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Commentaire de E-fred

sur La France : deux pieds en Afghanistan et chiffres truqués


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E-fred E-fred 27 avril 2008 15:56

Alors que Samedi :

samedi 26 avr, 06 h 45

Le président afghan appelle les forces alliées à adopter une stratégie qui se rapproche davantage des impératifs de son gouvernement.Dans une entrevue au New York Times, Hamid Karzaï déplore que l’amnistie décrétée dans la foulée du renversement du régime taliban en 2001 soit constamment mise à mal par ses partenaires de l’OTAN.Selon le leader afghan, l’intransigeance affichée de façon épisodique, tant par la coalition que par certains chefs de guerre locaux à l’endroit de talibans, a pu en décourager certains de se rendre aux autorités et les pousser à prendre le maquis dans les zones tribales pakistanaises, à la frontière du pays.Le président afghan souhaite que la coalition soit notamment plus prompte à le tenir au courant des talibans, ou de leurs sympathisants, qu’elle arrête, afin de pouvoir prendre en charge leur réintégration. À terme, il espère convaincre la coalition de mettre un terme à ces arrestations.

Il y a tout juste quelques heures : Hamid Karzaï, est sorti indemne d’une tentative d’assassinat, dimanche 27 avril à Kaboul, lors d’une cérémonie marquant le 12e anniversaire de la prise de Kaboul par les moudjahidines. L’attaque a été très rapidemment revendiquée par les talibans.

B. Kouchner, (12/04/2008) envisite de deux jours en même temps que son homologue canadien Maxime Bernier, a martelé le terme d’"afghanisation" pour signifier que, pour Paris, la population afghane doit pouvoir assumer davantage ses responsabilités.Ottawa compte 2.500 soldats dans le sud de l’Afghanistan et son parlement vient de prolonger sa mission jusqu’en 2011 après l’annonce du renforcement français. Il est en première ligne dans la lutte contre les talibans, qui ont considérablement intensifié leur insurrection depuis plus d’un an.Shah Marai AFP ¦ Bernard Kouchner, le 12 avril 2008 à Kaboul

 En février 2008, alors que l’Allemagne, l’Espagne et l’Italie rechignaient à envoyer des troupes dans le sud du pays, là où la guérilla talibane est la plus active, seule la France cette fois s’est montrée "ouverte" à la demande d’Ottawa et de Washington. Vendredi, une délégation canadienne de très haut niveau est arrivée à Paris pour parler de "logistique".
 
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