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Accueil du site > Actualités > Société > Travailleurs sans papiers : point de vue d’un entrepreneur

Travailleurs sans papiers : point de vue d’un entrepreneur

Les premières régularisations de sans-papiers ont eu lieu mercredi 30 avril dans les Hauts-de-Seine. Mais on entend déjà dire que l’administration freinerait les demandes de régularisation. Pourquoi ne fait-on pas avancer ce débat ?

Les chefs d’entreprises n’étaient pas au courant que leurs employés n’avaient pas de papiers.

J’ai embauché plusieurs personnes ces dernières années. Vraiment, je ne comprends pas pourquoi les chefs d’entreprises plaident depuis le départ ne pas savoir.

Ce n’est pas notre travail que de vérifier la véracité des propos, nous disent-ils. Mais sont-ils si dupes ? Il me semble qu’un entrepreneur devrait bien se douter si quelqu’un a des papiers ou non. Evidemment, on ne voit pas écrit sur le front des gens "je suis sans papier ou mes papiers sont faux".

Mais tout de même : avec toutes les précautions qu’est censé prendre un entrepreneur avant d’embaucher une personne (CV, expérience, employeurs précédents, entretien d’embauche), vraiment, je doute qu’ils ne savaient pas. Recouper des informations données par le candidat avant l’embauche, il n’y a pas besoin de l’Etat pour cela.

Personne ne saura au final si les entrepreneurs savaient ou non. J’ai mon idée. Je considère cette exploitation des gens comme humainement détestable, de même que cette propension à se définir subitement comme de candides et honnêtes chefs d’entreprises. Le cynisme n’est pas si loin en rejetant la faute au passage sur l’administration.

Le président de la République et le gouvernement ne souhaitent pas de "régularisation massive"

Qu’est-ce qu’une régularisation massive ? Techniquement, il s’agit de régulariser plusieurs dizaines de milliers de personnes sans s’attarder longuement sur les dossiers.

On peut comprendre que pour des raisons politiques le gouvernement actuel ne le souhaite pas. Mais je ne vais même pas commenter cela, parce que ce n’est pas le sujet : personne n’a demandé une régularisation massive des travailleurs sans papier. Ce que les sans-papiers demandent, c’est qu’on étudie leur dossier et qu’on fasse appliquer la loi.

Que se passe-t-il avec l’application de cette loi ? On apprend ces jours-ci par l’association Droits devant que, suite à la grève et sa médiatisation, l’administration continuerait à demander des documents qui ne sont pas requis pour accepter un dossier de régularisation.

La loi s’applique-t-elle différemment d’une personne à l’autre ?

Travailler sans papier, ce ne serait pas faire partie de la société

Pendant ce temps, ces travailleurs sans papier paient des impôts, et les entrepreneurs ont payé des cotisations sociales. Ne font-ils pas partie du Pacte républicain ?

Le président de la République nous disait qu’aujourd’hui, on ne devient pas Français parce qu’on a un contrat de travail. Une fois de plus, je comprends que ce soit un choix de société : de nombreux débats ont eu lieu à ce sujet depuis quinze ans. Si la loi devait changer, ce n’est pas le président qui pourrait le faire à lui tout seul : un débat est nécessaire, suivi d’un vote parlementaire.

Cela dit, cette réflexion relève elle aussi du cynisme : pourquoi donc ces personnes qui paient des impôts et des cotisations sociales qui s’avèrent elles aussi l’expression du Pacte républicain, qui nous lie tous, ne pourraient être des citoyens français comme les autres ?

L’administration rétorque qu’aujourd’hui être Français, c’est notamment parler la langue et partager certaines valeurs. Souvenons-nous de ces travailleurs immigrés qui ont aidé au développement de la France après la Seconde Guerre mondiale. Le besoin de main-d’œuvre était la raison de ces appels aux travailleurs immigrés devenus Français depuis. Par quel moyen se sont-ils intégrés à la société française ? Par le travail.

Pourquoi ? Parce que travailler, c’est écouter et parler la langue, c’est apprendre les codes d’une société. Je ne suis pas sûr qu’il existe de meilleurs moyens d’intégration que le travail.

Cependant, il ne faudrait pas régulariser massivement et subitement pour ne pas provoquer un appel d’air. L’argument est légitime. Toutefois, est-ce que régulariser des personnes qui travaillent depuis plusieurs années via un processus continu et structuré dans le temps contribuerait à créer un appel d’air ? Je ne le crois pas.

Des pans entiers de l’économie manquent de main-d’œuvre... dans lesquels ces travailleurs sans papiers travaillent

Passons maintenant à l’économie.

Les secteurs d’activité concernés manquent de main-d’œuvre. C’est un fait avéré depuis de nombreuses années, et personne n’a réussi à changer la donne. Personne ne sait comment changer la donne sauf à travailler avec des personnes issues de l’immigration. Or, certaines de ces personnes vivent des situations dramatiques dans leurs pays, pour diverses raisons.

Alors soyons pragmatiques et permettons à des gens venus d’autres horizons de devenir Français s’ils le souhaitent. A ce titre, les syndicats d’entrepreneurs devraient négocier avec l’Etat afin de prévoir des procédures de régularisation.

C’est une chance pour les entreprises, c’est une chance pour l’économie, c’est une chance pour la culture, et c’est une opportunité pour des gens opprimés de venir dans un Etat de Droit, qui les protège.

Le Pacte Républicain souffre de ce cynisme et de cette mise au ban de dizaines de milliers de personnes. Ce débat n’est pas une question de clivage gauche-droite. En laissant en marge plusieurs dizaines de milliers de personnes, c’est un peu de sa citoyenneté que l’on perd.

On devrait en parler.


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42 réactions à cet article    


  • Bulgroz 2 mai 2008 11:39

    Il fait arrêter de nous bourrer le mou, je voudrais savoir comment on fait pour payer des impôts quand on est clandestin, que l’on a présenté des faux papiers, que l’on a des faux certificats de résidence, que l’on a utilisé les papiers d’un autre et qu’on est payé au dessous du SMIG et au dessous du marché légal du travail  ?

    Je parle d’impôts sur le revenu car les cotisations sociales sur le travail, c’est l’employeur qui décide de les payer ou non. et quand on parle d’emplois illégaux à l’insu de plein gré des patrons peu scrupuleux, je doute que ceux ci reversent consciencieusement ce qu’ils ont consciencieusement prélevé sur les salaires illégaux.

    Alors arrêter de dire que les clandestins paient des impôts.

    Soyons patients et attendons, Brice Hortefeux saura nous faire, dans quelques jours, le bilan de cette arnaque médiatique quand les autorités auront fait l’analyse complète des dossiers.

     


    • ze_katt 2 mai 2008 13:09

      Ils payent des impots avec l’identité qu’ils utilisent. Au cas ou ils ne le feraient pas, ils auraient vite fait de se faire repérer par les services fiscaux.

      Il faut montrer patte blanche pour toucher des aides, le fisc ne demande aucun justificatif pour encaisser des impots. Vous même avez vous justifié une seule fois de votre identité ?


    • Emile Red Emile Red 2 mai 2008 14:37

      Bulgroz toujours aussi navrant d’imbécilité, les impôts ne sont pas que sur le revenu, et à preuve du contraire si, hypothèse sans fondement, quelqu’un ne paie pas d’impôt indirect donnez moi vite l’adresse que je le dénonce.

      Toujours à ressasser sa haine par le chemin de l’incompétence intellectuelle crasse.


    • masuyer masuyer 2 mai 2008 14:47

      Salut Emile,

      c’est marrant concernant Bulgroz, je suis arrivé aux mêmes conclusions que toi.

      Bonne journée à toi


    • Emile Red Emile Red 2 mai 2008 15:51

      Parkway,

      il est toujours nécessaire d’évaluer la consistance de la merde avant de mettre le pied dessus, on évite de graves chutes

      Bonne journée à toi et Masuyer.


    • claude claude 2 mai 2008 16:21

      bonjour,

      il y a de nouveau un bug dans les notations : en plussant émile et masuyer, cela leur a enlevé des points...

      désolée...

      sinon, je suis d’accord avec ce qu’ils ont exprimé.


    • Bulgroz 2 mai 2008 16:35

      Vous devriez être plus prudent, RED, la vérité se fera au grand jour bientôt.

      D’ailleurs, Sarkozy l’a bien montré lors de son interview : à la question de savoir si ces clandestins payaient des impôts, regardez sa réaction dubitative, "ah bon, ils paient des impôts, très bien alors...", il n’a pas voulu en dire plus mais l’a laissé entendre. Attendez un peu pour savoir.

      40% des foyers français paient des impôts sur le revenu et 100% des clandestins paient des impôts sur le revenu illégal avec une fausse adresse et une fausse identité !!!

      Red et Parkway et le consternant Masusu, quelle bande de rigolos !!!


    • Emile Red Emile Red 2 mai 2008 16:51

      Grand comique, cherche ce que rapporte les impôts sur le revenu à l’état, ensuite cherche ce que rapporte la TVA, la TIPP et autres impôts indirects.

      Ensuite puisque tu es SuperSarkolatre, explique moi comment une pesonne sur le sol Français peut vivre sans payer ces taxes, si tu me trouves un moyen je te nomme au concours Lapine.


    • masuyer masuyer 2 mai 2008 16:53

      regardez sa réaction dubitative, "ah bon, ils paient des impôts, très bien alors...", il n’a pas voulu en dire plus mais l’a laissé entendre

      Ah oui, effectivement nous sommes des rigolos, nous ne savons pas décoder la gestuelle présidentielle.

      Merci de tes lumières Bulgroz, on sent le gros coup là.

      Sinon Emile Red parlait d’impôts indirects, tu vois ce que c’est ? Si oui penses tu que ces fameux travailleurs clandestins ne consomment que dans leur pays d’origine ?


    • Bulgroz 2 mai 2008 17:05

      Mais la TVA, la TIPP, même les touristes les paient et cela ne leur donne pas d’"autre droit que celui d’être touriste.

      Un clandestin ne peut bénéficier de la SS, il faut un titre de séjour en bonne et due forme. Il se fait soigner par l’AME gratos.

      L’IR est un impôt spontané à la première fois qu’il est du, le clandestin n’est pas assez con pour aller se signaler aux autorités. Ce qui l’intéresse, c’est la clandestinité pendant 10 ans.

      Tout ça, c’est du foutage de gueule : la CGT et le PS (bien discret il est vrai) vont le payer très cher.

      Les Français (je sais, t’en a rien à branler) en ont plein le cul de cette invasion, ils sont triplement pénalisés par le chômage, les bas salaires et le coût de cette immigration clandestine non sollicitée autrement que par les petits patrons voyous .

       


    • masuyer masuyer 2 mai 2008 17:14

      Bulgroz,

      franchement j’espère que tu es payé pour ça, parce sinon c’est vraiment pas reconnaitre la "valeur-travail". Dans le cas contraire n’hésite pas à m’en faire part, j’écrirais au Président pour protester


    • Bulgroz 2 mai 2008 17:34

      T’as raison, Parkway, de rappeler les consignes, tes ouailles pourraient s’égarer et s’obscurcir l’esprit.

      Avec Parkway, j’ai perdu un lecteur, j’en suis marri.

      Parkway pratique l’échange à sens unique et refuse les mélanges.

      Au fait, Parkway, pourquoi tu viens sur Agoravox, pour la diversité d’esprit ?


    • Bulgroz 2 mai 2008 17:39

      T’as compris, Emil Red ? Les consignes de Parkway sont strictes.

      Et je le lui dirai, si je te prends à essayer de me répondre.

      Ne parler qu’avec ceux avec lesquels on est d’accord. C’est simple et clair.


    • hihanhihanhihan hihanhihanhihan 2 mai 2008 17:58

      Salut Bulgroz !

      - Tu savais que les putes payent des impôts ?

      - A plus forte raison les sans papiers !


    • masuyer masuyer 2 mai 2008 18:13

      Salut Parkway,

      bien sur que personne ici n’essaie de faire changer d’avis à Bulgroz. Par contre le laisser déverser sa petite musique nauséabonde sans réagir est le meilleur servicce à lui rendre. Car je ne sais pas si tu as remarqué, mais les mecs dans son genre, le grand truc c’st de dire que tout le monde pense comme eux, ou alors qu’il s’agit "d’allogènes" tentant de submerger notre pauvre peuple de France sous les hordes que pondent les ventres feritles de leurs multiples épouses".

      Je ne sais pas si la majorité pense comme eux, disons que j’en connais qui ont les mêmes opinions et d’autres non, mais il est hors de question que je puisse les laisser déblatérer sans rien à dire.

      Bien à toi


    • Bulgroz 2 mai 2008 18:49

      Masu,

      Oui, mais il faudrait que tu apportes autre chose que des postures, de l’affect et des mièvres suites de mots sans jamais étayer quoique ce soit.

      Je sais, c’est dur et je pense que tu n’es pas prêt d’y arriver.

      Tiens, prouves moi que le travail illégal et clandestin est une bonne chose en dehors de permettre à un patron voyou de se payer une Porsh.

      Je sais pas, tu pourrais nous donner des rapports du Sénat, du DILTI, de la commission des finances, nous expliquer pourquoi la France s’est engage et s’engage encore plus sur une politique de lutte contre l’immigration clandestine...

      C’est comme pour le tourisme en Tunisie, donnes ton rapport d’étude sur ses dégâts sur la culture locale. Comment tu dis déjà ? Ah oui : « Pour le tourisme en Tunisie il ne s’agit pas d’une critique, mais juste de faire remarquer quil ne me semble pas si évident qu’il n’est pas soigeneusment encadré (ce qui n’est pas l’apanage de la Tunisie, mais qui n’est pas le cas en France) » Tu peux me le remettre en lien sur un site qui fasse autorité ? J’ai compris que tu n’étais pas d’accord sur le chiffres de l’OMT mais je n’ai pas très bien compris pourquoi.

      A défaut d’arguments et d’inputs circonstanciés et sérieux, le mieux serait, comme le suggère Parway, que tu ne me lises pas.


    • masuyer masuyer 2 mai 2008 18:56

      Bulgroz,

      on dirait presque du Besancenot.

      Sinon va lire plus bas. Mais c’est vrai que ce n’est étayé que par une expérience personnelle.

      Sinon, afin de ne pas t’incommoder je vais désormais te poser des questions et je ne te demande même pas des réponses étayées mais juste ta réflexion personnelle.

      Ne penses-tu pas que cette histoire de ministère de l’immigration et de quotas de clandestins à charteriser n’est pas une vaste enfilade d’un électorat qui ne voit l’immigration qu’en terme de "problème", alors que par ailleurs, un certain nombre de loi et l’adoption du TCE ne font qu’encourager le recours au "dumping social" ?

       


    • Bulgroz 2 mai 2008 19:35

      Masu,

      C’est gentil de poser la question et comme dirait l’autre, merci de l’avoir posée.

      Ma réponse sera simple, je me mélange pas TCE et clandestinité : « l’entrée ou la résidence illégale sur le territoire est illégale ». C’est la loi en vigueur.

      Quand Besancenot sera au pouvoir et qu’il fera passer une loi rendant légale l’entrée illégale, alors, je n’aurais pas d’autre attitude que de me plier à ce qui aura été décidé en toute démocratie.

      En attendant, c’est illégal et la loi prévoit le retour dans le pays d’origine.

      C’est simple, non ?

      Et quand j’entends un Africain dire dans la manif du 1 Mai : « on demande juste le droit à des papiers », moi, je dis non. Il n’y a pas de droit, il y a non conformité au droit. Cela doit être sanctionné.

      Mais tout va bien, les Français sont à 99% comme toi et éprouvent de plus en plus de sympathie envers les Africains. Je suis même sur que le jour où il n’y aura plus d’essence en France, les Français se sacrifieront pour la réserver aux seuls Africains (clandestins de préférence). Et je suis d’autant plus à l’aise pour le dire que je n’en utilise pas (d’essence).


    • masuyer masuyer 2 mai 2008 21:59

      En attendant, c’est illégal et la loi prévoit le retour dans le pays d’origine.

      T’es pas de la gueule Bugroz quand même !!!

      Sur un autre fil, je fais remarquer l’iilégalité de certains propos, et tu me fais le plan "Kommandantur’ si je le dis aux gendarmes.

      T’es contradictoire, toi


    • tvargentine.com lerma 2 mai 2008 13:14

      Vous écrivez

      "Des pans entiers de l’économie manquent de main-d’œuvre... dans lesquels ces travailleurs sans papiers travaillent"

      Citez vos sources d’information !

      Il est faut de dire que la France manque de main d’oeuvre,car bien souvent elle permet à des entreprises de ne pas les déclarer ou de ne pas les payer au salaire légal

      Donc,c’est le financement de protection sociale qui vole en éclat puisque les cotisations sociales ne rentrent pas dans les caisses de l’Etat

      Ensuite,si voulez que la concurrence joue son rôle il ne faut pas fausser les régles avec du personnel non déclaré ou déclaré à mi temps ou tout simplement des associations de malfaiteurs vont créer des entreprises bidons pour faire leur bizness !

      Vous dites ensuite "Alors soyons pragmatiques et permettons à des gens venus d’autres horizons de devenir Français s’ils le souhaitent. A ce titre"

      A ce jour,cette immigration n’est pas choisi mais imposée ,de plus la culture de cette immigration est incompatible avec les libertés que nous défendons (laîcité) et nous voyons bien des quartiers de communautarismes qui vont à l’encontre de toutes formes d’intégration,car leur culture (polygamie,charcutage des jeunes filles,mariages forcés...) n’est pas compatible.

      Sans parler des demandeurs d’emplois ou des personnes au RMI qui ne peuvent pas travailler justement parce que l’économie souterraine empêche ces demandeurs d’emplois de travailler (BTP ,restos...)

      Donc,soyons plutot réaliste,les employeurs ici sont des voyous et les clandestins ne doivent pas être régularisé mais expulsé

      C’est un mauvais signal que de régulariser des situations qui ont reposé sur l’escroquerie au dépend du financement du système de protection sociale (URSSAF)

       

       

       


      • dalat-1945 2 mai 2008 16:19

        @ Lerma,

        Bien d’accord Lerma,


      • claude claude 2 mai 2008 16:43

        lerma,

        • A ce jour,cette immigration n’est pas choisi mais imposée ,de plus la culture de cette immigration est incompatible avec les libertés que nous défendons (laîcité) et nous voyons bien des quartiers de communautarismes qui vont à l’encontre de toutes formes d’intégration,car leur culture (polygamie,charcutage des jeunes filles,mariages forcés...) n’est pas compatible.

        vous avez oublié le couteau entre les dents et le cimetère glissé dans la ceinture...

        quand à la polygamie,du charcutage des jeunes filles, et des mariages forcés, vous vous en contre balancez comme de votre première tétine !

        • Sans parler des demandeurs d’emplois ou des personnes au RMI qui ne peuvent pas travailler justement parce que l’économie souterraine empêche ces demandeurs d’emplois de travailler (BTP ,restos...)

        alors, gros malin, pourquoi subsiste-t-il 500 000 offres d’emploi non pourvues chaque année ?

        je ne doute pas que vous même, vous retrouvant dans la panade après quelques années de chômage, parce que trop âgé pour les entreprises, vous vous jeteriez sur ces emplois du btp ou de la restauration. emplois qui nécessitent quand même une certaine force physique et une grande résistance au stress... et qui ne sont pas forcément bien rémunérés !

        en bon citoyen que vous êtes, vous adoreriez nettoyer les sites contaminés par les produits chimiques, débarraser les chantiers, vider les latrines, trimbaler des gravats à longueur de journée... on se demande pourquoi nos bons français de souche, ne se jettent pas sur ces boulots hautement épanouissants et si fortement reconnus par la société... 


      • Bulgroz 2 mai 2008 17:37

        Bien, Parkway, court et efficace.

        Tes inputs sont percutants.

         


      • Innsa 2 mai 2008 13:28

        "Le président de la République nous disait qu’aujourd’hui, on ne devient pas Français parce qu’on a un contrat de travail. Une fois de plus, je comprends que ce soit un choix de société : de nombreux débats ont eu lieu à ce sujet depuis quinze ans. "

        Justement c’est là que se trouve l’hypocrisie et le cynisme profonde de notre président :

        Je n’ai JAMAIS, JAMAIS entendu un sans papier demander a etre FRANÇAIS ! Jamais !

        Les sans papiers ne demandent pas a être français ; aucun n’oserait le demander : TOUT étranger vivant en France sait quelles sont les conditions pour être français !

        Sarko a fait exprès de mélanger NATURALISATION et TITRE de SEJOUR ! (Ayant été ministre de l’intérieur il sait mieux que qui conque que ce n’est pas la même chose.)

        Et vous, vous relayez les paroles de notre président, sans vous poser de questions alors que vous souhaitez analyser le sujet !

        Les sans papiers, qui travaillent clandestinement depuis plusieurs années, souhaitent pouvoir continuer a travailler, mais officiellement. Pour ca, ils demandent un papier qui dit qu’ils ont le droit d’être en France et d’y travailler. Rien a voir avec devenir Français !

        Aucun ne demande a devenir francais parce qu’il travaille ! Sarko a comme a son habiture a envoyé de la poudre aux yeux. Répondu a coté de plaque, aucun journaliste ne l’a relevé (comme d’hab.). Tout le monde est d’accord pour dire qu’il a raison, sans avoir répondu a la question qui est : Si une personne sans papier travaille depuis plusieurs années en France (en payant des impôts, en de volant pas en ne tuant pas), peut il prétendre a voir des papiers (un titre de sejour d’un 1, 2 ans ou 10 ans) ?

        La réponse, on peu toujours l’attendre ! En tout cas on ne l’aura pas de Sarko !

        ps : j’ai voté contre votre article.

         


        • Emile Red Emile Red 2 mai 2008 15:54

          Sarko a toutes les réponses aux questions qu’on ne lui pose pas et se contente de passer des SMS quand on lui demande des réponses aux questions qu’on lui pose.


        • tvargentine.com lerma 2 mai 2008 13:39

           

          vous écrivez "Ils payent des impots avec l’identité qu’ils utilisent. Au cas ou ils ne le feraient pas, ils auraient vite fait de se faire repérer par les services fiscaux."

           c’est vraiment n’importe quoi mon ami,vous devriez aller auX IMPOTS vous renseigner !

          Tout cela fait parti du discours tenu pour justifier des régularisations des patrons voyous et l’emplois de clandestins

          Une fois de plus,c’est le financement du système sociale qui est assassiné par ces voleurs car non seulement ils ne paient pas les cotisations sociales et ne respectent aucunes lois sociales vis à vis des travailleurs mais en plus,les demandeurs d’emplois sont exlcus de toutes réinsertions puisqu’un clandestin coute moins cher et travaille plus !

          En suite,la vrai raison de faire une déclaration d’impot c’est que cela permet ensuite d’aller à la CAF taper de l’aide sociale

          Voila le scénario d’un vrai pillage de l’argent public et de l’assassinat du financement du systeme de protection sociale et du systeme sociale,car cela exclus les citoyens français et les immigrés en situation régulières demandeurs d’emplois d’accèder à un emploi et à des droits


          • Emmanuel W 2 mai 2008 14:07

            Bonjour.

            Question : est-il légal pour un employeur d’embaucher un travailleur sans-papiers ?

            Si non, que risque cet employeur et pourquoi la loi n’est-elle pas appliquée dans les nombreux exemples faisant l’objet d’expositions médiatiques ?

            Merci.

             

             

             


            • Cris Wilkinson Cris Wilkinson 2 mai 2008 14:56

              "Les secteurs d’activité concernés manquent de main-d’œuvre"

              J’adore cette phrase.

              Nous sommes dans une société libérale, si on manque de main d’oeuvre, on augmente les salaires pour faire venir du monde dans son entreprise, c’est ce qu’il s’est passé dans l’informatique dans les années 2000.

              Depuis quelques temps, il y a des branches d’activités qui disent ne pas avoir suffisament de main d’oeuvre et qui refuse pertinemment d’augmenter les salaires, préférant se plaindre et essayer de faire venir de la main d’oeuvre de l’étranger, donc moins cher et plus corvéable.

              Il faut arrêter de dire que des secteurs d’activités manquent de main d’oeuvre, c’est plutôt qu’ils ne veulent pas baisser leur bénéfices. Le secteur de la construction manque de main d’oeuvre, pourtant Bouygues n’a jamais gagné autant d’argent.


              • masuyer masuyer 2 mai 2008 15:42

                Cris Wilkinson,

                pour un féru d’économie libérale, vous semblez ignorer certaines réalités. Et notamment que certains secteurs d’activités cumulent à la fois un fort besoin en main d’oeuvre pour produire une faible valeur ajoutée. D’où impossibilité d’offrir des niveaux de salaire susceptibles d’attirer une main-d’oeuvre locale. Je le déplore, mais c’est comme ça.


              • claude claude 2 mai 2008 16:46

                 

                "Voila le scénario d’un vrai pillage de l’argent public et de l’assassinat du financement du systeme de protection sociale et du systeme sociale,car cela exclus les citoyens français et les immigrés en situation régulières demandeurs d’emplois d’accèder à un emploi et à des droits"

                sniff ! quel philantrope ce lerma !


              • Mr Mimose Mr Mimose 2 mai 2008 16:14

                Et bien pour une fois je suis d’accord avec Lerma !!

                Je connais bien le monde du Btp et aussi celui du gardiennage/sécurité. Il y a énormément d’immigré qui y bossent au noir, les patrons le savent bien, ça les arragent, ça coute moins cher.

                D’un coté on nous dit stop à l’immigration et de l’autre on laisse les sociétés travailler avec de la main d’oeuvre illégale.

                Dans l’histoire qui y perd ? L’état qui ne perçoit rien dans ses caisses, l’immigré qui travaille dur et pour un salaire de misére, le français qui veut travailler mais qui peut pas rivaliser avec un immigré qui accepte n’importes quelles conditions de travail.

                Qui est gagnant ? Les entreprises, c’est tout bénéfs pour elles !

                Alors le discours de la droite sur l’immigration ça me fait doucement rigoler !


                • Bulgroz 2 mai 2008 17:51

                  Selon la commission d’enquête du Sénat sur l’immigration de 2006, « la part des étrangers auteurs d’infractions de travail illégal a tendance à augmenter fortement, les étrangers régularisés reproduisant eux-mêmes le schéma du travail illégal et devenant auteurs d’infractions après en avoir été victimes ». « La seule gendarmerie nationale recense environ 10 000 infractions par an. Le manque à gagner généré par les diverses formes de travail illégal était estimé, en 2003, à 55 milliards d’euros pour l’État et les organismes sociaux « 

                  Selon une autre source (le Conseil des prélèvements obligatoires, rattaché à la Cour des comptes), les cotisations non payées liées au seul travail au noir représenteraient entre 6 et 12 milliards d’euros.

                  Pour les seules infractions relevées en 2003, l’emploi d’étrangers sans titre de travail représenteraient donc 55 x 10 %, soit 5,5 milliards par an de cotisations et taxes non versées.


                  • Bulgroz 2 mai 2008 18:19

                    Capital 22/4/2008

                    A Créteil, dans le Val-de-Marne, le grossiste en viande avait trouvé le moyen de se faire du gras : sa PME, Espace Pompadour, rémunérait au noir sept de ses treize employés ! Lors de leur perquisition, en décembre 2006, les policiers ont saisi deux cahiers dans lesquels ce boucher notait soigneusement tous les salaires versés en espèces.

                    Le chiffre est effarant : 638.000 euros en trois ans, soit une « économie » de 295.000 euros en cotisations sociales. Mais la fraude ne s’arrêtait pas là. Afin de trouver du liquide pour payer ses salariés, le patron indélicat avait mis au point avec une centaine de restaurateurs – dont plusieurs brasseries parisiennes prestigieuses – un vaste système de fausses factures.

                    Un carton de viande sur deux était comptabilisé, les autres, payés de la main à la main. Sa montagne de cash (plus de 3 millions d’euros encaissés depuis 2004), le commerçant la flambait dans des voitures de luxe, notamment une Porsche, qu’il venait d’acheter en liquide. Et il lui restait de quoi subsister : 387.500 euros en petites coupures ont été retrouvés à son domicile, bien rangés dans des boîtes à chaussures…

                    Inutile de tourner autour du pot, le travail clandestin est en train d’exploser dans l’Hexagone. Selon les statistiques de la Délégation interministérielle à la lutte contre le travail illégal, que Capital a réussi à se procurer, 15.000 infractions ont été constatées en 2006, soit… 53% de plus que l’année précédente.

                    Naturellement, cette délinquance à grande échelle coûte des fortunes à la collectivité. A en croire Bruxelles, 6,5% de notre activité économique se traiterait désormais sous le manteau. En cumulant les pertes en cotisations sociales, TVA, et autre impôt sur le revenu induites par ces trafics, le manque à gagner pour les finances publiques atteindrait 60 milliards d’euros par an. De quoi éponger le déficit budgétaire et combler le trou de la Sécu tout à la fois.

                     

                    http://www.capital.fr/actualite/Default.asp?numero=68316&Cat=PAM&numpage=1


                  • hihanhihanhihan hihanhihanhihan 2 mai 2008 18:34

                    Ils sont forts les français !

                    - Ils connaissent tout ! Les chiffres, les pourcentages, les proportions..............

                    - Encore un effort, et on nous donne l’état civil des contrevenants !

                    - Mais avec tout ça en main, si on ne fait rien, c’est que ça ne doit pas être si grave !

                    - Même le déséquilibré de Bush pour récupérer 5,5 milliards il embaucherait quelques inspecteurs du travail supplémentaires !


                  • daniel 2 mai 2008 18:03

                    @Mazuyer

                    Vous dites "pour un féru d’économie libérale, vous semblez ignorer certaines réalités. Et notamment que certains secteurs d’activités cumulent à la fois un fort besoin en main d’oeuvre pour produire une faible valeur ajoutée. D’où impossibilité d’offrir des niveaux de salaire susceptibles d’attirer une main-d’oeuvre locale. Je le déplore, mais c’est comme ça. "

                    C’est une façon de voir les choses. Autant rétablir l’esclavage alors. Vous pourrez le déplorer aussi "mais c’est comme ça".

                    Tout de même ce qui est risible dans cette pseudo-histoire de "sans papiers" (ou plutot de "papiers volés" ou de "papiers falsifiés") c’est la connivence extréme entre le patronat et la gauche bien pensante.

                    Car sur le fond de quoi s’agit il ? De faire monter encore la pression sur les salaires et de casser toujours plus les solidarités sociales et humaines.

                    Tout cela sous le masque d’un anti-racisme qui est au véritable anti racisme ce que le nationnal socialisme est au socialisme.

                    Que la CGT se fourvoie dans cette main tendue aux négriers n’a rien d’étonnant quand on sait ce que Sarkosy manoeuvre en ce moment (éviction des petits syndicats au profit des grands comme ..la CGT) : tout se paie...Ce Sarkosy hypocrite et vénéneux qui fait semblant de s’offusquer par devant (pour plaire aux présumés" xénophobes" de son électorat : quel mépris !) mais active à la manoeuvre par derriére ....

                    Que de bonnes âmes se fouvoient en ce combat douteux et se fassent les complices des négriers et des voleurs démontrent simplement l’épaisseur d’une certaine connerie bien pensante.

                    Qu’ils aillent dans tous ces endroits tenus par des négriers et qu’ils s’étouffent.

                    Au nom des "Jean Claude" qui soit disant refusent ces emplois et qui se RMIsent , se clochardisent parce qu’à la vérité ils sont exclus de ces emplois.

                    Au nom des Africains à qui on fait miroiter les splendeurs de notre économie en organisant ces courses meurtriéres au terme desquelles des dizaines finissent noyés dans l’océan comme de pauvres chatons en surnombre.

                     

                     

                     

                     


                    • Bigre Bigre 2 mai 2008 18:30

                      Article très intéressant, très réaliste et humaniste. Merci à l’auteur.

                      La droite à du mal à se décomplexer avec les idées qu’elle a piqué à Le Pen ... elle est plus à l’aise avec les bonnes pratiques commerciales entre amis. (Je te prête mon yacht ou mon avion, tu me le rendras bien plus tard .... ; je te fais passer une loi sur l’ouverture des commerces de meubles le dimanche, mais pense à moi ; les procédures collectives (class action) ne sont pas très bonnes pour les Affaires, ... )

                      Le point de vue nationaliste, étroit, ... de dénigrement de l’immigré ne vole pas bien haut. Il résiste, par démagogie imbécile. L’auteur de l’article pointe bien quelques bonnes idées, pragmatiques. La politique de l’autruche n’est peut être pas la bonne ! Et pour mener une politique dure, il faut des moyens que la France seule n’a pas ! (Lire "l’empire et les nouveaux barbares" de Jean-Christophe Rufin). Il y a de la richesse dans l’intégration (intégration, pas naturalisation !) de ces personnes, qui montrent une volonté forte de travailler plus pour gagner plus, une volonté d’en sortir.

                      Quand la France et les pays d’Europe étaient riches, ils ouvraient leurs portes. Face à une récession, une partie de la population se sent fragilisée, agressée, ... alors que c’est la population qui a le moins à craindre sur le marché du travail manuel ! Et tout à gagner pour la survie du système de paiement de ses retraites !


                      • masuyer masuyer 2 mai 2008 18:36

                        Daniel,

                        vous n’avez pas tort dans votre intervention sur le fond. Après, il y a des réalités. Logiquement, un entrepreneur devrait calculer son prix de prestation en fonction de ses coûts. Dans la réalité, on lui demande de travailler à un prix donné et c’est à lui d’adapter ses coûts. Et au fur et à mesure la marge diminue. Certains secteurs peuvent continuer à marger en obtenant des gains de productivité, d’autres non.

                        Le principe étant que celui qui veut conserver sa marge se rattrappe sur celui qui est immédiatement en dessous. Et que celui qui est tout en bas, se rattrappe sur ses salariés quand il en a .

                        C’est comme ça que fonctionne notre société de consommation. J’aimerai beaucoup qu’il en soit autrement mais dans les faits je suis très minoritaire.

                        La réalité, c’est que ces travailleurs sans-papiers se sont fait exploiter et que c’est eux qu’on voudrait punir, pourquoi pas ?

                        Mais comme notre président, et afin d’améliorer notre pouvoir d’achat, va réformer la loi Galland dans un sens favorable aux grandes surfaces, les producteurs du secteur primaire vont être encore plus pressuré et auront encore plus la nécessité de disposer de main-d’oeuvre pas chère.

                        Quand je vois une table en bois à 25€, je comprends assez rapidement pourquoi je suis pressuré par mon commanditaire.

                        La question que je pose au consommateur que vous êtes aussi c’est êtes vous prêt à payer un produit à son juste prix (sachant que vous serez plus encore obliger de faire des choix et de vous priver de superflu) ?

                         


                        • hihanhihanhihan hihanhihanhihan 2 mai 2008 19:03

                          A titre d’information et même si maintenant le chômage est en forte hausse :

                          - Zapatero, en régularisant massivement 600.000 clandestins, a réussi pendant quelques années à positiver les comptes de sa Sécu (8M)

                          - Renfloué pour quelques années les Caisses de retraites (9M) et entraîné des augmentations des petites pensions ;

                          - Renfloué les caisses de l’Etat ;

                          - Joué pour 50% sur l’augmentation du PIB ;

                          - Provoqué un bénéfice net pour la nation de 5M !

                          - Le seul danger avec Sàrkö, c’est qu’avec tout ça il nous sortirait un autre paquet fiscal !


                          • clostra 2 mai 2008 19:42

                            Regardons par les autres bouts de lorgnette.

                            Sauf très rares exceptions aucun être humain ne souhaite quitter son sol natal. S’il le fait, c’est dans l’espoir d’y retourner un jour. Pour beaucoup le désespoir gagne et finalement ils jugeront qu’il vaut mieux ne pas rentrer. Il jugera que son pays n’a pas bougé d’un poil alors qu’il nourrissait sa famille au risque lui-même de « crever la faim » ou de vivre dans des conditions indignes dans ce pays qui l’héberge.

                            Peu lui importe les cotisations et protections sociales : dans son pays, il n’y en a pas ! et il doit nourrir sa famille. Première nécessité. Ceci représente, on l’a dit : 80% de l’« aide fournie » aux pays en voie de développement (de stagnation). Sans celà, ils seraient encore plus nombreux à mourir.

                            Par ailleurs des petites afffaires et autres richesses, bling bling et autres Mercédès, propriétés dont on va sûrement reparler. Ce sont à ces riches propriétaires qu’on va demander de choisir les immigrés qui vont leur permettre de s’enrichir un peu plus sur le dos de leur pays en voie de stagnation...cette fois en toute légalité, avec cotisations et contrats de travail en bonne et due forme. Graissage de pattes et petites corruptions.

                            Quel avantage ces nantis pourraient-ils espérer à envoyer travailler en France les plus pauvres de leur pays ?

                            Les passeurs sont pour certains des meurtriers : oui. Mais ce sont des déjà « condamnés à mort » qui prennent leurs bateaux et leurs estaffettes bondées. Ces riches propriétaires appauvrissent leur population qui se sait condamnée.


                            • Parpaillot Parpaillot 2 mai 2008 22:56

                               

                              @ Auteur : article intéressant, cependant lorsque vous écrivez :

                              « Alors soyons pragmatiques et permettons à des gens venus d’autres horizons de devenir Français s’ils le souhaitent. A ce titre, les syndicats d’entrepreneurs devraient négocier avec l’Etat afin de prévoir des procédures de régularisation. » 

                              Vous brouillez le débat car la régularisation des sans-papiers n’a rien à voir avec l’obtention de la nationalité française. La régularisation tend à faire sortir ces sans-papiers de leur clandestinité en leur octroyant un titre de séjour et rien de plus. L’octroi de la nationalité est une autre démarche qui interviendra ultérieurement en prenant notamment en compte leur statut d’étranger au bénéfice d’un titre de séjour, leur intégration, leur maîtrise de la langue française, etc. Par ailleurs, je ne vois pas en quoi les syndicats d’entrepreneurs seraient concernés par ce problème qui est essentiellement politique … ? 

                              Cordialement !


                              • HELIOS HELIOS 4 mai 2008 15:02

                                Pour avoir participé au système d’information des acoss (ursaff), ainsi qu"a ceux du minefi, je peux vous dire que les faux papier ne "passent" pas.

                                Pour les cotisations sociales, lorsqu’un une personne donne son numero insee (n° de ss) il est verifié et demande est faite a l’employeur de corriger. cela peut passer une ou deux fois, mais ensuiite la déclaration est annulée et parfois l’argent versé remboursé, sinon mis sur un compte d’attente. Ceci n’empeche pas le clandestin de se presenter a la secu et de montrer les faux papiers et d’obtenir une inscription et les remboursements maladie. la secu ne verifie pas et paye (humainement) même si elle a des doutes (et je trouve que c’est bien). Ne dites donc pas que les travailleurs clandestins payent leurs charges.

                                Pour les impôts, tout le monde qui a des revenus en France peut payer des impôts. les réguliers ont le choix si ils sont déjà imposé dans leur pays d’origine et en fonction des accords peuvent être dispensés. Il n’est pas nécessaire d’être résident et equipé de papiers. Sauf que... normalement il y a rapprochement entre les taxes d’habitation et l’impôt sur le revenu. La, normalement un clandestin ne devrait pas passer dans les maille du filet car la carte de sejour sert d’identifiant généralisé. Si elle est fausse, elle devrait être identifiée immediatement. Les recoupements de fichiers sont régulier et les fausses cartes de sejours "ressortent" tres bien. Je sais que certains centres et certaines préfectures ont des habitudes et connaissent leurs "sans papier" porteurs de faux documents. Mais, dans tous les cas (les sans papiers ne sont pas propietaires pour avoir des revenus fonciers... et une taxe foncière) ils ne paient pas d’impôts direct IRPP sauf a être identifié d’une quelconque autre manière, ce qui doit être possible si un jour ou l’autre il a eut une activité legale.

                                A partir de là ...

                                on peut dire que les sans papier, ... noirs, arabes, blancs ou jaunes et un jour verts... ne peuvent se vanter de payer leur quote part a l’economie française.

                                on peut dire que les patrons, s’ils ne sont pas obligés de verifier l’autenticité des documents, doivent effectuer leur devoir et exiger que leur salariés respectent la loi dans l’entreprise et la respectent eux mêmes, ce qu’il ne font pas apres que les organismes sociaux leur signalent et leur reclament les justificatifs nécéssaires.

                                Aucune raison ne justifie de sous payer un pauvre type irregulier, même pas la marge de l’entreprise. Comment justifier que lors d’un appel d’offre les entreprises loyalistes qui payent leur ouvriers correctement ne soient pas retenus sur des devis plus elevés ? Cette distorsion est une prime a la voyoucratie qui prend a mon goût beaucoup trop d’ampleur a tous les niveaux de la société. Quand a dire que cela ferait monter les prix, ce n’est pas grave du tout, puisque les salaires ne seraient pas tirés vers le bas par ces patrons delinquants.

                                Il faut impérativement condamner ces patrons là, mais j’ai comme un mauvais souvenir, quand je fais le rapprochement entre la loi que Sarkozy veut sur la dépénalisation des affaires... lisez ceci, c’est sympa : tempsreel.nouvelobs.com/speciales/la_justice_sous_pressions/20070926.O BS6657/pour_ou_contre_la_depenalisationdu_droit_des_affaires_.html

                                (j’ai beaucoup aimé l’image.... allez, tout ce tient... encore 4 ans !

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