Furryrage.
« L’homme passe son temps soit à se départager, soit à se fondre dans la masse, mais quoiqu’il en soit, il y aura toujours des groupes différents. »
Malgré les différences culturelles ou politiques, nous ne sommes pas si différents que ça. Pour prendre une analogie sportive, s’il existe des sports pratiqués ou appréciés uniquement dans certains pays (base-ball, cricket, sumo), nombre de sports sont pratiqués dans le monde entier, et nous avons réussi à faire des jeux olympiques, non ?
« L’important est donc de faire un choix pour une langue non pas en fonction de sa neutralité, mais en fonction de ce qu’elle peut apporter. Et puis il faut arreter els amalgames aussi. Adopter une langue n’est ABSOLUMENT PAS adopter une culture ! »
Il faut désacraliser les langues, et le Ministère de l’éducation lui-même en a pris le chemin depuis des années, puisqu’il distingue maintenant l’anglais de culture de l’anglais de communication, expression qui revient maintenant régulièrement. Reste donc un pas à franchir : pourquoi ne pas choisir un outil de communication sur des critères rationnels de facilité, de rapport temps/efficacité, de neutralité (plus grande en tout cas, rien n’est parfait, le vocabulaire est européen, on le sait) ?
« Selon moi, une langue universelle est impossible de par la nature même de l’homme. L’homme est rebelle, il n’y a qu’à voir la difficulté avec laquelle il accepte le changement (meme si cela varie selon les individus) pour se rendre compte qu’il est et sera toujours impossible de lui faire accepter une langue universelle. »
Oui, mais nous sommes davantage conservateurs que rebelles, et c’est bien pour ça qu’il est si difficile de lutter contre l’effet boule de neige de l’anglais.