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Commentaire de E-fred

sur E-Aktion


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E-fred E-fred 21 avril 2008 20:05

Chère Dolorès, vous avez les lignes écrites dans l’articles : " Alors comment se fait-il que ces vingt dernières années, la justice française a, le plus souvent, prononcé des peines de prison avec sursis à l’encontre des parents meurtriers ou assassins de leurs enfants handicapés ?"

Cette mère, si vous êtes un peu documenté sur le sujet, ne se débattait "toute seule avec sa fille".

 

Sa mère, chef de service dans une association, a du quitter son emploi pour s’en occuper. Trois ans plus tard, une place se libère dans une maison d’accueil de Sarcelles mais Lydie Debaine refuse d’y inscrire sa fille de peur qu’elle se fasse violenter. Donc, sommes toutes, Lydie Debaine savait ce qu’elle voulait pour sa fille, à s’avoir préférer la tuer que de la mettre dans une maison d’acceuil par crainte qu’on la violente...
Désolé, je suis là pour qu’elle soit AU MOINS condamnée. Et c’est moi qui n’a pas de coeur ?

Alors oui, je suis comme le procureur : "refusant un verdict qui pourrait être pris pour « un encouragement à l’atteinte volontaire à la vie des handicapés ».
Et renseignez vous avant de me parler de conscience. la mienne n’est pas forcément "bonne", mais je me permet de donner une opinion, et je ne suis pas le seul.
"De son côté, une des soeurs de l’acquittée aurait préféré une peine avec sursis afin d’éviter que d’autres parents se croient autorisés à commettre un jour un tel geste. « Méfions-nous de ce genre de verdict que certains pourraient interpréter comme un permis de tuer », prévient anonymement un juge. Dans le droit fil, certaines associations redoutent que le verdict de Pontoise ne fasse jurisprudence dans les enceintes de justice comme dans les esprits. « Je crains qu’il incite d’autres personnes à faire de même et il faut l’éviter à tout prix, a réagi hier sur RMC le président de l’Association des paralysés de France. C’est à la société de répondre. M m e Debaine n’a sans doute pas eu d’interlocuteur face à ses difficultés. Elle a dû gérer la situation toute seule, ce qui est extrêmement choquant. » Pour Lydie Debaine cependant, la question de la prise en charge n’a pas influencé son geste. « Je ne l’ai pas fait par manque de structure, mais parce qu’Anne-Marie (NDLR : sa fille) souffrait trop », précisait-elle dans la foulée du verdict."

 

Née prématurée avec une grave infirmité motrice cérébrale, Anne-Marie, invalide à 90%, a été placée de 6 à 22 ans dans des centres spécialisés. En 2001, faute de place disponible dans une structure adaptée à sa pathologie et à son âge, elle revient chez elle. Il y a aussi un père, si je ne m’abuse ?


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