Regardons par les autres bouts de lorgnette.
Sauf très rares exceptions aucun être humain ne souhaite quitter son sol natal. S’il le fait, c’est dans l’espoir d’y retourner un jour. Pour beaucoup le désespoir gagne et finalement ils jugeront qu’il vaut mieux ne pas rentrer. Il jugera que son pays n’a pas bougé d’un poil alors qu’il nourrissait sa famille au risque lui-même de « crever la faim » ou de vivre dans des conditions indignes dans ce pays qui l’héberge.
Peu lui importe les cotisations et protections sociales : dans son pays, il n’y en a pas ! et il doit nourrir sa famille. Première nécessité. Ceci représente, on l’a dit : 80% de l’« aide fournie » aux pays en voie de développement (de stagnation). Sans celà, ils seraient encore plus nombreux à mourir.
Par ailleurs des petites afffaires et autres richesses, bling bling et autres Mercédès, propriétés dont on va sûrement reparler. Ce sont à ces riches propriétaires qu’on va demander de choisir les immigrés qui vont leur permettre de s’enrichir un peu plus sur le dos de leur pays en voie de stagnation...cette fois en toute légalité, avec cotisations et contrats de travail en bonne et due forme. Graissage de pattes et petites corruptions.
Quel avantage ces nantis pourraient-ils espérer à envoyer travailler en France les plus pauvres de leur pays ?
Les passeurs sont pour certains des meurtriers : oui. Mais ce sont des déjà « condamnés à mort » qui prennent leurs bateaux et leurs estaffettes bondées. Ces riches propriétaires appauvrissent leur population qui se sait condamnée.