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Commentaire de Asphodèle

sur Syndicalisme sans frontière


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Asphodèle (---.---.226.109) 29 septembre 2006 08:36

Ce que dit : FurryRage ? Apprenons le latin ! En voilà une idée farfelue !

Pensez-vous qu’un ouvrier français, bulgare ou roumain ait une formation scolaire suffisante pour se mettre à étudier le latin ? J’ai personnellement étudié le latin et cette langue présente d’énormes difficultés . Si une langue devait être réservée à l’élite de la société ce serait bien celle là !

Nous proposons une langue, en l’occurrence l’Espéranto, qui soit facile d’apprentissage et à la portée de tous !

D’où ces réflexions toujours et plus que jamais d’actualité sur les avantages de l’Etude et de la pratique de l’Espéranto dans le monde, dans les syndicats internationaux, et au parlement européen qui sont également de :

Mettre à la disposition une langue à la portée de tout le monde !
-  et là j’ouvre une parenthèse - des gens de toute classe sociale , de ceux qui n’ont pas forcément une formation qui leur permette d’étudier étudier des langues difficiles - dont l’anglais est le plus bel exemple , sans parler de son aspect hégémonique !
-  j’ai relevé également dans les commentaires que des natifs anglais du niveau du bac faisaient des fautes d’orthographe dans leur langue
-  Il est permis de préciser, pour être honnêtes, que des natifs français qui, par exemple, sont en fac de Droit , font aussi d’énormes fautes de français dans leurs copies.....
-  On est loin de l’époque où ceux qui obtenaient le Certificat d’études primaires, ne faisaient pas cinq fautes dans leurs dictées , sinon ils auraient été éliminés d’office !
-  J’ai malheureusement relevé dans les copies universitaires 3 fautes par ligne...en demandant qu’on me passe des cours.....
-  J’ai relevé de la part d’un intervenant que les Espérantistes étaient, la plupart du temps, des élites de la société ou des universitaires ! ....C’est faux !

Et bien oui, justement, un autre avantage et de taille, est que cette langue, très facile à étudier, est à la portée de tout un chacun. Son apprentissage, ne demande pas autant d’efforts de mémorisation que d’autres langues : sa construction et son orthographe sont d’une exceptionnelle logique et simplicité. Cela la met, d’autant plus, à la portée de ceux qui ne sont pas forcément « doués » pour les études ! En effet, étudient aussi cette langue avec beaucoup plus de facilité, des personnes qui n’ont malheureusement pas eu l’occasion ni les moyens financiers de faire des études poussées ! Son orthographe, de plus, ne présente aucune difficulté !

Il est donc logique de penser et de conclure qu’utiliser cette langue commune, dans le cadre des syndicats de l’Europe et dans les organismes européens qui emploient de nombreux traducteurs qui coûtent très cher aux contribuables, serait idéal car à la portée de tous ! Il faut considérer quels sont les pays qui constituent l’union européenne et dont les membres, malheureusement, n’ont pas forcément eu les moyens de faire de longues études, ni d’études tout court !!

Voici un extrait du discours de Carlot Bourlet fervent défenseur de l’Espéranto qui exprime mieux que moi ce que je viens de dire !

« L’Alpha », publication de l’Association des Anciens Élèves de l’École Militaire de l’Air, a consacré cinq pages à un article (à suivre) intitulé « L’espéranto, langue seconde universelle ». Après avoir dressé un bref portrait de Carlo Bourlet, qui appartenait à l’élite scientifique du début du siècle passé, l’auteure, Madeleine Foulon-Bourlet, a tenu à laisser la parole à son illustre ancêtre en reproduisant tout simplement un conférence qu’il présenta à l’École supérieure de marine. Et pourtant, un siècle après, les mêmes problèmes encore non résolus ne sont-ils pas toujours d’actualité ? Ne pourrait-on dire encore de nos jours, comme Carlo Bourlet : « Ce n’est donc pas une langue unique que nous voulons ; ce que nous voulons, c’est que, dans tous les pays, toutes les classes de la société, qui en ont besoin, aient une langue auxiliaire commune. Nous voulons que, non seulement les gens qui reçoivent une instruction secondaire, mais aussi ceux qui n’ont qu’une instruction primaire puissent posséder cette langue seconde, servant de truchement universel, cette langue qui serait la langue de l’humanité ; et nous avons la conviction que, loin d’étouffer les nationalités, son existence ne ferait que les fortifier, puisqu’elles permettraient à toutes les nations, les petites aussi bien que les grandes, de conserver leur propre idiome, en leur fournissant un moyen facile, commode et simple, de communiquer avec les autres pays. » Et pour ceux que cela intéresse , qui était Carlo Burlet Extraits de l’encyclopédie : Bourlet (burle) Carlo, franco, d-ro de sciencoj, prof., scienculo. Nask. 25 apr. 1866 en Strasbourg, mortis 12 aŭg 1913 en Annecy (Savoie) pro malbonŝanca engluto de fiŝosto. De 1906 estis prof. de mekaniko en la Konservatorio de Artoj kaj Metioj en Paris. Fama kaj klera matematikisto, li ĉiam laboris por pliproksimigi al la praktika vivo la puran sciencon kaj la sciencan instruadon, por igi ĝin plej utila. Lia verkaro entenas multajn raportojn, kompletajn kursojn pri Aritmetiko, Algebro kaj Geometrio, uzitajn en preskaŭ ĉiuj liceoj de Francujo, kaj eĉ ekster Francujo ; pli ol dudek verkojn pri puraj kaj aplikitaj matematikoj, el kiuj kelkaj estas aŭtoritataj, speciale pri bicikleto, haltigiloj, k. a. Li estis ano de la teknika komitato de « Touring-Club de France ». De 1903 li direktis, kun Laisant kaj Bricard, la revuon « Nouvelles Annales de Mathematiques ». B. interesiĝis al E dank’ al la persistemo de prof. Méray, kiu varbis lin en 1900. En tiu tempo la Grupo Pariza ekzistis de nur ses monatoj kaj kalkulis tridek membrojn ; ĝi havis nek publikajn kursojn, nek kunvenojn, kaj malgraŭ la klopodoj, faritaj de la unuaj pioniroj E estis konata en Francujo de apenaŭ kelkcentoj da personoj. B., tuj post sia aliĝo, dank’ al sia alta, scienca situacio, al sia rimarkinda laborpovo, al sia senlima sindonemo, rapide donis decidan antaŭenpuŝon. - Kun la helpo de kelkaj eminentaj amikoj li ricevis la apogon de la franca grava societo « Touring-Club », kaj en majo 1901 komencis en ĝiaj salonoj kurson de E. Ĉe la unua leciono li nenion sciis pli ol siaj lernantoj, sed la lernanto-profesoro faris rapidajn progreson. La 17 jul. de la sama jaro li akceptis la prez. de la Pariza grupo, kaj de tiam la E-a movado rapide disvastiĝis en Francujo, kaj ankaŭ eksterlande. - Ricevinte dank’al sia persona influo kunvenajn ĉambrojn en la Sorbonne por la Grupo Pariza kaj la helpon de la grava eldonista firmo Hachette por la publikigo de E-aj libroj, li ekorganizis la propagandon en Francujo kun fa apogo de « Touring-Club ». De 1902 la paroladoj kaj kursoj pli kaj pli multiĝis. Kun juneca fervoro, kun konstanta bonhumoro kaj mirinda agemo li prenis sur sin preskaŭ la tutan laboron. En la urboj de provinco, kie oni povis organizi paroladon, li sukcesis krei kursojn kaj grupojn, dank’ al sia simpla elokventeco, al sia forto de konvinko. En 1902 li fondis 19 novajn grupojn. - La Pariza Grupo mem senĉese prosperis per la fondo de sekcioj, la publikigo de bulteno Paris E, la organizo de monataj vespermanĝoj, de konkursoj kun disdonado de premioj en la Sorbonne, ktp. kaj baldaŭ ĝi kalkulis pli ol mil membrojn. Sed B. plivastigis ankoraŭ sian agadkampon. En sept. 1906 li fondis La Revuo-n, kiun li direktis kun neimagebla zorgo. Li organizis la Florajn Ludojn, verkis artikolojn en la franca ĵurnaloj : « babilis » en la Revuo, helpis al ĉiuj, ricevis centojn da leteroj, senlace respondis, starigis la Komisionon pri Propagando en la Franca Societo, vicprezidis la Konstantan Komitaton, helpis al la organizo de la kongresoj en Cambridge, Dresden kaj Barcelono, unuvorte dediĉis al E pli ol duonon de sia vivo. - Z diris ĉe lia tombo : « Oni multe laboris por E ankaŭ antaŭ Bourlet, sed de la momento, kiam li aliĝis al nia anaro, en nian aferon enverŝiĝis ia nova energio. Al lia senlaca iniciatado, instigado kaj helpado ni ŝuldas grandan riĉiĝon de nia literaturo kaj aperon de plej gravaj verkoj pri kaj en nia lingvo ; al lia iniciato kaj energia laborado ni ŝuldas la fondiĝon de gravaj institucioj, kiel ekzemple la »Int. Scienca Asocio« . Krom siaj multegaj artikoloj li verkis kelkajn prop. broŝurojn kaj paroladojn ; li publikigis la gramatiketon »broŝuro ruĝa", (pli ol 500.000 eroj estas ĝis nun disdonitaj) - L. K. de 1905. L. BASTIEN.


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