Soyons honnêtes.
Qui de nos jours s’intéresse réellement à l’espéranto, à part quelques charmants retraités pour qui l’étude d’une langue à vocation universelle n’est qu’un moyen de s’évader de leurs mornes quotidiens ?
Je dirais qu’ici le problème ne vient pas de là. Si je me fais bien comprendre.
On retrouve face à face un homme persuadé du bien fondé de ses opinions qui semble exécrer qu’on puisse ne serait-ce que mettre en doute ce qu’il affirme.
Sincèrement, monsieur Masson, messieurs les pro espérantistes, vous que je n’aurai même pas l’audace de conspuer, puisque votre combat m’est complètement inconnu, qu’auriez vous perdu à répondre à ASP : « Monsieur, votre commentaire n’a pas lieu d’être, si vous n’êtes pas d’accord avec nous, c’est avec un grand plaisir que je prendrai votre adresse E-mail -ou tout autre moyen de communication moderne et rapide, voire même n’importe quel autre type de moyen de communication désuet de style lettre qui a le gigantesque avantage à mon sens d’être bien plus réfléchi qu’une réponse sur le vif -c’est le cas de le dire- sur un forum où les deux protagonistes savent pertinement que des acharnés des deux camps vont s’entre déchirer autour des deux maîtres à penser, ce qui permet sans peine d’imaginer, mes chers ASP et Masson, que nous en sommes à un point où l’espéranto passe à un second plan, dissimulé derrière le concours de bite que vous avez organisé avec tant de brio- et nous pourrons, disais-je avant que d’être assez grossièrement interrompu par moi-même, et nous pourrons échanger courtoisement sur l’espéranto, la situation économique mondiale, et même, si le coeur nous en dit, sur la sexualité du lombric. »
De cette sorte, vous auriez pu éviter bien des déboires. Mais j’avoue que le sentiment sans doute à tendance diffamatoire qui me hante est que vous avez tout ce que vous en êtes un ego cataclysmique qui vous empêche l’un et l’autre d’abandonner une lutte verbale quasi sophiste pour vous consacrer aux échanges préconisés plus haut.
Je ne prendrai parti pour personne. Et dieu sait que j’apprécie les différents textes d’ASP.
En espérant calmer les esprits,
Romain LUSSON