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Commentaire de Asphodèle

sur Syndicalisme sans frontière


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Asphodèle (---.---.172.131) 28 septembre 2006 10:12

Je ne sais pas si mon commentaire ira au bon endroit, mais normalement, j’aurais aimé qui’il se situe à la date d’aujourd’hui !

En lisant quelques commentaires de celui qui ressemble plus à ceux d’un triste « pêcheur au chalut » qu’à un véritable scientifique (dont les premières qualités sont l’humilité et l’intégrité), chacun de nous en vient à se poser la question, qu’est-ce- que l’esprit scientifique ?

Je vous recommande la lecture de ce texte d’Alain Cardon sur l’Esprit scientifique, qui en dira long sur ce comportement de celui qui se prétend de formation scientifique et qui ne fait pas la première démarche vis à vis de l’Espéranto : observation, expérience , étude de toutes les hypothèses avant d’apporter un semblant d’avis digne de notre considération !

http://www.admiroutes.asso.fr/larevue/2001/19/suitedito.htm

Comment avoir un regard positif envers ceux qui ont l’esprit aussi peu évolué qu’ils affirment une prétendue vérité, en refusant de passer par les étapes logiques du raisonnement scientifique ?

J’aime cette citation de « Bachelard » :

« l’esprit humain vit de l’ouverture, de la créativité, du futur, et non du retour en arrière vers le traditionnel, le donné, le reçu que l’on répète. »

En outre, pour ceux qui veulent envisager une autre des facettes du véritable Esprit scientifique, voici un extrait d’un livre de Karl Popper : tiré de sa « Logique de la découverte scientifique » (Edition : Payot, pages : 286, 287),  : parce qu’il constitue, aux yeux de celui qui l’a mentionné , ce que devrait être, ou ce que nous devrions entendre par « attitude scientifique » ou « esprit scientifique ».

qui implique, avant tout, l’effort de l’Expérimentation !

Il est donc clair, qu’il est inutile de prendre en considération ceux qui prétendent donner un avis définitif, avant même d’avoir entrepris une première démarche honnête de l’expérimentation, pour être autorisé à donner un semblant d’avis. Car, ici encore, tout change, tout évolue et aucun avis ne peut être pris pour définitif !

« ...Enfin, c’est nous encore qui donnons la réponse ; c’est nous qui décidons, après un examen minutieux, de la réponse à donner à la question posée à la nature - après avoir longuement et patiemment essayé d’obtenir d’elle un »non« sans équivoque. »Une fois pour toutes« , dit Weyl, avec lequel je suis pleinement d’accord, »je désire manifester mon admiration sans bornes pour l’oeuvre de l’expérimentateur qui se bat pour arracher des faits susceptibles d’être interprétés à une nature inflexible si habile à accueillir nos théories d’un Non décisif ou d’un inaudible Oui". Le vieil idéal scientifique de l’épistêmê, l’idéal d’une connaissance absolument certaine et démontrable s’est révélé être une idole. L’exigence d’objectivité scientifique rend inévitable que tout énoncé scientifique reste nécessairement et à jamais donné à titre d’essai. En effet un énoncé peut être corroboré mais toute corroboration est relative à d’autres énoncés qui sont eux aussi proposés à titre d’essai. Ce n’est que dans nos expériences subjectives de conviction, dans notre confiance personnelle, que nous pouvons être « absolument certains ». Avec l’idole de la certitude (qui inclut celle de la certitude imparfaite ou probabilité) tombe l’une des défenses de l’obscurantisme, lequel met un obstacle sur la voie du progrès scientifique. Car l’hommage rendu à cette idole non seulement réprime l’audace de nos questions, mais en outre compromet la rigueur et l’honnêteté de nos tests. La conception erronée de la science se révèle dans la soif d’exactitude. Car ce qui fait l’homme de science, ce n’est pas la possession de connaissances, d’irréfutables vérités, mais la quête obstinée et audacieusement critique de la vérité. Notre attitude doit-elle, dès lors, être de résignation ? Devons-nous dire que la science ne peut remplir que sa tâche biologique, qu’elle ne peut, au mieux, faire ses preuves que dans des applications pratiques susceptibles de la corroborer ? Ses problèmes intellectuels sont-ils insolubles ? Je ne le pense pas. La science ne poursuit jamais l’objectif illusoire de rendre ses réponses définitives ou même probables. Elle s’achemine plutôt vers le but infini encore qu’accessible de toujours découvrir des problèmes nouveaux, plus profonds et plus généraux, et de soumettre ses réponses, toujours provisoires, à des tests toujours renouvelés et toujours affinés."

Il est incroyablement désolant de constater que certains veulent émettre des avis sur un sujet avant d’avoir accompli la première démarche intellectuelle indispensable de rigueur : S’informer - expérimenter - et enfin déduire un commencement de ce qui pourrait être une conclusion provisoire !

Si la ponctuation vous manque à ce point, je vous « apostrophe » pour vous faire plaisir, histoire de vous être agréable : ce qui, « somme toute », serait bien plus sympathique que vos éternels lâchés de « postillons » qui ne sont même pas drôles !

Car vous pourriez, dans cette démarche qui consiste à tout vouloir démolir, faire preuve d’un peu d’humour ! Cela risquerait de nous amuser un peu et de rendre vos interventions moins basiquement tristes à pleurer et peut-être même amusantes ! Pourquoi pas ? Tant et si bien , que s’il vous venait à l’esprit de vous absenter quelques temps, vous nous manqueriez peut-être !! smiley


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