Merci pour votre témoignage et les liens.
Je voulais simplement dire que les syndicats, et pas forcément les plus importants, peuvent être d’un grand soutien, même si on n’y est pas adhérent.
Victime de harcèlement, j’ai été écoutée, aidée et assistée par des personnes engagées et compétentes pour constituer un dossier. Le simple fait d’avoir entamé cette mise en mot et en forme, d’être confortée dans l’idée que la situation que je vivais n’était pas "normale" , et surtout que je n’étais pas la seule à vivre cet enfer quotidien, m’a donné assez d’assurance pour réagir avec aplomb aux tentatives de destabilisation qui ont suivi, et le harcèlement a cessé sans qu’il ait été nécessaire de porter l’affaire devant les tribunaux.
Il faut toujours garder à l’esprit que la caractéristique principale du harceleur, c’est la lâcheté : il s’attaque donc à la personne qu’il repère comme la plus faible et la plus isolée - dans mon cas, à l’époque : femme seule fraîchement divorcée, chargée d’enfants et géographiquement éloignée de ses amis et de sa famille d’extraction modeste. Le rêve du harceleur !-.
La dernière des choses à faire est de rester seul : frappez à toutes les portes, syndicats, associations... Et surtout, ne vous laissez pas mettre en traitement psy. Ce n’est pas vous le dingue : c’est le pervers qui vous rend malade. C’est lui qui doit être mis hors d’état de nuire, pas vous qui devez vous droguer ou subir une psychanalyse pour le supporter.
Or le lâche, même intelligent et pervers, reste un lâche : menacé de représailles par quelqu’un qui se sent soutenu, il se barre, queue entre les jambes -c’est une image !-
Alors ne décourageons pas ceux qui nous lisent et qui se retrouvent dans des situations de souffrance et d’isolement de recourir aux syndicats, comme à tout autre organisme susceptible de leur apporter de l’écoute, du réconfort, des compétences et du courage.
Bon week-end.