Merci de votre commentaire.
Vous avez probablement raison sur le droit de grâce.
Effectivement, le droit de grâce pouvait s’appliquer de manière collective et donc, la réforme serait amenée à mieux respecter les décisions de justice. Cependant, la difficulté du droit de grâce ne provient pas de cette faculté collective mais bien de statuer sur certains cas particuliers (la peine de mort étant abolie, l’enjeu humain est cependant très différent).
Beaucoup de mesures sont plus symboliques qu’utiles et semblent un peu "noyer le poisson". Une réforme claire est une réforme simple, courte. Expliquer cette réforme n’est pas aiser pour la résumer rapidement. Il aurait mieux fallu l’élaguer de ses mesures qui n’apportent pas de grand changement.
Pouvoir s’exprimer devant le Parlement, cela peut concourir à rendre au Parlement la première place pour le débat et la réflexion (actuellement, c’est bien sûr échu à la télévision).
Je maintiens qu’indépendamment des termes qu’on apprécie ou pas, la dénomination de Médiateur de la République était intéressante car elle a déjà son histoire (plus de trente ans), sa notoriété. De plus, médiateur, cela signifie intermédiaire entre les pouvoirs publics et les citoyens, ce qui lui donne une fonction neutre. Défenseur des droits des citoyens, il est (ou devrait être) partial, du côté des citoyens (or, dans les conflits, le citoyen n’a pas forcément toujours raison).
Le retrait de l’obligation du référendum pour les nouvelles adhésions à l’UE avait été largement communiqué à l’époque de la campagne présidentielle il me semble, mais effectivement, c’est le genre d’élément qui n’apparaît pas en évidence dans la présentation de ce projet de révision. Nul doute que les opposants ne se priveront pas de le remettre en évidence...
Cordialement.