C’est certainement à juste titre que Bertrand Bellaigue revendique la nationalité française pour les descendants de Québécois venus de France entre le XVI e et le XVIIIe siècle. Déjà, lors du grand dérangement, une partie des Français d’Acadie avait été rapatriée, en particulier à Boulogne-sur-mer (voir l’article "les Acadiens de Boulogne-sur-mer").
Toutefois, si satisfaction est donnée aux Français du Canada, il est probable que les descendants des Huguenots des Cévennes, victimes du génocide organisé par Louis XIV, et émigrés en Afrique du Sud, seront autant fondés à revenir en France et même à récupérer leurs terres confisquées par l’arbitraire du pouvoir de l’époque. Idem pour les Français de l’île Maurice, des comptoirs d’Inde etc.
De plus, d’après les statistiques concernant les citoyens des E.U. ou du Canada demandant la nationalité française, la plupart d’entre eux cherchent d’abord à bénéficier du RMI et des cinq cents formes d’allocations qui existent dans l’hexagone alors qu’en général, les Français qui partent aux E.U. ou au Canada sont très diplômés ou du moins très qualifiés, et cherchent à fuir un système fondé sur des impôts confiscateurs.
Il est évident que les Québécois qui demanderont à venir en métropole appartiendront plutôt à la catégorie des allocataires endurcis qu’à celle des éléments industrieux de la population. Il ne reviendront certainement pas en France avec l’idée d’entreprendre pour se heurter aux réglementations invalidantes et payer des charges et des impôts bien supérieurs à ceux qui existent au Canada.
En général, l’oncle d’Amérique ne revend pas sa villa avec piscine en Californie pour venir s’installer dans une longère en torchis du Perche.
De toutes façons, accueillons encore de nouveaux candidats aux allocations. Plus il y en aura, plus rapidement, ce système d’encouragement à l’oisiveté explosera.
vraitravailleur