Bonjour Bernard,
pas d’accord avec vous.
Hillary Clinton ne représente rien d’innovant ; elle ne serait que la continuation "soft" de la direction suivie actuellement par les USA, sous une étiquette "démocrate" tiède et refusant toute confrontation réelle avec les actuels milieux dirigeants, néocons et lobbies industriels. Les milieux dont elle fait partie n’ont absolument rien de nouveau à apporter, et sont trop intégrés aux règles du jeu politique américain et à ses tabous pour oser remuer quoi que ce soit, et à créer une véritable confrontation.
Il n’y a qu’a voir la timidité avec laquelle le congrès, pourtant à majorité démocrate, à fait semblant de contrer les équipes dirigeantes actuelles ; les élections du congrès devaient tout changer, parait-il, eh bien voyez où en sont les choses...
Barack Obama est le seul à introduire la possibilité d’un renouveau énergique, dans l’intérêt des américains avant tout, mais aussi du reste du Monde.
Je dis bien "possibilité", car il est évident que la simple éventualité d’un changement quelconque d’orientation des politiques américaines, intérieures ou extérieures, générerait là-bas des conflits et des bras-de-fer gigantesques entre la Maison Blanche et les pouvoirs économiques et autres lobbies, qui ont pris depuis longtemps l’habitude d’être à peu près souverains dans leurs manipulations du gouvernement USA.
Au jour d’aujourd’hui, il paraît déjà y avoir peu d’espoir qu’il soit élu, mais même s’il remportait la victoire, ce ne serait rien à côté de la bataille qui s’ensuivrait ; car, Président, il lui faudrait encore reconquérir le pouvoir, mener la guerre contre les oligarchies dominantes et la gagner.
Mr Barack Obama aurait-il l’envergure de maîtriser un tel champs de bataille ? Aurait-il les alliés nécéssaires ?
Il faudrait alors que ces alliés soient bien puissants, et qu’il fasse preuve d’une maîtrise des stratégies politiques touchant au génie, pour éviter que ne se renouvelle l’histoire de John F Kennedy, ou, plus probablement que, ligotée par l’establishment actuel, sa présidence ne se déroule discrètement et sans avoir le réel pouvoir d’imposer des changements significatifs comme celà a été le cas, à mon avis, de la présidence de Mr Clinton.
Mais c’est un débat qui tourne un peu à vide car, de toute évidence, c’est la victoire de Mr McCain qui reste la plus vraisemblable...
Cordialement Thierry