Votre réaction est démesurée Sisyphe.
Parce qu’on ose relater ce qui se passe - parfois - c’est être démagogue, collabo etc. ?
Cet article a surtout la volonté de dire à Dylan que finalement ce pays, qu’il hait tant, est aussi celui qui lui permet de vivre sans avoir à suer.
Il y a des profiteurs mais ce n’est pas la majorité des gens. Evitez donc de me prêter des attentions que je n’ai pas. Aidons celles et ceux qui en ont besoin, vraiment besoin...
Les réactions sont parfois plus "parlantes" que les articles auxquels elles font référence.
@ French Observer
Non, ma réaction n’est pas démesurée ; c’est votre article qui est partial.
Si vous désiriez faire un article sur la notion "d’abus", la moindre des honnetetés eût été de mettre en perspective, le cas de Dylan,( avec ce qu’il peut coûter à la collectivité), avec d’autres abus qui, eux, sont infiniment plus nuisibles, tels (je l’ai dit), les 40 milliards de fraudes fiscales des entreprises, les 65 milliards d’aides aux entreprises sans contrôle, les golden hello, les golden parachutes, les stock options, les cumuls de salaires des membres d’une pléthore de conseils d’administration, etc....
Vous ne l’avez pas fait, ne faisant que désigner, à partir d’un cas particulier, à la vindicte, les usagers abusifs des minimum sociaux sur lesquels, je l’ai dit, vous énoncez des contre-vérités (pour être poli), puisque vous cumulez, dans votre calcul des revenus, des choses qui ne sont pas cumulables (2 RMI, le RMI avec enfants et les allocations familiales, etc...) . Quand on se targue de vouloir, comme vous le faites, chiffrer, on se renseigne un minimum, avant d’énoncer des chiffres qui ne correspondent pas à la réalité.
Enfin, comme je le dis, vous faites, que vous le vouliez ou non, dans votre article, le jeu de ceux qui, gavés aux as, organisent (pour mieux règner) la division des pauvres entre eux : privés contre fonctionnaires, travailleurs modestes contre rmistes, etc.... bref, une bonne incitation de ceux qui se partagent les miettes à se les disputer entre eux, pendant que ceux qui, eux, disposant du gateau, assistent, amusés, à la foire d’empoigne.
Alors, oui, aidons ceux qui en ont vraiment besoin, et, surtout, dénonçons ceux à qui l’organisation de la précarité, de la misère, du besoin d’assistance, profite !