Le bon côté de l’anglais, c’est qu’il permet de trouver des informations sur l’espéranto dédaignées par certains médias francophones. Voir le « Globe & Mail » de Toronto :
http://www.theglobeandmail.com/servlet/story/LAC.20060927.BCHAWTHORN27/TPSt ory/National
ou « The Walrus » :
http://www.walrusmagazine.com/u/register/?ref=language-tongues-of-the-world-unite
(attention : les adresses peuvent se rompre !)
À signaler quand même un petit article honnête dans la revue « Science et Vie » (numéro d’octobre 2006) sous le titre « Que devient l’espéranto ? ». La conclusion est intéressante : « Malgré le nombre modeste de locuteurs, l’espéranto continue de se diffuser lentement, bénéficiant de l’essor d’internet. ».
Le temps n’est pas loin où il pourra écrire que la diffusion s’accélère, car c’est déjà ce qui se passe.
Pendant ce temps, d’autres ont le courage de dresser un bilan de l’anglais dans l’enseignement :
http://www.lexpress.mu/display_article_sup.php?news_id=72753
http://en.ce.cn/National/sci&edu/200609/23/t20060923_8691904.shtml
ou d’attirer l’attention sur les dangers d’un usage aveugle et inconsidéré :
http://www.chinadaily.com.cn/static_e/Contact_Us.html
http://www.chinadaily.com.cn/citylife/2006-09/20/content_692729.htm
En suivant le raisonnement de plus-que-minable, pour parler de l’éventualité de l’utilisation de l’espéranto, il conviendrait de ne jamais avoir fait de recherches sur le sujet, de ne pas s’être informé sur sa situation actuelle, sur son évolution, et surtout de ne jamais l’avoir étudié ! Ça donne une idée de la formation scientifique de cet individu qui va chercher sa science là où vous savez. Selon ces critères, il faudrait donc conclure qu’Haroun Tazieff n’était pas un scientifique puisqu’il allait jusque dans la gueule des cratères, sur le terrain, pour comprendre les volcans. Même chose pour le cdt Cousteau qui a eu l’idée d’observer les profondeurs de la mer.
Eh bien, le professeur Grin, de la même façon qu’Ernest Archdeacon, pionnier et mécène de l’aviation et de l’automobile, qu’Inazô Nitobe, membre de l’Académie Impériale du Japon, secrétaire-général adjoint de la Société des Nations, que le professeur Umberto Eco, l’un des sémioticiens les plus renommés au monde, ou que le professeur Robert Phillipson, l’auteur de « Linguistic Imperialism », a osé se conduire en scientifique en étudiant la question ou/et en allant observer sur le terrain.
Heureusement, il existe des hommes (et des femmes) de terrain qui émettent un avis seulement après avoir examiné toutes les situations et éventualités. Ce qui est certain, c’est que les faits, de plus en plus fréquents, qui montrent que l’espéranto n’est pas sur le déclin — tout au contraire —, gênent ceux qui ont toujours proclamé que l’espéranto était impossible, que personne ne l’a jamais parlé (dixit Bénichou) et autres fariboles.
A esperantulo : effectivement, le professeur Grin ne parle pas librement l’espéranto, mais il le lit oralement, et même parfaitement bien. On peut en juger sur la conférence qu’il a prononcée dans cette langue au congrès de Florence. On peut l’écouter sur « Polskie Radio » :
http://polskieradio.pl/polonia/eo
sous le titre « Gastparolado de Prof. F. Grin en Florenco » (colonne de droite).
Sa prononciation est remarquablement claire. Les débutants trouveront peut-être qu’il lit très vite.
Plus-que-minable peut donc baver tant qu’il voudra, ça ne changera rien aux faits : l’espéranto fonctionne. C’est d’ailleurs ce qu’avait écrit le professeur Antoine Meillet, l’un des grands linguistes du siècle dernier, dans « Les langues de l’Europe nouvelle » (Paris : Payot, 1918 ; 2ème édition en 1928). Il avait même écrit, plus précisément : « Toute discussion théorique est vaine, l’espéranto a fonctionné. »
Comme chacun peut le constater, certains sont encore au stade de la théorie, comme si nous étions encore dans la situation d’avant 1918.
Il faut penser, krokodilo, esperantulo, skirlet et autres intervenants, que les visiteurs d’AgoraVox sont loin d’être aussi bornés que ce troll, ce trouduc, puisque lui-même proclame que c’est précisément de cet endroit qu’il trouve son inspiration : « Et voici que ma plume me démange, je la sors donc de mon cul et me lance dans une de ces analyses courtoises et mesurées qui, vous le savez, sont ma spécialité. »
Esperantulo n’est donc pas dans l’erreur et n’est nullement insultant quand il traite cet individu boursicoteur de « merdeux ». N’est-ce pas justement ce dernier, ce dernier des derniers, qui a fourni, sur son site, les informations sur sa nature maladive ?
20/11 09:19 - Henri Masson
Un tableau comparatif entre l’anglais et l’espéranto, que l’on ne peut (...)
19/11 23:55 - shad
bien j’ai lu vos reponses et vous m’avez a peu prés convaincu^^. merci pour la (...)
19/11 22:34 - skirlet
19/11 22:17 - esperantulo
L’esperanto est la langue la plus rapide à apprendre car elle est débarassée du superflu. (...)
19/11 21:06 - shad
a esperantulo : je n’ai jamais nié la facilité d’aprentissage de l’esperanto (...)
19/11 17:55 - esperantulo
j’ai aussi oublier de dire dans le cas de deux personnes d’origine europeenne par (...)
Agoravox utilise les technologies du logiciel libre : SPIP, Apache, Ubuntu, PHP, MySQL, CKEditor.
Site hébergé par la Fondation Agoravox
A propos / Contact / Mentions légales / Cookies et données personnelles / Charte de modération