@ Lerma :
Votre commentaire est consternant de bêtise. Ma profession voulant que je sois constamment en contact avec des SDF, je peux vous assurer que chez les alcooliques la dépression est pratiquement toujours sous-jacente. L’alcoolisme chronique est une véritable maladie comportant des implications psychologiques non négligeables.
Je n’ai jamais rencontré d’alcooliques heureux et fiers de l’être... J’ai souvent écouté leurs sanglots lorsqu’ils parlaient de leurs enfants dont ils n’avaient plus aucune nouvelle depuis des années ou de leurs pauvres vies qu’ils savent ratées mieux que personne...
Comme tout malade, les personnes victimes de cette addiction méritent notre compassion... Ont-ils leur part de responsabilité dans leur déchéance ? Sans doute et alors ? Ils n’en restent pas moins des hommes ou des femmes à qui nous devons un élémentaire devoir de solidarité.
Dans ma pratique il m’est arrivé d’insister pour envoyer en cure des personnes plus ou moins volontaires. Le sevrage n’a jamais marché dans ces cas. Si le malade ne s’implique pas de lui-même, c’est foutu....
Quand à votre sevrage forcé à la méthode Kapo ce serait (au mieux) une perte de temps...