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Commentaire de bede

sur Squat : la tragédie à la française


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bede 30 avril 2008 17:03

Selon la municipalité de St Denis il y aurait prés de 7000 squatteurs comptabilisés à St Denis, c’est peut-être beaucoup pour le peu de Dyonisiens qui payent l’impôt pour aider à promouvoir l’autogestion.

Nous avons à St Denis les squatteurs sans papiers, mais aussi les squatteurs trafiquants de drogue, tout un monde interlope qui fait de St Denis une ville où prolifèrent les zones de non-droit. Il suffit de se ballader dans son coeur historique, l’axe Mairie-gare, dont fait partie la rue de la République.

La loi Besson ne fait pas seulement obligation de construire des logements sociaux à hauteur de 20%, elle fait obligation aux municipalités de se substituer aux propriétaires lorsque ceux-ci sont défaillants pour entretenir leur bien. Cette disposition avait fortement préoccupé notre maire, à l’époque.

Si l’enquête de police démontre que l’incendie était prévisible, ce que tenteraient de prouver vos petites vidéos "à regarder dans l’ordre", il est du devoir de la justice de poursuivre notre maire. C’est comme celà que la République fonctionne en dehors des zones de non-droit.

J’ai beaucoup ri en lisant la sempiternelle excuse à la non-construction de logements sociaux en Ile-de-France : Il est aussi dans la lenteur tragique des pouvoirs publics, qu’ils soient de bonne ou de moins bonne volonté, à trouver des solutions durables.

Delanoé lors de la préparation des Jeux Olympiques avait trouvé les terrains, les financements pour construire, en un temps record, des logements pour l’élite mondiale du sport, dit amateur. Cela fait quelques années, les terrains sont toujours en friche et pourtant Paris ne remplit pas le quota des 20% et on y a vu des incendies meurtriers comme dans notre squat autogéré.

A la libération, les Américains avaient amené dans leurs bagages des maisons préfabriquées, en carton comme disaient nos parents. Elles ont logé décemment des milliers de sans-abris pendant qu’on reconstruisait la France. A la fin des années 60 de Gaulle a fait face à une crise du logement plus grave que celle que nous constatons, il a mis du fric et des hauts fonctionnaires qui ont contourné les difficultés, comme Delanoé pour ses JO, mais c’était pour loger des sans-logis

Les solutions existent et elles ont marché mais n’en déplaise aux squatteurs autogérés, elles doivent aller vers ceux qui ont respecté les règles de vie en communauté.

 


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