’ai beaucoup de penet a vous croire, connaitre la base de chez base des langue oui, ca s’appelle une initiation. Moi ausi j’etais tres motiver au départ pour le russe et l’anglais et bien on déchante très vite, mais pas en 50h mais 4 ans ans d’etude et plus soit plus de 500 heures je ne mélange pas culture et langue rassurers, mais e=aitent vous capable de tenir une conversation soutenue dans ses diverses langues, je ne pense pas avec si peut d’heures tien prenons des chiffres après 2000hueres d’anglais suel 3% sont capable de soutenir une conversation rapide dans cette langue alors si on ne passe que 50heures on a moins de 1% de reussite que c’est facile l’anglais
Deux cas soit vous estez un doité me^me tres doué pour les langues donc vous devriez etre poliglotte et un des meilleurs au monde hagege devrais vous renconter
Ou alors ce que vous dites n’est qu’une fumisterie monumentale.
moi de mon coté je peux vous afirmer que je suis capable de lire et comprendre en esperanto 99.9% du texte en esperanto avec 450 heures derriere, je peut l’ecrire et le parler. Avec l’anglais aussi j’ai tenter et pourtant j’ai voulu et bien je n’y suis pas arriver.
peut etre que votre cas personnel est un miracle de la nature mais ne généralisez ce serait insultant pour les autres qui n’aurait pas la meme chance que vous
tien si pour vous l’anglais est si facile et bien l’esperanto en 5heures ca doit le faire quelqu’un de ultra doué eput connaitre la gramaire et conjugaison, en moins de 2 heures et le reste ce n’est que du vocabulaire donc dans les 48 heures restantes et le tout pour 0 euros.
Un parie d’ami faite le et ditent moi alors apres dans le quel vous vous débrouiller le plus en 50 heures, donc à dans 50 heures, bon dans le cas contraire si vous ne le faite ps ou n’y arrivez pas c’est que vous ete de mauvaise foie.
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sachez que j’ai mis moins de 50 heures pour parler tres bien l’anglais,
Tu as raison mais dans le même ordre d’idée, songe que si tout le monde parle Esperanto, il n’y aura plus jamais de guerre ! Pis on serait tous frères, et on se ferait des bisous toute la journée ! Pis il y aurait plus de famine !
Alors, ça vaut le coup, non ?
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ho non on va pas retourner sur se genre d’idée, vaut mieux pas les ddonnées inon il y a des abrutis qui risques de nous prendre pour des félés, les defi c’est mieux, au moins ce la va nous bonifier
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Ça, ce ne sont pas les espérantistes qui le disent, mais ceux qui veulent déformer leur pensée et les faire passer pour des naïfs.
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Oui c’est vrai FurryRAsp ! Les mentalités sont difficiles à changer et la motivation pour l’étude d’une langue comme du reste d’ailleurs est primordiale !
C’est vrai que les Français préfèrent se noyer dans un verre d’eau au lieu de le boire tout simplement, mais c’est une autre histoire !
Pour en revenir à ce que vous dites, je doute que l’anglais soit si facile que cela à étudier comme vous le prétendiez ! Comment cela se fait il que vous ne soyez pas encore dans le livre des records d’avoir surmonté les difficultés que tout le monde ordinairement rencontre sauf vous bien entendu ? :
ne serait-ce que pour la prononciation (et là, je ne peux que m’incliner devant vos immenses capacités d’apprentissage de cette langue et surtout de l’avoir apprise en seulement 50 heures !
Je doute qu’un ouvrier ou même tout un chacun, puisse étudier l’anglais et le parler correctement au point de se faire comprendre par un natif ,tout aussi facilement que vous le dites !
Voici, pour en donner un micro-commencement de preuve, un exemple des difficultés que rencontre un étudiant lamda quand on lui demande de lire par exemple ces textes
Extraits d’un site où le professeur ne cache pas, lui, la difficulté d’apprendre non seulement la phonétique, mais aussi la grammaire anglaise parce qu’il est honnête et ne vous raconte pas qu’on peut étudier l’anglais et le parler en 50 heures !*il confie en toute honnêteté aux étudiants sa propre expérience : et il est tout de même professeur de cette langue !
Ce petit texte très connu regroupe bien les principales angoisses auxquelles sont confrontées les personnes qui apprennent l’anglais :
> comment prononcer les mots ? Comment se fait-il par exemple que beard et heard s’écrivent presque de la même façon mais ne se prononcent pas pareil ?
> comment prononcer des phrases ? Comment se fait-il que la magnifique phrase que j’avais préparée lors de mon dernier voyage à Londres - phrase parfaite d’un point de vue grammatical - n’ait pas été comprise par le policier quand je lui ai demandé mon chemin ?
When the English tongue we speakWhy is break not rhymed with weak ?
Won’t you tell me why it’s trueWe say sew, but also few ?And the maker of a verseCannot rhyme his horse with worse ?Beard is not the same as heard,Cord is different from word.Is there any reason known ?To sum it up, it seems to meThat sounds and letters don’t agree.
Quand on parle la langue anglaise,Pourquoi break ne rime-t-il pas avec weak ?
Vous ne pouvez donc pas me dire pourquoi il est vraiQu’on dit sew, mais aussi few ?
Et pourquoi celui qui écrit des vers, Ne peut-il pas faire rimer son horse avec worse ?
Beard n’est pas pareil que heard,
Cord est différent de word. Y a-t-il une raison de connue ?Pour résumer tout cela, ça m’a l’air Que les sons et les lettres ne vont pas ensemble.
Autre texte sur les difficultés liées à l’apprentissage de la prononciation anglaise The Chaos
Extrait tiré de « The Chaos » de G. Noist Trenité
Dearest creature in creation,
Study English pronunciation. I will teach you in my verse Sounds like corpse, corps, horse, and worse.
I will keep you, Suzy, busy, Make your head with heat grow dizzy. Tear in eye, your dress will tear. So shall I ! Oh hear my prayer.
Just compare heart, beard, and heard, Dies and diet, lord and word, Sword and sward, retain and Britain. (Mind the latter, how it’s written.)
Now I surely will not plague you With such words as plaque and ague. But be careful how you speak : Say break and steak, but bleak and streak ; Cloven, oven, how and low, Script, receipt, show, poem, and toe.
Billet does not rhyme with ballet, Bouquet, wallet, mallet, chalet. Blood and flood are not like food, Nor is mould like should and would. Viscous, viscount, load and broad, Toward, to forward, to reward.
And your pronunciation’s OK When you correctly say croquet, Rounded, wounded, grieve and sieve, Friend and fiend, alive and live. Ivy, privy, famous ; clamour And enamour rhyme with hammer.
River, rival, tomb, bomb, comb, Doll and roll and some and home. Stranger does not rhyme with anger, Neither does devour with clangour.
Souls but foul, haunt but aunt, Font, front, wont, want, grand, and grant, Shoes, goes, does. Now first say finger, And then singer, ginger, linger, Real, zeal, mauve, gauze, gouge and gauge, Marriage, foliage, mirage, and age.
Finally, which rhymes with enough - Though, through, plough, or dough, or cough ? Hiccough has the sound of cup. My advice is to give up !!!
Pouvez-vous vraiment lire ce texte sans faire d’erreur au bout de 50 heures d’études Monsieur Superman ?
Et si vous trouvez qu’à côté de cela l’Espéranto n’est pas bien plus facile Quand on sait que par exemple le son o, a,k, etc se prononcent et s’écrivent toujours de la même façon, que la grammaire ne présente aucune irrégularité ni même d’exceptions, alors je pense que vous seriez de mauvaise foi !
Le même professeur avoue encore : Apprendre la grammaire et le vocabulaire anglais, c’est compliqué.
Apprendre à bien parler l’anglais, c’est encore plus compliqué. Autant prendre de bonnes habitudes dès le début, d’autant plus qu’il est difficile de corriger ses erreurs une fois qu’on les a mémorisées.
Oui , il faut tout mémoriser en anglais et là, cher Furryasp vous avez toute ma considération car vous avez réussi ce que nous rêverions tous d’arriver à faire, si nous ne pensions qu’il est bien plus raisonnable de se tourner vers l’Espéranto qui est la langue la plus facile et la plus rapide à étudier, car j’en ai fait l’expérience et je parle en connaissance de cause, pour justement être passée par l’apprentissage de plusieurs langues y compris de l’anglais !
En Espéranto Voici l’alphabet de l’espéranto. Chaque lettre est toujours prononcée de la même façon et la prononciation est parfaitement régulière Lettre Prononciation (si différente du français) Mot exemple A toujours « a » ami - aimer E entre « é » et « è », jamais « eu » egala - égale [égala] I toujours « i » infano - enfant [ine-fano] O toujours « o », plus ou moins ouvert oro - or U toujours « ou » urbo - ville [ourbo] L’accent tonique se trouve toujours sur l’avant-dernière syllabe : vojo, kantado, apud, historio, aŭdi, ilia Chaque lettre se prononce Ainsi vous avez appris en deux minutes toute la prononciation de l’Espéranto ! Dire que l’anglais est aussi facile c’est être de mauvais foi ! Et je ne vais pas vous énumérer la grammaire qui est aussi facile à étudier ! Je vais d’ailleurs arrêter là car .......... Encore toutes mes félicitations !
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Pour affirmer que l’espéranto a échoué, il faut d’abord savoir quel était le but initial de cette langue. Umberto Eco avait dit que non à Paul Amar, sur Paris Première (27 février 1996).
Ce qui est curieux, dès que l’on parle de l’espéranto, n’importe qui se croit compétent pour émettre un avis. Certains accusent les espérantistes, à commencer par moi-même, de manque d’ouverture d’esprit, et j’en passe, or, de l’autre côté c’est mille fois pire : on arrive avec ses a priori, ses idées toutes faites, sans la moindre référence, et on n’en démord pas. J’ai déjà écrit ailleurs que je suis venu à l’espéranto avec un certain scepticisme, presque en cachette.
C’est curieux que, dans l’esprit de certains, dès que l’on a touché à l’espéranto, on devient suspect : et voilà que les professeurs Umberto Eco, Robert Phillipson, François Grin, et j’en passe, sont infectés par le virus vert et à mettre en quarantaine !
À partir d’un tel raisonnement, si un ethnologue avait le malheur d’apprendre la langue de telle ou telle peuplade pour mieux comprendre sa culture et son mode de vie, alors il devrait être exclu de la communauté scientifique, comme Galilée ou Copernic le furent pour l’astronomie et leur vision du mouvement des astres et planètes. Or, on peut dire de la Langue Internationale : « Et pourtant, elle tourne ! ».
A l’origine de l’espéranto, dans le premier manuel publié à Varsovie en 1887, le but que s’était fixé le Dr Zamenhof était celui-ci :
Ke ĉiu, kiu ellernis tiun ĉi lingvon, povu tuj ĝin uzi por la kompreniĝado kun homoj de diversaj nacioj, tute egale ĉu tiu ĉi lingvo estos akceptita de la mondo kaj trovos multe da adeptoj aŭ ne, — t.e. ke la lingvo jam de la komenco mem kaj dank’ al sia propra konstruo povu servi kiel efektiva rimedo por internaciaj komunikiĝoj.« ( »Internacia Lingvo" [skirlet pourra taper ça en russe, langue d’origine du premier manuel]
], p. 11 et 12)
C’est-à-dire : Que chacun, qui a appris cette langue-ci, puisse l’utiliser tout de suite pour la compréhension avec des hommes de diverses nationalités, indifféremment si cette langue sera acceptée par le monde et trouvera beaucoup d’adeptes ou non, — c’est-à-dire que la langue dès le début même, et grâce à sa propre construction, pourra servir comme moyen effectif pour les communications internationales. (Langue Internationale", pages 11 et 12).
Donc : objectif atteint. C’est plus tard, lorsqu’il s’est avéré que l’espéranto fonctionnait de façon satisfaisante, comme les autres langues vivantes, que se sont affichées de nouvelles ambitions.
Ce qui est clair, c’est que le même plus-que-minable apparaît sous différents pseudonymes et IP et qu’il n’y a pas lieu de répondre à ses provocations, mais de continuer à ajouter des informations sur la progression effective de l’espéranto :
On sait déjà que la ville de Montpellier a son site en plusieurs langues et, depuis cette années, en espéranto aussi : http://eo.montpellier.fr/18-accueil.htm
En Allemagne, la municipalité de la ville de Herzberg a voté, le 11 juillet, pour que la ville reçoive la dénomination « Herzberg am Harz, die Esperanto-Stadt/la Esperanto-urbo » : http://www.herzberg.de/ (cliquer sur ICH : Interkultura Centro)
Une information diffusée récemment nous apprend que la ville d’Okrisky, près de Trebic, en Moravie, se présente aussi en espéranto : http://www.okrisky.cz/es_index.asp
Les initiatives se multiplient un peu partout dans le monde. Et Masson n’y est pour rien. >
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Henri Masson, Esperantulo :
c’était de l’humour...
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L’humour de malade mental, c’est à Ste Anne que ça se traite.
Le thème de cet article est suffisamment grave du point de vue social. Il appelle à de la recherche et à de la réflexion, pas à des comportements de « m’as-tu-vu ? », de minables ou de plus-que-minables.
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Voici la traduction de l’article russe (uniquement du passage qui mentionne l’espéranto), l’original se trouve ici :
http://www.rian.ru/review/20060926/54270422.html
« ...L’espéranto est la langue artificielle la plus répandue, créée par l’ophtalmologue de Varsovie Lazar (Ludwik) Zamenhof en 1887. Actuellement dans le monde il existe de 2 à 20 millions d’espérantistes, selon les estimations. L’alphabet de l’espéranto est basé sur l’alphabet latin. Il contient 28 lettres : A, B, C, Ĉ, D, E, F, G, Ĝ, H, Ĥ, I, J, Ĵ, K, L, M, N, O, P, R, S, Ŝ, T, U, Ŭ, V, Z qui correspondent aux 28 sons : cinq voyelles, deux semi-voyelles et 21 consonnes. La plupart des mots est basée sur les racines latines et germaniques, une petite quantité vient des langues slaves (essentiellement du russe et du polonais) ; les mots s’écrivent »comme on les entend". Le premier manuel de l’espéranto avait 16 règles de grammaire sans exceptions. Aussi bizarre que ça puisse paraître, presque 16 millions de personnes dans le monde parlent cette langue artificielle. Pour les enfants issus des mariages internationaux l’espéranto, en tant que langue de communication familiale, peut être considérée comme langue maternelle. L’encyclopédie Wikipédia contient plus de 55000 articles en espéranto (en juin 2006) et occupe la 15 place, en dépassant considérablement plusieurs langues nationales."
Un tel article n’a pas (encore ?) sa place dans la presse française, hélas. Pourquoi ? Va savoir. La soumission à l’anglais ? Les rêves sur la grandeur passée qui pourrait revenir ?.. Le désir de conserver la « deuxième » place après l’anglais qui n’est plus la deuxième depuis longtemps ?
Un bon point tout de même pour « Science et vie » qui mentionne l’espéranto brièvement mais sans clichés.
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Oh, j’ai oublié de signer mon message
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Salut Krokodilo / Masson !
Mon post commence par signaler que vous étiez d’accord sur le point de la prédominance de l’anglais. Si vous souhaitez persister à prétendre que je vous accuse de l’inverse, ne vous gênez pas, mais vous perdrez votre temps.
« - Quant aux faits (vérifiables) qui montrent sa progression régulière dans le monde et en France, pays des plus réfractaires, vous vous en foutez. »
Peut-être bien, mais c’est hors-sujet. Je n’ai jamais prétendu que cette langue ne bougeait pas. J’ai dit à ce sujet qu’elle ne remplissait pas son rôle originel et que, par conséquent, elle avait échoué.
« - Quant au fait qu’une solution majoritaire n’est pas forcément la plus équitable ni la plus efficace (voir windows...) , vous vous en balancez »
Non, je ne m’en balance pas. Jamais je n’ai prétendu que cette prédominance était un argument en soi : simplement, cette prédominance nous confronte tout le temps à l’anglais, ce qui le rend plus facile à apprendre. C’est indéniable : plus on tombera sur des mots, plus il nous sera facile de les réutiliser.
« - Quant au fait que l’anglais est la meilleure langue pour dégoûter les élèves de l’étude des langues tellement la phonétique est aberrante, vous vous en tapez. »
Non, je ne m’en tape pas. Prononcer correctement l’anglais demande de la pratique.
« Quant au fait qu’on ne dispose d’aucune estimation précise du niveau des européens dans telle ou telle langue étrangère (l’anglais of course), d’aucun outil d’évaluation sérieux mais d’un simple sondage d’Eurobaromètre, ça ne vous paraît pas suspect, ou vous vous en tamponnez ? »
A vrai dire, je m’en tamponne. Etant donné que vous avez commencé le post en réaffirmant que vous saviez que l’anglais était la langue majoritairement parlée au monde, je vois mal pourquoi vous suspecteriez à présent une quelconque manipulation.
A propos de Kersaudy, d’une part c’est hors-sujet. Rien ne sert d’être expert pour se rendre compte que la proximité de deux langues ne facilite pas l’apprentissage de la deuxième quand on maîtrise la première. On confond les termes, on confond la prononciation. Référez-vous à mon exemple sur le norvégien et l’allemand. D’autre part, la dernière fois que j’ai vérifié les règles du débat, oui, en effet, il était plus facile de rester objectif lorsqu’on était pas impliqué dans le processus que l’on jugeait. Car cela implique que nos émotions, nos passions n’interviendront pas. Vous voulez contester ça, aussi ? Je passe sur votre tentative de placer le multilinguisme à un niveau inférieur à celui que vous défendez. C’est juste minable.
« Au fait, quoi c’est un thread ? Un fil de discussion, un thème, un sujet, un article ? »
Au fait, quoi c’est ce passage ? Un argument, une boutade, une remarque bêtement anglophobe ? J’imagine que bien sûr, vous ne partez jamais en week-end...
Je vous saurais par ailleurs gré à l’avenir de ne plus supposer ce dont je me fous et ce dont je ne me fous pas. Merci.
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Comme FurryRage a mieux répondu que je n’aurais su le faire sur la question de la neutralité politique, je m’abstiendrai d’en rajouter à ce sujet.
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Furryrage / Kalon / Osef / Asp
Heureusement que vous êtes là : finalement, je crois que vous êtes quasiment notre seul contradicteur, dommage quand meme que des profs de langue ou autre profession concernée ne participent pas davantage.
« J’ai dit à ce sujet qu’elle ne remplissait pas son rôle originel et que, par conséquent, elle avait échoué. »
Une langue partie de zéro qui est maintenant présente partout (sauf l’Antarctique), et progresse mondialement sur Internet et même en france, un des pays les plus réfractaires à l’idée même, est une langue jeune qui est bien partie pour réussir son pari, fournir une langue auxiliaire facile à apprendre. Je parle bien sûr du pékin lambda, pas des génies capables d’apprendre l’anglais en 50h et donc l’Eo en 3 heures.
« Je passe sur votre tentative de placer le multilinguisme à un niveau inférieur à celui que vous défendez. C’est juste minable. »
je ne comprends pas cette phrase.
« »Au fait, quoi c’est un thread ? Un fil de discussion, un thème, un sujet, un article ?"
Au fait, quoi c’est ce passage ? Un argument, une boutade, une remarque bêtement anglophobe ? J’imagine que bien sûr, vous ne partez jamais en week-end..."
C’était effectivement une boutade. Week-end est très ancien et réellement passé dans la langue -quoique fin de semaine soit à la fois plus italien et plus français- mais si nous ne résistons pas à ce déferlement d’anglicismes que le snobisme de certains milieux, mode, showbiz, sport, ou les habitudes des journalistes nous imposent, nous aurions déjà un étiquettage des produits alimentaires en anglais, au nom d’économies européennes sur les traductions... Ces jours-ci, avec le salon de l’auto, nous aurons au menu une avalanche de « concept cars », à ne surtout pas confondre avec des prototypes. Vive le Québec, dernier refuge de la francophonie en lutte ! Savez-vous que les élites du Maroc sont de plus en plus souvent anglophones, diplômées des USA ? Mais vous pouvez être heureux : on va dépenser 80 millions d’euros par an pour une chaîne d’infos en anglais (avec un peu de français, pourcentages respectifs top secret.) démarrage sous peu. Comment prétendre qu’on veut le multilinguisme en Europe quand on renforce le poids de l’anglais dans le monde, malgré notre endettement record ?
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Il existe sur la toile le témoignage d’une personne utilisant la linguistique de manière convaincante, mais dont les idées sont manifestement biaisées par son anti-espérantisme primaire. Une exception ? Peut-être mais ses arguments me semblent tout aussi intéressants que les vôtres.
J’arrive mal à expliquer autrement que par l’anglophobie la manière dont vous soutenez une langue internationale, tout en vous offusquant de la place de plus en plus importante donnée à une langue internationale. L’approche des personnes qui donnent son expansion à l’anglais est similaire à la vôtre. Eclairez-moi sur ce sujet.
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Osef
On l’a déjà expliqué cent fois, mais c’est mon jour de bonté, je veux bien me dévouer (once again.) Un seul exemple : les postes réservés à Bruxelles aux native english speakers « or same level » c’est fondamentalement injuste car les natifs sont très largement favorisés, au point qu’un australien aura plus de chances d’avoir ce job qu’un italien avec un anglais moyen, quelles que soient les qualités dans le domaine professionnel concerné.
Avec une langue auxiliaire neutre (quoique l’autre pense de sa neutralité), chacun devrait faire le même effort d’apprentissage, sur un pied d’égalité (oui le vocabulaire est européen, mais pour l’instant je parle de l’Europe)
sur le plan financier, les mêmes sommes seraient dépensées, mais elles se répartiraient très différement d’aujourd’hui où un énorme flux gagne les USA et la GB grâce à la langue.
(entre autres arguments)
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Lequel ?
« J’arrive mal à expliquer autrement que par l’anglophobie la manière dont vous soutenez une langue internationale »
Erreur. Une autre langue nationale, autre que l’anglais, serait aussi une injustice. Du moment où vous n’êtes pas le natif, vous serez un citoyen du deuxième ordre. D’ailleurs, vous ne répondez jamais à cet argument.
D’ailleurs, vous ne voulez pas apprendre le maltais ? C’est de la maltophobie !
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Krokodilo, votre argument se base sur le préacquis erroné que tout le monde pratiquerait l’espéranto au même niveau et avec la même facilité. Quelle que soit la neutralité et la simplicité de langue, il existera toujours des gens qui l’emploieront avec plus d’agilité que d’autres. Qu’est-ce qui empêcherait à un chef d’entreprise d’exiger un « excellent niveau en espéranto » ?
Skirlet, vous semblez disposer de la capacité de ne lire que ce qui vous convient. Je n’ai aucune objection à apprendre le maltais mais passons, car cela n’a aucun rapport : je parle bien d’anglophobie dans « la manière dont vous soutenez une langue internationale, tout en vous offusquant de la place de plus en plus importante donnée à une langue internationale. », et non dans le fait que vous ne soutenez pas l’anglais.
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« je parle bien d’anglophobie dans »la manière dont vous soutenez une langue internationale, tout en vous offusquant de la place de plus en plus importante donnée à une langue internationale."
La langue internationale la plus répandue, c’est l’espéranto. L’anglais, le français, même le latin quand il était encore vivant sont bel et bien les langues nationales. La question se pose : qui ne lit pas les interventions précédentes ?..
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Skirlet, le fait qu’une langue n’ait pas été créée dans un but international n’empêche pas qu’on l’emploie comme telle. Quand une langue est parlée à travers le monde, sans distinction de nation ou de peuple, elle n’a bien évidemment rien de national. Si c’est un problème de champ lexical, appelez ça autrement que langue internationale, par exemple « langue employée internationalement ». Mais ne vous embarrassez pas vous-même en prétendant que vous ne comprenez pas où je veux en venir.
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Je sais où vous voulez en venir. Mais tant que les natifs restent favorisées dans l’usage d’une langue, elle ne peut pas être appelée « internationale ».
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Pour ce qui est des horaires, je vous trouve bien vantard de parler en année lorsque certains d’entre vous doivent apprendre une langue une heure pasr semaine tout au plus, il est alors facile de dire qu’on passe 4 ans dessus, mais en fait 4*56 = 224 heures seulement, soit à peine plus que pour l’esperanto, en gardant vos chiffres, et à condition que cela continue durant les périodes de congés.
de plus, il semblerait que vous vous méprenez. C’est VOUS qui parliez de parler l’anglais à un niveau correct, pas moi. je n’ai jamais osé dire que je parlais aussi bien qu’un natif, et je doute jamais y arriver, vous placez vous meme ces mots dans ma bouche, et cela prouve votre mauvaise fois. Pour ce qui est des 50H, c’est tout à fait suffisant pour le parler dans la vie de tous les jours. Pour ce qui est de lire des romans (en rapport avec l’illustration sur le japonais) c’est entièrement différent, cela requiert bien plus de vocabulaire qu’une simple conversation, et le vocabulaire ne s’acquière malheureusement que par la pratique petit à petit, que ce soit pour l’anglais ou le japonais, ou toute autre langue.
Ainsi, vous vous contentez de déformer mes propos, et par là meme, les votres, puisque je me basait sur vos dire. Quand on ne sait plus ce que l’on dit et ce dont on parle, on s’abstient !
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Petit résumé :
« sachez que j’ai mis moins de 50 heures pour parler tres bien l’anglais »
« C’est VOUS qui parliez de parler l’anglais à un niveau correct, pas moi. »
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« Adopter une langue n’est ABSOLUMENT PAS adopter une culture ! »
« nul besoin de rappeler que nous sommes baignés dans la culture anglo-saxonne »
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« Je commencerai par dire que l’espéranto ne m’a jamais attiré en temps que tel. »
« Bon, j’avoue, j’ai lu le blabla Masson, j’écrivais ça pour l’emmerder. »
En bref : Asp croit que l’anglais est facile, utile, tout le monde doit l’aimer et apprendre en 50 heures. Les espérantistes (qui ont expérimenté l’anglais et sont, selon la supposition d’Asp, les personnes qui ont déjà travaillé les langues, sans toutefois arriver à le maîrtiser en 50 heures) pensent que l’espéranto est une solution plus équitable, accessible et démocratique. Ils n’assiègent pas Asp, ne piratent pas son site et ne lui envoient pas les courriel(r)s menaçants. Asp, frustré de ne pas avoir fait changer d’avis ce groupuscule têtu, se démultiplie et persiste dans sa détermination de hanter les articles de M.Masson dans le but de... cf. plus haut.
« Sur ces entrefaits, permettez que je remette ma plume là où je l’ai trouvée et que je vous quitte pour m’occuper de mon site. Bye »
En voilà une sage décision. Cependant Asp ne va pas s’en tenir, car son obsession est trop forte
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Salut Skirlet-Masson :
Souhaitez-vous sérieusement arguer que l’on a besoin de parler anglais comme un natif pour s’entretenir au niveau international ?
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Souhaitez-vous sérieusement arguer que l’on a besoin d’être un pro-anglosaxon convaincu pour avoir une attirance pour la langue anglaise ?
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« [les espérantistes] pensent que l’espéranto est une solution plus équitable »
Vraiment ? Parce qu’il est facile d’apprendre l’espéranto quel que soit notre langue d’origine (prenons par exemple, l’arabe), c’est ça ?
« accessible »
L’espéranto est plus accessible que l’anglais dans le monde théorique de Platon où il n’existe aucun autre facteur que la linguistique. Dans la réalité, cependant, le simple fait que nous soyons abreuvés de produits anglais facilite de beaucoup notre apprentissage basique de la langue. Le facteur de la motivation entre également en compte. Mais tout cela, je l’ai déjà dit.
« démocratique »
Qu’est-ce qu’une langue démocratique ? Quand un régime démocratique est renversé par un dictateur, le pays change de langue ?
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Asp,
vous avez déjà répété tout ça. Je vous invite à lire les réponses. Mais ce n’est pas ça que vous intéresse, c’est « emmerder » et faire parler les gens.
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Skirlet, je me dispenserai aisément de vos interventions. Puisque je répondais directement à vos insinuations et affrimations dans ce dernier message, vous ne pouvez m’accuser de répétition sans vous y incriminer. Apparemment, il suffit d’être en désaccord avec vous pour être un « emmerdeur ». Je trouve cette conception non seulement ennuyante, mais dangereuse. J’aimerais toutefois que vous m’expliquiez ce qu’est une langue démocratique car, je l’avoue, ce concept m’échappe encore. Je ne crois pas qu’il ait déjà été explicité auparavant.
Krokodilo, si vous souhaitez poursuivre le débat, je n’y vois pas d’inconvénients. A vous de décider.
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Non, Asp, je ne traite pas comme ça les gens qui sont juste en désaccord avec moi. Seulement ceux qui :
— ne lisent pas les réponses, ou ne répondent pas sur le fond
— avouent d’eux-mêmes quel est leur but :
« Bon, j’avoue, j’ai lu le blabla Masson, j’écrivais ça pour l’emmerder. »
Quant à mes interventions, c’est moi qui décide si j’interviens ou pas. Nous sommes sur un forum, au cas où vous l’auriez oublié
Et comme moi aussi je suis gentille aujourd’hui, je vous expliquerai ce que c’est la langue démocratique (demos = peuple). Autrement dit, le peuple peut y accéder, non seulement les élites. Capisci ?
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Alors comme ça tu me reproches de ne pas lire les réponses qui me sont faites, et puis après tu me reproches de lire les réponses qui me sont faites ? J’avais déjà noté ta totale absence de cohérence intellectuelle, mais à deux lignes d’intervalle, c’est pathologique.
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« On a vraiment l’impression qu’Asp se fait une joie à l’idée de titiller les esperantistes (on s’amuse comme on peut) »
(sic)
« Oh, pardon, madame la Duchesse, permettez que je baise le sol sous vos pas. »
Oh, laissez le sol tranquille, il n’a rien fait pour mériter ça
« Sur ces entrefaits, permettez que je remette ma plume là où je l’ai trouvée et que je vous quitte pour m’occuper de mon site. Bye. »
Faites donc.
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Et voilà encore une pensée dont chacun sait d’où elle sort. Enfin, si on peut appeler ça une pensée, car ce qui en sort, dans tout état de santé normal, aboutit dans la cuvette et est éliminé par la chasse d’eau.
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Ce qui est marrant, c’est que si je me permettais le quart du tiers de la moitié de ce que vous me sortez, vos chiens de garde me déchireraient la gueule.
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Et bien partez ailleurs Osef Oui ! il y a décidément beaucoup de choses qui vous échappent !
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Bon, voici arrivé un nouveau discutailleur sur ce sujet ! Avant tout, je préfère prévenir clairement : j’essayerais de rester le plus objectif possible, mais il est possible que je fasse parfois des raccourcis douteux. Dans ce cas, n’hésitez pas à le signaler, mais inutile de recourir aux insultes...
Tout d’abord, quelques remarques sur la forme : _Je tiens d’abord à demander à certains d’arrêter de s’amuser à assimiler à Asp Explorer chacun des intervenants qui ne prêchent pas une admiration sans borne à l’esperanto... Par là-même, vous donnez une mauvaise image de vous-même et vous ridiculisez. Personnellement, je n’ai pas de mal à distinguer les styles de Masson, skirlet ou Asphodèle. _L’usage de la moquerie est aussi le plus souvent stérile (aussi bien dans un camp que dans l’autre) : d’un côté, il exaspère les opposants sans risquer de les convaincre, tout en marquant un manque de respect qui n’a rien de glorieux. Je comprends qu’un débat présente quelques témoignages d’agressivité (après tout, se disputer est un terme qui signifiait débattre auparavant), mais chacun devrait se controler. _Dernier point : un argument a souvent été avancée, c’est que ceux qui ne sont pas informés ne devraient pas commenter. Belle théorie, mais qui choisit qui est « bien informé » ? A ce niveau-là, la dérive est proche... Personne ne vous demanderait de ne pas critiquer un livre sous prétexte que vous n’avez pas lu la biographie de son auteur ! De toute façon, si vous considérez qu’une intervention n’est pas convaincante, il vous suffit de laisser chacun se faire son idée, plutôt que d’affirmer que cela ne repose pas sur des bases convaincantes. Chacun a une cervelle et peut se faire sa propre idée, la plupart du temps par lui-même.
Maintenant que cela est dit, quelques remarques sur le fond : Tout d’abord, il a beaucoup été dit que l’esperanto était facile à apprendre (ce que je ne conteste pas, je ne connais pas la langue) ; alors que l’anglais, au contraire, était une langue difficile, dont l’apprentissage était ardu et compliqué. Or, je ne vois pas en quoi vous trouvez que c’est le cas : l’anglais, au niveau grammaire et conjugaison, est une langue relativement simple, du moins m’a-t-il toujours semblé ; certes, il n’est pas dit qu’il n’y ait quelques confusions sur l’usage des temps, mais la plupart du temps, l’interlocuteur peut rectifier de lui-même. Quand au vocabulaire, c’est un problème qui concerne toutes les langues, y compris l’esperanto (ou alors, de nombreux mots sont intraduisibles) ; et décliner un nom en adjectif, adverbe, e.t.c., n’est souvent guère compliqué. Certes, jamais je n’atteindrais le niveau d’un « natif », mais il n’est pas trop dur d’apprendre de quoi se débrouiller dans la vie quotidienne. D’ailleurs, cette appellation me laisse rêveur... A vous entendre, on dirait un génie du mot, maitrisant parfaitement la langue, sans aucune difficulté. Or je connais des étrangers parlant bien mieux francais que certains natifs ! Vous allez peut-être me parler du traducteur confessant son handicap face aux « natifs », mais si mes souvenirs sont bons, il n’a pas tellement affaire à l’américain moyen, et les sujets concernés doivent être assez précis. Quand au témoignage du professeur expliquant que l’apprentissage est compliqué, je renverrais celui du mien : celui-ci affirmait que l’enseignement de l’anglais au collège et lycée ne valait rien, et qu’on ferait aussi bien de faire apprendre le chinois ou le japonais durant cette période. D’autre part, nombre présentent leur propre cas pour justifier cette évolution : cependant, rien ne dit qu’ils n’étaient pas plus motivés pour apprendre l’esperanto que pour apprendre l’anglais, assimilé aux cours. Il y a de nombreux individus qui connaissent bien le sindarin (une des formes d’elfiques inventée par Tolkien), voire le quenya, le khuzdul et d’autres langues qu’ils n’ont sûrement pas apprises à l’école... Et pourtant, ces langues n’ont jamais été conçues dans un souci de simplicité ! Personnellement, je considère que le meilleur moyen d’apprendre une langue reste le bain linguistique, et j’en ai eu la démonstration cet été : après un mois passé dans un pays hispanophone, j’ai amélioré mon vocabulaire et me suis souvenu des conjugaisons, tandis que l’un de ceux qui m’accompagnait, qui n’en avait jamais fait, se débrouillait aussi bien à la fin du séjour que moi au début (sachant que j’ai fait 5 ans de LV2 d’espagnol). Or, l’esperanto ne provenant pas d’un pays spécifique, ce biais n’a aucune chance d’être utilisé. Certes, un mois, c’est plus que cinquante heures ; mais la différence, c’est que j’ai appris auprès des gens et non des livres, lors de discussions, ce qui est plus intéressant. En outre, les cours de langues, ce sont souvent aussi des cours de civilisation, ce qui est impossible pour l’esperanto... Enfin, j’aimerais signaler que l’absence d’un article francais sur l’esperanto n’est pas FORCEMENT une manoeuvre volontaire révélant un profond problème psychologique ; c’est juste qu’il n’est pas possible de parler de tout, et que le plus souvent, la presse se cantonne à l’actuel (tandis que l’esperanto serait plus un mouvement de fond, c’est-à-dire qui ne connait pas un essor brusque, mais une progression régulière). Devrais-je me plaindre de ce que l’on traduit en dix fois moins de temps les livres de Martin (auteur du « Trône de fer ») que les HoME de Tolkien, accusant les traducteurs de suivre une mauvaise ligne éditorialiste ? Non, je réalise que la première série connait un plus grand retentissement que la seconde...
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Hum, je tiens à m’excuser pour le caractère compact de mon message... Il semblerait que les passages à la ligne requièrent un double espace...
J’en profite pour rappeler que selon Socrate (du moins d’après Platon), on ne peut trouver seul la vérité ; un débat entre deux camps devrait donc avoir plus d’intérêt pour vous autres esperantistes, car il vous donne l’occasion de prêcher d’autres que les convertis.
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« _Dernier point : un argument a souvent été avancée, c’est que ceux qui ne sont pas informés ne devraient pas commenter. Belle théorie, mais qui choisit qui est « bien informé » ? A ce niveau-là, la dérive est proche... Personne ne vous demanderait de ne pas critiquer un livre sous prétexte que vous n’avez pas lu la biographie de son auteur ! De toute façon, si vous considérez qu’une intervention n’est pas convaincante, il vous suffit de laisser chacun se faire son idée, plutôt que d’affirmer que cela ne repose pas sur des bases convaincantes. Chacun a une cervelle et peut se faire sa propre idée, la plupart du temps par lui-même. »
Il n’y a pas de soucis par rapport a quelqu’un qui n’est pas informé, mais quand on donne des liens repondant au dites questions, interogations, critiques, et que ces mêmes lien vont encore plus loin que les questions posées et que l’on nous resort les même questions ; la on peut se demander si la cervelle fonctionne bien. N’ai-je pas raison ?
« Maintenant que cela est dit, quelques remarques sur le fond : Tout d’abord, il a beaucoup été dit que l’esperanto était facile à apprendre (ce que je ne conteste pas, je ne connais pas la langue) ; alors que l’anglais, au contraire, était une langue difficile, dont l’apprentissage était ardu et compliqué. Or, je ne vois pas en quoi vous trouvez que c’est le cas : l’anglais, au niveau grammaire et conjugaison, est une langue relativement simple, du moins m’a-t-il toujours semblé ; certes, il n’est pas dit qu’il n’y ait quelques confusions sur l’usage des temps, mais la plupart du temps, l’interlocuteur peut rectifier de lui-même. »
l’anglais oui est facile au début surtout pour baraguoiner ou demander l’adition les toilettes ou un taxi et pleins d’autres ; mais la chose se complique dans sont apprentissage ulterieur pour une conversation plus profonde, por les colocque scientifiques, poilitiques, ou parler de la pluie et du beau temps : l’anglais est facile au début mais se complique ensuite et donc toujours la meme chose pourquoi seul 6% des francais sortant du bac maitrise cette langue, si elle est si facile ?
« Quand au vocabulaire, c’est un problème qui concerne toutes les langues, y compris l’esperanto (ou alors, de nombreux mots sont intraduisibles) ; et décliner un nom en adjectif, adverbe, e.t.c., n’est souvent guère compliqué. Certes, jamais je n’atteindrais le niveau d’un « natif », mais il n’est pas trop dur d’apprendre de quoi se débrouiller dans la vie quotidienne. » Oui on est d’accort le vocabulaire est un probleme dans toutes les langues et personne ne le nie mais en comparent le nombre de mots qu’il faut apprendr et utilisé entre l’anglais et l’eo, tout est a l’avantage de l’eo car ce dernier procede par agglutination d’élémenst invariables donc beaucoup moin de vocabulaire de base a connaître. On peut aussi le voir d’une autre maniere si avec 1000heures d’anglais on se débrouille et bien avec 120 heures d’esperanto on fait la meme chose mais avec beaucoup plus d’aisance que l’anglais
« Personnellement, je considère que le meilleur moyen d’apprendre une langue reste le bain linguistique, et j’en ai eu la démonstration cet été »
ca on est d’accord la dessus le bain linguistique c’est une bonne solution mais malheureusemnt tous le mone ne peut pas y avoir acces pour divers raisons et donc cela est une injustice
« Certes, un mois, c’est plus que cinquante heures ; mais la différence, c’est que j’ai appris auprès des gens et non des livres, lors de discussions, ce qui est plus intéressant. En outre, les cours de langues, ce sont souvent aussi des cours de civilisation, ce qui est impossible pour l’esperanto... »
peut etre que avec l’esperanto c’est plus difficile pour avoir un interlocuteur mais il existe des émission radio en moyenne 1heure 30 par jour donc ca fait déjà pas mal, plus les rencontres, les congres, les club. On peut aller plus loin aussi, par les livre en eo on accede à des cultures, donc pas qu’a une civilisation donc un net avantage, si on peut lire facilement en eo avec le temps le vocabulaire s’imprime dans la cervelle ce qui compence largement le probleme de la dicution orale avec le temps
Le probleme dans notre société on a tendance à vouloir etre assisté, rester sur ses bases, avoir peur du changement, c’est humain je le concede mais cela enpeche justement la société d’avancer vers un progrès, et donc il existe des personnes qui geules de temps en temps comme les esperantophones pour fairevancer les chose, bien sur il n’y a pas que les esperantophones, il y a les ecolos, les medecins, les monsieur madame tout le monde.
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« Personne ne vous demanderait de ne pas critiquer un livre sous prétexte que vous n’avez pas lu la biographie de son auteur ! »
Mais pour juger du contenu d’un livre, il faut l’avoir lu.
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Les jeunes qui viennent aujourd’hui à l’espéranto ont, dans la quasi totalité, appris l’anglais. Si vraiment l’espéranto était sans intérêt, il n’en resterait plus un seul. Or, s’il y a des jeunes espérantistes en France (faire une recherche avec « espéranto-jeunes »), il y en a aussi, et fortement motivés, dans les pays d’Asie (Chine, Japon, Corée du sud, Vietnam, Iran...), d’Afrique (R.D. Congo, Togo, Bénin, Madagascar...), d’Amérique latine (Brésil, Argentine,Cuba...) et de nouvelles associations ont été fondées récemment dans les pays du Tiers Monde (Philippines, Tchad, Angola...), là où les Occidentaux conseilleraient lourdement d’apprendre plutôt une langue « qui rapporte ». Et c’est vérifiable : http://www.la-amikeco.net/
Ceci n’empêche pas l’espéranto de bien se porter aux États-Unis aussi. Quel besoin d’apprendre une langue que « personne ne parle » ?
Par ailleurs, c’est une équipe de jeunes qui, dans le cadre de « E@I » (Espéranto@Internet) a réalisé le DVD « Esperanto Elektronike » qui vient de paraître avec des ressources multimédia pour découvrir et apprendre l’espéranto (à pas cher ! http://eo.wikipedia.org/wiki/DVD ). Ils connaissent tous l’anglais, mais leur langue de travail a été l’espéranto. La même chose avait été faite pour l’édition du « Dictionnaire international du commerce et de l’économie » en neuf langues (allemand, espagnol, français, italien, néerlandais, portugais, suédois) publié aux Pays-Bas par les éditions Kluwer en 1974. Les deux langues comportant les définitions sont l’espéranto et l’anglais. Le japonais et le chinois ont été ajoutés pour l’édition publiée à Pékin en 1990.
Pour la pratique, en plus des possibilités mentionnées par esperantulo, il y a aussi Skype qui est largement utilisé. Il y a d’ailleurs eu une expérience entre une espérantiste brésilienne au doux nom de « Karesema » et une classe d’enfants chinois. Article et photos sur : http://www.sapato.com.br/skype/karesema.htm
Voir aussi des expériences intéressantes qui se réalisent grâce à l’espéranto http://www.boliviainti.org/ ou http://www.xs4all.nl/ pilger/id/idf-fr.htm
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Le 27 avril 1894, Tolstoï avait écrit au journaliste Vladimir Maïnov : « J’ai trouvé le Volapük très compliqué et, au contraire, l’espéranto très simple. Il est si facile qu’ayant reçu, il y a six ans, une grammaire, un dictionnaire et des articles de cet idiome, j’ai pu arriver, au bout de deux petites heures, sinon à l’écrire, du moins à lire couramment la langue. (...) Les sacrifices que fera tout homme de notre monde européen, en consacrant quelque temps à son étude, sont tellement petits, et les résultats qui peuvent en découler tellement immenses, qu’on ne peut se refuser à faire cet essai. »
Certes, tout le monde n’a pas les mêmes dons et facilités, et aussi le temps, la motivation, pour apprendre des langues. Chacun ressent des priorités selon sa situation et ses projets.
Quelle que soient ses facilités pour acquérir une langue étrangère, une personne mettra de huit à dix fois moins de temps pour apprendre l’espéranto. J’ai déjà cité le cas de Georges Kersaudy (l’auteur de « Langues sans frontières ») pour qui l’espéranto a été la première langue apprise dans sa jeunesse. Ailleurs, j’ai cité les cas à peu près semblables de l’orientaliste Maxime Rodinson et du linguiste et du professeur estonien Paul Ariste, tous deux très grands polyglottes. Je ne vais donc pas recommencer à chaque fois qu’un prétentieux arrive ici, la gueule enfarinée, en faisant croire qu’il sait déjà tout et a tout compris sans rien avoir appris, ni étudié, ni comparé, ni même tenu compte des réponses déjà données avec moulte références et possibilités de vérification.
Homme de science et membre de l’Académie Impériale du Japon, secrétaire général adjoint de la Société des Nations, auteur d’un livre en anglais encore fameux de nos jours — « Bushido - The Soul of Japan » — Inazô Nitobe avait écrit, dans un rapport de la SDN publié en 1922 sous le titre « Esperanto as an International Auxiliary Language » : « On peut affirmer avec une certitude absolue que l’espéranto est de huit à dix fois plus facile que n’importe quelle langue étrangère et qu’il est possible d’acquérir une parfaite élocution sans quitter son propre pays. Ceci est en soi un résultat très appréciable. »
Il est clair que nous avons affaire ici à des gens qui se disent impartiaux, mais qui ne tiennent aucun compte des réponses données à la suite de cet article et des précédents, surtout les deux avant-derniers, où celui qui extrait sa plume d’où tout le monde le sait maintenant, est venu ici pour ne rien faire d’autre que « pour emmerder » le monde, comme il l’a reconnu lui-même (c’est le seul point honnête de sa part !). Et qui a cherché son argumentation dans un site poubelle d’un individu aussi malade que lui, sinon plus.
A propos de l’anglais en 50 heures, les visiteurs qui ont des années d’étude apprécieront. Les rapports sur les forums sociaux, à commencer par celui de Porto Alegre, sont éloquents sur la communication linguistique entre les participants. Quel gâchis ! Parcourir des milliers de kilomètres pour être à chaque instant dans l’impossibilité de dialoguer directement, c’est ça la communication ? « Ne parlons pas des problèmes matériels les interprètes font très souvent défaut. » (Témoignage Chrétien, 7 février 2002). Et cette mésaventure de Dominique Voynet, qui avait dit de l’espéranto que c’était « de la connerie » (de la même façon que Pierre Bénichou avait dit que c’était « une merde »), à son retour du sommet de Kyoto : « Toutes les discussions techniques se sont déroulées en anglais, sans la moindre traduction, alors qu’il s’agissait d’une conférence des Nations unies. Trop de délégués ont été ainsi en situation d’infériorité, dans l’incapacité de répondre efficacement, de faire entendre leurs arguments. » ( Journal du Dimanche, 14 décembre 1997).
Le 3 septembre 1907, voici donc bientôt cent ans, dans un rapport adressé au ministre de l’Instruction publique, le professeur Théophile Cart avait écrit : “Il n’y a aucune témérité à prédire que la solution par l’étude de langues étrangères, toujours plus nombreuses et mieux apprises, aboutira à la faillite. Vainement on s’efforce de la retarder par de fréquents remaniements de méthodes. Elle est fatale, parce que la mémoire a ses limites. Le nombre de personnes capables d’apprendre « pratiquement » deux ou trois langues étrangères, avec tant d’autres choses, en outre est infime ; or c’est à un nombre d’hommes continuellement croissant qu’il importe de pouvoir communiquer avec des nations de langues différentes, de plus en plus nombreuses.”
Le professeur Théopohile Cart avait été envoyé par le gouvernement pour enseigner les Lettres à l’Université d’Uppsala (Suède) en 1891-92, puis nommé président de la Société de Linguistique de Paris. Polyglotte (7 langues), professeur au Lycée Henri IV (1892-1921) et à l’Ecole des Sciences Politiques à partir de 1893, il avait découvert l’espéranto en 1894 mais ne l’apprit qu’en 1901. Il en devint dès lors l’un des plus fermes et brillants défenseurs. Donc pas vraiment du genre demeuré, pas plus que d’autres pionniers du début du siècle dernier tels que Carlo Bourlet (déjà présenté plus haut), le général Sebert, le mathématicien Paul Appell, le recteur Emile Boirac de l’Académie de Dijon et bien d’autres encore.
Et si l’on regarde le Rapport Bertaux (1982) : “Nos élèves sont, à 99%, incapables de faire une phrase de leur cru, incapables de lire un article de journal, incapables de s’entretenir avec un camarade de leur âge dans sa langue.”
Et le rapport de l’Inspection générale de l’enseignement (1992) : “l’hégémonie de l’anglais pose problème”. Il apparaît que les résultats ne sont pas à la mesure de l’effort fourni : “Toujours heureux de pouvoir répondre à des questions par des bribes d’énoncés ou des mots isolés, les enfants sont plus rarement capables de faire des phrases complètes. En définitive, le gain le plus net et le plus durable semble être d’ordre psychologique plutôt que linguistique.”
Et le Rapport n° 73 de la commission du Sénat sur l’enseignement des langues 1995 : “situation alarmante”.
Il y a aussi les rapports Legendre (n° 73 du Sénat, 1995-1996 et n° 63, 2003-2004), Herbillon (n° 502, Assemblée nationale, 2003), tous déjà cités précédemment. Tout ceci montre combien farfelues sont les pseudo solutions adoptées jusqu’à maintenant pour améliorer la communication entre les peuples. Voici plus d’un siècle que l’Éducation nationale tourne en rond. En fait, les pouvoirs ne veulent pas que les peuples, et surtout les travailleurs, les couches les plus modestes de la population, aient accès à une bonne compréhension : diviser pour régner. Et cette question concerne plus particulièrement le syndicalisme et les travailleurs. D’où cet article.
Enfin, ceux qui aiment en savoir plus peuvent trouver un document fort intéressant sur http://www.2-2.se/fr/index.html Son auteur est Hans Malv, un médecin suédois, donc d’un des pays les plus fortement anglicisés d’Europe.
Alors, les trolls « impatiaux » de plus-que-minable : un peu de sérieux, SVP.
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Monsieur Masson, Cessez de vous dissimuler derrière des linguistes pour affirmer que l’espéranto est une bonne langue internationale. Il n’y a que moi qui conteste ce point, et personne d’autre. Ce n’est donc pas situé au centre du débat.
Je vais essayer d’exprimer clairement (bien que la plupart des choses que je vais dire ne sont que répétition de ce que j’ai déjà dit) et courtoisement (bien que votre attitude méprisante et méprisable ne m’y encourage pas) ce que nous avons dit.
Voici les quelques points abordés en priorité par notre équipe de trolls insupportables. Je me répéte, en effet, mais comme vous ne semblez pas vouloir le lire en face et que nous ne cessons de dériver, il vaut mieux que je recommence.
1. L’espéranto n’est que peu connu internationalement.
Par conséquent, il est de nos jours, dans notre réalité, plus facile de se comprendre en anglais qu’en espéranto, ou en toute autre langue. Par conséquent l’anglais a pris le rôle de langue internationale, aux dépends de l’espéranto.
Vrai ou faux ? La plupart de vos suiveurs ont déjà confirmé qu’ils étaient d’accord sur ce point.
2. L’anglais est une langue facile.
Non pas d’un point de vue purement linguistique, en effet, c’est l’avis de Korhan et je pense qu’il se trompe. On dispose cependant de milliers d’opportunité de parler en anglais, dans toutes les circonstances, et de peu d’opportunités de parler les autres langues, seulement dans des circonstances particulières. Par conséquent, on pratiquera l’anglais, d’une manière ou d’une autre, beaucoup plus souvent que les autres langues. Ce facteur facilitera l’apprentissage de l’anglais, bien que cette langue soit d’un point de vue purement linguistique, plus difficile que - par exemple - l’espéranto. Attention, je ne dis pas qu’elle serait grâce à cet argument une langue PLUS FACILE que l’espéranto, je dis qu’elle sera, ELLE AUSSI, FACILE à apprendre.
Vrai ou faux ? Le « bain » linguistique facilite-t-il l’apprentissage d’une langue ?
3. Nul ne conteste que l’espéranto fait des progrès. Nul ne conteste que l’espéranto serait une langue appropriée à son usage (à part moi, en me basant également sur quelqu’un qui semble linguiste d’après ses arguments, et qui a le mérite d’être convaincant. Mais comme vous avez produit une réponse de groupe, je ne vais pas entrer dans les détails de ce que je pense personnellement). Nul ne conteste non plus que l’espéranto est lui aussi une langue facile à apprendre pour la plupart des gens. Nul ne suppose que les seuls défenseurs de l’espéranto sont des demeurés imbéciles (et je ne peux malheureusement pas en dire autant par rapport à vous, envers ses détracteurs.)
Pour quelle raison aurions-nous besoin de parler couramment espéranto, ou même de disposer d’une quelconque expérience en quoi que ce soit, pour affirmer la base de ce que nous affirmons ?
Le reste du « débat » n’est que de l’enrobage, du hors-sujet et du trollage. Je vous remercie par ailleurs de ne pas tomber dans la facilité en nous surnommant tous Aspexplorer.
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Osef.
Quoi que vous en pensiez, je suis fan de la culture anglo-saxonne, donc permettez une analogie avec le récent film Gladiator, en français Gladiateur (en fait culture européenne mais ne chinoisons pas) :
Le choix est entre accepter « l’esclavage » d’une solution injuste et peu efficace, ou résister et proposer une alternative, que nos dirigeants refusent même de tester. Chacun est libre de son choix, même si beaucoup ne sont pas conscients de cette situation. Spartacus a refusé l’esclavage.
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Zéro partout. En voilà encore un qui ramène sa science sans rien avoir compris au problème, sans même avoir lu les réponses données précédemment, à la suite de cet article et des autres, et alors que le présent article traite des questions de communication entre syndicalistes et, d’une façon générale, entre les couches populaires des divers pays.
Devrais-je passer mon temps à réécrire mille fois les mêmes réponses auxquelles j’ai ajouté une multitude de liens ? Je ne vois guère de différence entre, d’une part, celui qui se prend pour un explorateur, qui fait ses recherches dans des poubelles, qui trouve son inspiration là où ça ne sent pas la rose, et, d’autre part, ceux qui viennent avec leurs gros sabots pour asséner leurs « évidences ». Mais toutes les déviations existent et il y en a peut-être qui aiment ça.
La question n° 1 est simpliste, et il ne peut être question de donner une réponse simpliste. Toute personne qui veut en savoir plus trouvera de la matière à réflexion sur http://www.esperanto-sat.info/article198.html : « L’anglo-américain, devenu l’espéranto de notre siècle... », et aussi dans divers articles de Claude Piron : http://claudepiron.free.fr/
La question n° 2 est tout aussi débile. Je ne connais aucun espérantiste qui ait dit le contraire. Des réponses ont déjà été données. L’anglais est effectivement si facile que même les pays anglophones ont des problèmes pour l’enseigner (dyslexie) et d’autres difficultés ! Sans parler des enfants coréens qui doivent subir une opération chirurgicale à 230 jusqu’à 400 dollars afin de se faire couper le frein de la langue pour pouvoir prononcer correctement la langue de Bush (cf : Los Angeles Time 31/03/2002, Barbara Demick). D’après le quotidien coréen « Dong-A » : « L’anglais est en train de faire de l’enfance un enfer ». Selon Jonathan Hills, qui enseigne cette langue sur la chaîne de télévision éducative nationale : « Apprendre l’anglais est devenu la religion nationale »... Quand certains insinuent que l’espéranto est une secte, voilà de quoi éclater de rire, en tous cas pour une personne informée. Là aussi, j’ai mis des liens à des articles publiés dans des pays anglophones, mais, là aussi, les clones de « l’explorateur » se gardent bien d’aller voir ce qui ébranlerait leur foi en l’anglais. J’ai évoqué le cas d’un enseignant d’anglais qui, à Hawaï, avait pu constater que l’espéranto facilitait considérablement l’étude de leur propre langue. Cette constatation, de la valeur de l’espéranto comme enseignement préparatoire à celui des langues, y compris pour l’anglais, avait été faite aussi par le professeur Mario Pei (Columbia University). Charles Durand, l’auteur de « La mise en place des monopoles du savoir » (L’Harmattan), qui a vécu près d’un quart de siècles aux États-Unis, au Canada et au Japon, a écrit à juste titre : « L’anglais est donc la langue la plus facile à mal parler et cela se vérifie dans presque tous les pays du monde où l’anglais est largement utilisé avec les étrangers qui ne connaissent pas la langue du pays » (p. 43). Mais j’estime ne pas avoir à revenir sur des réponses détaillées déjà faites.
Le plus grave, c’est que la question infiniment plus menaçante de la domination linguistique et de ses conséquences économiques, sociales et culturelles est totalement occultée dans ces questions. Article à lire : http://www.monde-diplomatique.fr/1998/08/SCHILLER/10788.htm
Quant à la question n° 3, bravo la science ! Le seul véritable obstacle à l’espéranto est d’origine politique, comme l’a confirmé le professeur Umberto Eco. Ça me rappelle étrangement le raisonnement de celui qui, au départ, se réclamait d’une « formation scientifique » et pour lequel il est apparu, par la suite, qu’il était allé chercher son inspiration là où tout le monde le sait déjà. Le mépris de gens qui se conduisent de la même façon, même avec un peu plus de délicatesse, ne me gêne nullement, car je m’adresse essentiellement à des personnes qui cherchent à trouver des réponses et informations données ainsi que des liens. Libre à elles d’en conclure ce qu’elles veulent. Je me sens très honoré par ce mépris, car toutes les grandes figures du mouvement social, des inventeurs et même bon nombre de grands noms de la science ont connu ça. C’est vraiment trop d’honneur pour ma modeste personne.
Quoi qu’il en soit, des informations complémentaires, en relation avec le thème de cet article, sont maintenant en ligne sur www.esperanto-sat.info :
Service de Presse, octobre 2006, en pdf
Syndicalisme sans frontières (le présent article avec mention de sa source)
Syndicalisme et espéranto : rappels historiques
Syndicalisme et espéranto, d’hier à aujourd’hui
Ludwik Lejzer Zamenhof, Elisée Reclus, Emile Masson et l’espéranto
Nouvelles brèves
Le Service de Presse de novembre comportera aussi des articles sur ce même sujet, dont un écrit par un responsable syndical belge qui confirme la nécessité d’une langue internationale autre que l’anglais.
Le fait que l’espéranto se soit hissé à ce point, sans avoir coûté de l’argent aux États, donc aux contribuables, et ceci en dépit d’une multitude d’entraves déjà évoquées, du silence dans certains médias, dans les établissements d’enseignement, en dépit de commérages, de propos dévalorisants, c’est tout simplement prodigieux. Il est facile, sinon de calculer, en tous cas d’imaginer, ce qui se passerait si tous les États consacraient seulement 1/10 du budget de l’enseignement de l’anglais à celui de l’espéranto. Il serait d’ailleurs bon que les citoyens de tous les pays connaissent le coût de l’anglais dans leur budget de l’enseignement, par rapport, par exemple, à celui de l’éducation civique.
Quant à dire que je me dissimule derrière des linguistes, la bonne blague que voilà ! Ce serait trop facile ensuite de dire que les usagers de l’espéranto sont seuls à plaider pour cette langue. Et ceci alors que l’anglais est encensé à longueur de journée et à tour de bras et que personne ne peut échapper à ce conditionnement organisé. L’espéranto ne peut être dissocié des prises de position de ceux qui considèrent qu’il doit être pris en considération et dont les avis ne sont pas pris en compte dans les médias. Par contre, on nous martelle qu’il n’est point de salut sans l’anglais. L’un des derniers en date à l’avoir fait a été Bernard Kouchner dans l’émission de nuit de Laurent Ruquier, sur France 2. Et ça, ça ne semble pas gêner ceux qui bavent sur l’espéranto.
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Je vois que vous arrivez toujours à répondre par un pavé entièrement hors-sujet, quelles que soient les circonstances.
Vous ne répondez pas à la question 1. J’ai lu en entier votre article (au demeurant fort intéressant, bien qu’il prenne quelques raccourcis), et je n’y vois aucun point de rapport avec la question que nous avons posée. J’attire votre attention sur le fait que, selon vos suiveurs, « personne n’a jamais dit le contraire » à propos de ladite question.
Voici des propos de Krokodilo : « Les espérantistes ne sont pas nombreux. Oui, c’est vrai. [...] l’anglais est très répandu, mais il y a très peu d’espérantistes dans le monde. C’est vrai. [...] les espérantistes sont très peu nombreux, et dispersés. Oui, c’est vrai. »
Or ce point 1 n’est qu’une déduction de logique de base tirée de cette affirmation. Sauf bien sûr, si vous voulez prétendre qu’une langue parlée par peu de gens est plus efficace pour se comprendre qu’une langue parlée (bien ou mal, mais parlée) par beaucoup de gens. Vous traitez la question de simpliste, et je vous accorde que la conclusion est effectivement d’une simplicité désolante. Vous pouvez penser que j’ai tort, mais ce n’est pas une raison pour arrêter de penser.
Votre répondez à la question 2, mais d’une manière hors-sujet. Je n’ai jamais prétendu que l’anglais était facile à apprendre d’un point de vue linguistique (et je l’ai dit, plusieurs fois. Mais j’oubliais, c’est moi qui ne lit pas vos réponses). Cependant, dans la réalité, d’autres facteurs rentrent en compte que la linguistique pure, et c’est un de ces facteurs que je développe dans ce second point. Et cela, vous l’occultez autant que possible dans votre argumentation. C’est tellement plus facile de parler d’un monde théorique, ce lieu où seule la langue en elle-même compte et où l’espéranto est effectivement beaucoup plus facile à apprendre que l’anglais.
Quant à la question 3, j’y faisais référence à ce que NOUS, les clones, les trolls, NE disions PAS. Et vous trouvez encore moyen de me reprocher quelque chose ?
Pour conclure, j’ajouterai que vos piques personnelles envers Asp explorer n’émeuvent plus personne. Chacun sait qu’il ne retire pas son clavier de son anus avant de poster, et quand bien même il le ferait, cela ne signifierait pas obligatoirement que ce qu’il tape soit faux. Pour boucler la boucle, je dirai que vos références répétées constituent des attaques merdiques
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Merci d’avoir avoué que, chez vous aussi, la matière fait cale et occasionne de ce fait des blocages ! Décidément ceux qui sont taillés dans le même bois se rassemblent et se ressemblent !
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En ce moment, en raison du salon de l’automobile, il est de plus en plus question des moteurs moins polluants. Hier au soir, l’émission d’Yves Calvi, sur France 5, a traité de ce sujet. L’un des participants a parlé du moteur à air comprimé qui a, certes, un très grand avantage : pollution zéro, mais aussi des inconvénients pour lesquels la solution n’a pas encore été trouvée : faible autonomie, problème de stockage de l’air comprimé, sans compter que la compression de l’air exige de l’énergie ; or, l’énergie non polluante est encore rare. Mais il existe des groupes de pression, en particulier celui des industries pétro-chimique et automobile, les banques aussi, qui saisissent toutes les occasions pour entraver les recherches en ce sens. La quasi totalité des véhicules consomment de l’essence ou du gazole, et les pétroliers ne veulent pas voir ça changer, en tous cas pas tout de suite. Il n’est pas dit qu’ils n’y viendront pas un jour. Certains commencent, en effet, à étudier la question.
La situation est assez comparable pour la langue non polluante, économique, efficace et équitable qu’est l’espéranto. Pour l’espéranto comme pour les moteurs propres, ce n’est pas en France qu’il faut chercher une attitude intelligente des pouvoirs publics soumis non point au désir exprimé par les électeurs, mais aux multinationales qui, elles, imposent leur volonté et qui sont attentives aux désirs de leurs boursicoteurs avides de profit : qu’importe pour eux si ça fait crever du monde. L’ingéniosité, qui existe pourtant, passe après.
Pourtant, dans des conditions normales d’information dans les médias et de formation dans l’enseignement, l’essor de l’espéranto serait fulgurant, et ceci à un coût nettement moindre que pour l’anglais. L’application de la méthode Cseh d’enseignement de l’espéranto, qui a fait ses preuves auprès de travailleurs de diverses origines linguistiques, dans des cours réunissant un grand nombre de personnes (jusqu’à 400, surtout des mineurs, des cheminots et des employés en Laponie suédoise, dans les années 1930), trouvera un jour sa place dans des émissions de télévision qui feront un tabac. Les progrès peuvent être considérables en une génération. L’expérience, encore modeste, d’Internacia Televido http://internacia.tv/ ouvre de nouvelles perspectives, de même que le nouveau support DVD de documentation et d’information « Esperanto Elektronike » et, tout dernièrement, le film « Gerda malaperis » qui enrichit le matériel de formation. Le mur de la honte linguistique peut être démoli comme le fut celui, en dur, de Berlin. Les anglodépendants trouvent que la situation est très bien ainsi, mais l’essor de l’espéranto représente l’intérêt d’une très large majorité de la population européenne et mondiale. Le rapport Grin qui, comme toute référence précise, fait l’effet d’une poignée d’orties dans le slip de certains, souligne que :
page 102 : "En l’espace d’une génération, des transferts injustes de milliards d’Euros peuvent être éliminés, et à l’échelle de l’Union Européenne, une économie nette de l’ordre de 25 milliards d’Euros annuellement peut être réalisée. À titre de comparaison, l’intégralité des dépenses budgétées pour 2005 par l’Union Européenne est de 116,55 milliards d’Euros. On voit mal au nom de quelle logique 23 des 25 États membres devraient continuer à accorder aux deux autres un cadeau qui leur coûte, rien qu’au niveau du système éducatif, la bagatelle de 26,7 milliards d’Euros chaque année, d’autant plus que cet effort massif laisse la majorité des citoyens européens en situation d’infériorité. Devant un intérêt si évidemment convergent, et qui plus est parfaitement compatible avec les exigences de la justice sociale, la sagesse devrait donc amener les États à s’entendre pour une mise en place progressive et coordonnée du scénario 3. Naturellement, cette coordination entre États ne doit pas porter que sur la politique éducative ; elle doit aussi se préoccuper de la diffusion d’information et l’évolution des mentalités."
Tel est bien le problème, car, comme nous avons pu le constater dans certains commentaires, il reste du travail à faire pour que les mentalités évoluent. Précisons que le « scenario 3 » est celui qui met l’espéranto en scène. Et rappelons que ce document, intitulé « L’enseignement des langues étrangères comme politique publique » peut être téléchargé sur : http://www.ladocumentationfrancaise.fr/rapports-publics/054000678/index.shtml
A propos de celui qui a écrit que la confusion des langues était une punition, je viens de retrouver un texte dans lequel il était question d’une enquête réalisée en Belgique en 1977. L’une des personnes interrogées avait répondu « Dieu a créé les langues pour dresser des barrières entre les hommes, donc une langue commune serait contre la volonté de Dieu ». Jusqu’où peut se fourrer la connerie humaine ! On pourrait dans ce cas parler d’histoire belge, mais les Français, comme nous avons pu le voir, ne sont pas en reste.
L’allusion à l’anglais en cinquante heures a réveillé en moi le souvenir d’une lecture. Ouf ! Je viens enfin de retrouver le secret pour parler l’anglais en beaucoup moins de cinquante heures ! Je savais que j’avais quelque part la traduction en espéranto d’un petit livre de Willy Breinholst : « Scandinavians - that’s us », qui a eu un succès mondial. Danois, journaliste et écrivain, l’auteur est surtout humoriste, et ce petit livre a été édité en traduction espéranto en 1956 par Norda Prismo, Stockholm, sous le titre « Ni en Skandinavio » (Littéralement : Nous, en Scandinavie). En page 12, je lis : « Kiam dano estas trinkinta tri glasojn, li ekkantas, post ses glasoj, li parolas flue angle ». Ce qui se traduit par : Lorsqu’un Danois a bu trois verres, il commence à chanter, après six verres, il parle couramment l’anglais. Cependant, rien ne démontre que l’effet soit identique pour les Français. Qui peut essayer ? Mais attention : tout abus, etc., etc.
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Il me semble que votre analogie est biaisée car je ne vois pas en quoi une langue peut-être polluante, c’est-à-dire nocive pour son environnement, ni pourquoi l’esperanto le serait moins qu’une autre.
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Je maintiens qu’il existe actuellement une pollution culturo-linguistique. La marée noire de l’anglais menace toutes les cultures, et pas seulement en Europe. Il y a même une expression plus forte que le mot « pollution ». L’expression « Killer Language » (parfois aussi « language killer » — oui, on peut dire aussi "langage qui leurre !) n’est pas de moi : http://en.wikipedia.org/wiki/Killer_languagehttp://en.wikipedia.org/wiki/Killer_language — voir aussi : http://www.wholeearthmag.com/ArticleBin/328.html .
Un exemple : ce que l’on nomme abusivement « Eurovision » n’est pas une vision artistique de l’Europe. C’est une caricature de l’Europe culturelle. Si l’espéranto devenait la langue commune reconnue dans l’UE et dans le monde, et s’il occupait la place que l’anglais occupe actuellement dans l’Eurovision et dans le paysage audio-visuel français (PAF), alors je serais le premier à protester avec la vigueur que l’on me connaît. Mais ce risque n’existe pas, car il n’y a derrière l’espéranto aucune puissance d’argent et aucune nation, mais une foule d’individualités qui refusent l’aliénation linguistique et culturelle. Je ne verrais par contre aucun inconvénient à ce que, à l’Eurovision, une chanson soit en partie chantée en espéranto, par exemple le refrain, et que le pourcentage de chansons en espéranto dans le PAF n’excède pas 10%. Or, l’anglais approche souvent, et dépasse encore plus souvent, les 50%, étouffant ainsi la création en langues vivantes, nationales et régionales (ou minoritaires).
Qui se souvient encore d’une chanson en allemand, en italien ou dans d’autres langues européennes ? Pour ma part, je me souviens seulement de quelques très jolies chansons de l’italienne Gigliola Cinquetti parmi lesquelles « Non Ho L’Eta » (Eurovision 1964) et « Warum ? » de Camillo. Il y a certes de très belles chansons en anglais, et même beaucoup, mais de là à ce que les productions anglo-améicaines déversent leurs poubelles sur le reste du monde, et en faisant payer très cher ceux qui subissent ça non seulement dans le PAF, mais aussi dans les grandes surfaces, alors il y a un moment où il faut dire : Halte !
La domination de l’anglais a de lourdes conséquences sur notre façon de penser, et c’était bien l’objectif de l’« Anglo-American Report Conference » de 1961 : voir « L’anglais pour transformer l’univers des étudiants » (anglais-français-espéranto) : http://www.esperanto-sat.info/article608.html
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Dans la mesure où vous défendez une langue internationale, il faudrait voir à ne pas avancer des arguments contre une langue internationale. Cela serait contradictoire.
Ah, mais j’ai oublié, la langue est neutre ce qui changera tout en effet, offe courseuh. Et j’avais oublié également que je parlais du haut de mon cul, ce qui rend mon argumentation nulle et non avenue.
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Warning ! Troll detected !
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« Les syndicats devraient maintenant constater le danger qui les menace, et je recommande à ceux qui, parmi vous, sont membres de syndicats, de soulever cette question lors des réunions syndicales. Des compagnies multinationales peuvent communiquer et collaborer en envoyant leurs administrateurs à des cours de français ou d’allemand à raison de 500 livres par personne. » Ces mots, publiés dans « The British Esperantist » (août-septembre 1972), écrits par le président de British Esperanto Association, montrent que les espérantistes étaient seuls à être conscients de la menace. Bien entendu, ils n’ont pas été écoutés : des rêveurs, des farfelus, des gens qui n’ont ni les pieds sur terre ni les yeux en face des trous, des utopistes...
Pour la période 1971-1972, donc juste avant l’adhésion de la Grande-Bretagne au Marché Commun (1er janvier 1993), le British Council avait reçu 16% de crédits supplémentaires pour donner plus de poids à l’anglais dans ce qui allait devenir l’Union européenne. On dit que gouverner, c’est prévoir, mais, là, personne n’a prêté attention à la manoeuvre. Ne serions-nous pas gouvernés par des rêveurs, des farfelus, des gens qui n’ont ni les pieds sur terre ni les yeux en face des trous, des utopistes ?...
Plus d’un quart de siècle après, les entreprises des pays anglophones peuvent se passer de cours d’allemand et de français. Ailleurs, ils doivent financer des cours de langues, en premier lieu d’anglais.
Le même Leon-Smith avait écrit en outre : « Mais quoi pour les travailleurs ? Est-ce que les syndicats consentiront à être fragmentés, scindés en groupes linguistiques ? N’y aura-t-il jamais un Conseil Européen des Syndicats alors qu’existent déjà des organisations d’employeurs à l’échelle internationale ? Les employés ne pourront-ils jamais se rencontrer et se comprendre ? »
C’est fort intéressant si l’on considère que c’est seulement au début de novembre 2006 que se tiendra, à Vienne, le congrès fondateur de la Confédération syndicale internationale (CSI). Que de temps perdu ! Et dans ce congrès, quatre langues au lourd passé colonial, surtout trois, domineront. Autrement dit : La dictature, c’est « Ferme ta gueule ». La démocratie, c’est « Cause toujours ». Et le bon moyen de fermer la gueule des gens, c’est de les contraindre de s’exprimer dans une langue qu’ils ne maîtrisent pas, dans laquelle ils sont très inférieurs à leurs vis-à-vis.
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