J’ai dû peut-être mal m’expliquer. Dans tout mon article, il n’est question que d’une seule chose : de retraite par capitalisation, c’est-à-dire de contrats permettant de fournir une rente viagère immédiate. Il n’est jamais question d’autre chose que de rente viagère immédiate. Il n’y a pas de capital différé et il n’y a pas de contre-assurance. Il ne faut pas se laisser abuser par l’expression " assurance-vie ", qui désigne indistinctement toutes sortes de contrats.
J’ai présenté un contrat idéal (à mes yeux) de rente viagère immédiate à versements libres. Tout se passe exactement comme si le client cumulait autant de rentes viagères immédiates qu’il fait de versements.
J’explique que le client se retrouve alors dans l’une où l’autre des deux situations suivante :
Soit il veut effectuer dans l’année un versement supérieur au montant de la rente à laquelle il a droit, auquel cas tout se passe comme s’il ne percevait pas l’arrérage mais effectuait un versement égal à la différence entre le montant du versement qu’il voulait faire et l’arrérage.
Soit il veut effectuer dans l’année un versement inférieur au montant de la rente à laquelle il a droit, auquel cas tout se passe comme s’il percevait un montant plus faible que l’arrérage, c’est-à-dire que tout se passe comme s’il effectuait un retrait libre, dont le montant est toutefois limité à l’arrérage auquel il aurait droit.